JCC 2024 8

JCC, une odyssée sans boussole

Si elles ne veulent pas sombrer dans l’anecdotique, les Journées Cinématographiques de Carthage doivent redevenir ce qu’elles étaient censées être : un phare culturel pour le monde arabe et africain, un espace de découvertes et de débats, affranchi des tutelles politiques et administratives.

مزار الصمت: فيلم انسانيّ بجرعة إيديولوجيّة

عرض المخرج السوريّ ثائر موسى خلال الدورة 35 لأيام قرطاج السينمائية، أحدث أعماله بعنوان ”مزار الصمت“. في هذا الفيلم الروائي الذي صّور بتونس، تتبلور رؤية كونية حول وضعيّة النساء السوريات في مواجهة التغيّرات السياسية الراهنة في العالم العربي، لتخلق بعدا انسانيّا للسينما.

JCC 2024 : “Là d’où l’on vient”, la sublime beauté de l’horreur

Le film “Là d’où l’on vient” de Meryam Joobeur évoque les “revenants” tunisiens de Daech à travers une histoire intimiste. Plutôt que de s’attarder sur les dimensions politico-religieuses, la réalisatrice examine les séquelles psychologiques de la violence. Une thématique universelle, comme elle l’a confié à Nawaat. Le résultat est un drame aux allures de thriller psychologique.

السينما التونسية، ما يخفيه السجاد الأحمر. حوار مع حبيب بالهادي

إسقاط البرلمان لقانون صندوق تشجيع الاستثمار في القطاع السينمائي و السمعي البصري أثار غضب أهل الاختصاص. تزامنا مع أيام قرطاج السينمائية يعيش هذا القطاع أزمات مركّبة مترابطة، لنقاش هذه الاشكاليات التقت نواة الناشط الثقافي و السينمائي الحبيب بالهادي .

JCC : Silence, on détourne

Les JCC étaient conçus comme un espace d’échange entre les cinémas africains et arabes, un projet décolonial, solidaire et militant. Mais l’approche originelle et le regard critique ont été détournés. Et la dépolitisation est confortée par les choix artistiques et institutionnels, comme celui de nommer Férid Boughedir à la tête de cette édition.