شكّلت حرية الضمير في السياق التونسي محور جدل فقهي وسياسي، خصوصاً بعد الثورة، حيث انتقلت من هامش النصوص إلى مركز الجدل الدستوري والاجتماعي.

شكّلت حرية الضمير في السياق التونسي محور جدل فقهي وسياسي، خصوصاً بعد الثورة، حيث انتقلت من هامش النصوص إلى مركز الجدل الدستوري والاجتماعي.
La rupture initiée par la révolution de 2011, s’est traduite par l’adoption de la Constitution de 2014, la première à introduire explicitement la liberté de conscience. Celle de 2022, clarifie davantage cette notion. Mais certaines restrictions constitutionnelles posent encore problème.
Le numéro 13 de la “Revue Tunisienne de Science Politique” vient de sortir aux éditions Santillana. Il offre aux lecteurs une radiographie des défis de la démocratie, des idéaux délibératifs aux obstacles autoritaires et technocratiques. Six contributions, riches en analyses disciplinaires et critiques, sont proposées, avec notamment les comptes-rendus des derniers ouvrages de Hamadi Redissi, Sophie Bessis, Habib Kazdaghli, et Hatem Nafti.
En 2014, la Tunisie a révolutionné son cadre légal en inscrivant la liberté de conscience dans sa Constitution. Mais cette avancée contraste avec une réalité où apostasie, discrimination religieuse ou pression sociale persistent. Comment expliquer cet écart entre le texte et les pratiques ?
خلال الأسبوع المنقضي قام موقع tounesnews.tounsiblid.xyz بنشر مقال بعنوان: “(بالفيديو) جمعية النساء الديمقراطيات يعبرون عن تضامنهم مع المدرسين في فرنسا و مساندة ماكرون ضد الظلامية و التطرف الإسلامي…”.
Depuis la révolution, les affaires mettant en cause des individus pour atteinte au sacré sont récurrentes. La dernière en date est celle d’Emna Chargui. Quels agissements peuvent-ils être considérés comme une atteinte au sacré ? La notion est floue et se prête à des interprétations coercitives appuyées par des dispositions du Code pénal. Alors que la constitution est censée garantir la liberté de croyance et de conscience, ainsi que la liberté d’expression. L’historique des batailles judiciaires au nom de l’atteinte au sacré témoigne d’une lutte acharnée pour asseoir les libertés.
أثار شهر رمضان كالعادة الجدل مجدّدا حول استمرار العمل بما يعرف بمنشور المزالي منذ سنة 1981، والقاضي بإغلاق المقاهي طيلة هذا الشهر. قرار ما يزال ساريا منذ ذلك التاريخ رغم تعارضه مع دستور جانفي 2014 الذّي ينصّ على حريّة الضمير والمعتقد. الجدل تجاوز مسألة المقاهي ليتحوّل ككلّ سنة إلى حملات وحملات مضادة في وسائل التواصل الإجتماعيّ بين دعاة فرض الصيام و التضييق على جميع أشكال الحريّة في الفضاء العام والمدافعين عن حقّ المواطنين في ممارسة قناعاتهم دون ضغط أو رقابة.
Enfin du nouveau dans l’affaire de Jabeur Mejri, premier prisonnier d’opinion, après le 14 Janvier. La présidence de la République a annoncé à travers Adnen Mnasser, son porte parole, qu’une grâce présidentielle a était signée en faveur de Jabeur Mejri, ces derniers jours. Cependant, Jabeur Mejri reste en prison. Sans détails, Adnen Mnasser laisse entendre que Jabeur est inculpé dans une affaire de malversation sans préciser le pourquoi du comment.
Le comité de soutien de Jabeur Mejri, avec le soutien de la FIDH, d’Amnesty International Tunisie, de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme, de l’Organisation Tunisienne pour la Citoyenneté, de TAHHADI, de Doustourna, de l’ATFD, et de La League of Tunisians Humanists et du Manifeste du 20 Mars, a organisé, hier, un événement « Free Jabeur : 7 ans de sa vie et vous ? »
L’objectif du parachèvement de la Constitution la veille du 3ème anniversaire de la révolution s’éloigne d’heure en heure, à mesure que les débats à l’Assemblée s’enlisent dans les « pour » ou « contre » les 86 pages de 300 amendements : deux jours ont été nécessaires pour voter 15 articles sur un total de 139. En une semaine, l’opposition et la contestation au sens plus large ont multiplié les couacs sur les plans constitutionnel, politique et médiatique.
La nuance du propos s’avère être ce qui caractérisera les énoncés de l’occidentalisme islamique. Tentant de lier ensemble des idées complexes, puisqu’il est, finalement, une analyse de toute doctrine occidentale par un prisme islamique, l’occidentalisme ne peut faire l’économie de détours explicatifs constants face à chacune des élaborations philosophiques occidentales.