Après des années de répression et de marginalisation, le soufisme et ses manifestations retrouvent un public. Les spectacles de la Hadhra fleurissent durant les fêtes religieuses. Mais le phénomène, spirituel à l’origine, n’échappe pas à la logique commerciale.
La visite du mausolée de Sidi Mehrez appartient depuis un millénaire au paysage spirituel tunisien. Et ce, malgré la montée d’une forme d’islam dogmatique, rejetant ce rite. Mais le lieu n’incarne pas seulement une quête de paix mais aussi les détresses psychologiques et socio-économiques contemporaines.
Depuis huit mois, c’est donc la série noire. Plus une semaine sans que les Tunisiens n’apprennent par la presse le saccage ou l’incendie d’un ou plusieurs mausolées. Ces actes de vandalisme touchent aussi bien les régions reculées du pays que les abords de Tunis.
