La scène politique tunisienne continue à se décanter lentement mais sûrement. Pour les principaux grands partis politiques du pays, se structurer passe aussi par prendre position les uns par rapport aux autres. C’est chose faite cette semaine pour le Front Populaire, alors que Chokri Belaïd, 40 jours après sa mort, continue d’être une figure qui cristallise autant la colère que l’espoir de la (vraie) opposition.
La Polit-Revue : « Troïka 2 » ou Perestroïka ?
C’est un Premier ministre visiblement exténué qui a annoncé vendredi la composition de son gouvernement. A mi-chemin entre un accouchement aux forceps et une césarienne, l’annonce d’une liste en grande partie recyclée ouvre la boite de Pandore aux critiques les plus légitimes.
Le gouvernement islamiste face au terrorisme islamique
Plusieurs versions existent quant aux évènements qui ont provoqué la mort de l’adjudant de la garde nationale Anis Jlassi (27 ans) le 10 décembre dernier. L’officielle veut que le militaire ait répondu à l’appel d’un citoyen affirmant avoir aperçu des individus armés près de la localité de Bou Chebka, dans le gouvernorat de Kasserine, à 2 km de la frontière avec l’Algérie. Arrivant sur place, il aurait été touché par des tirs d’hommes en armes ensuite identifiés comme appartenant à un groupe islamistes.