L’occidentalisme islamique1 ne constitue pas seulement un courant de pensée avec prétention ambitieuse à un rang de philosophie. Il est […]

L’occidentalisme islamique1 ne constitue pas seulement un courant de pensée avec prétention ambitieuse à un rang de philosophie. Il est […]
Un débat entre Alain Finkielkraut et un musulman français ne pouvait pas ne pas aborder la question polémique en France du voile. C’est chose faite dans ce quatrième volet que nawaat vous propose.
La troisième partie du débat a bifurqué vers le concept, cher à M. Finkielkraut, d’identité. L’occasion d’un riche échange de vues…
Alors que la première partie du débat avait été consacrée à la présentation par le journaliste Léopold Saroyan de M. Taamalli à M. Finkielkraut, ainsi que de sa pensée axée sur l’occidentalisme islamique, l’échange s’est consacré à l’islam de France et au concept de l’intégration.
La retranscription de ce débat organisé entre Alain Finkielkraut et Adel Taamalli, le 8 mars 2014 dans le domicile parisien de l’illustre philosophe français, devait initialement être publié sur Contrepoints.org, un pure player français. Du fait de causes liées à un conflit interne, la direction de ce site refusa ce qu’il avait décidé au préalable. C’est pourquoi Nawaat a hérité de la retranscription, parce qu’Adel Taamalli y publia, ces derniers mois, un certain nombre de ses textes .
Le choix entre Hollande et “Sarko” doit rester libre au sein de la communauté musulmane de France, du moins dans un hypothétique deuxième tour les voyant aux prises en 2017, une fois que seront défaits les divers partis du premier tour dont, nous l’espérons en majorité, le Front national.
C’est du rôle des musulmans dans ce pays, la France, et de celui qui façonnera notre avenir commun avec nos compatriotes non-musulmans, que je souhaite ici m’entretenir avec vous. Car j’entraperçois notre avenir commun et j’ai peur de l’horrible tournure qu’il peut prendre.
La profondeur héroïque dont Socrate a fit preuve, elle doit se transposer dans notre monde dans l’attitude des “Européens de souche” comme des musulmans. Ces derniers, cela est clair, doivent avant tout appliquer les lois, sans nervosité face à ce qu’ils ressentent comme de l’injustice, tant que la liberté et la démocratie prévalent en France.