La Tunisie connaît une fuite massive de ses jeunes médecins. Les conditions de travail précaires et l’absence de réforme alimentent une colère profonde au sein de la profession. Face à cette crise, l’État semble s’enliser dans l’inaction.

La Tunisie connaît une fuite massive de ses jeunes médecins. Les conditions de travail précaires et l’absence de réforme alimentent une colère profonde au sein de la profession. Face à cette crise, l’État semble s’enliser dans l’inaction.
C’est officiel. Le niveau d’éducation de nos concitoyens ayant choisi ces dernières années d’émigrer, est nettement plus élevé que celui de la population en Tunisie. Et alors que certains brandissent des mesures dérisoires pour endiguer l’exode des ingénieurs et des médecins, la tendance ne fait que s’aggraver.
يستأثر واقع الصحّة العموميّة في تونس بمحور النقاشات عند كلّ كارثة أو فاجعة، لكنّه سرعان ما يعود إلى درج التجاهل والتهميش تماشيا مع سياسة دولة تتقن كنس المشاكل تحت السجّادة.
La Tunisie se vide de ses jeunes médecins, à commencer par les internes. Encore étudiants en médecine, les internes servent de « bouche trous» dans un système médical malade. Ils s’exercent à la « médecine de guerre », dénonce l’un d’entre eux. Leur exode annonce une désertification accrue des hôpitaux.