Ministère de l’Investissement et de la Coopération Internationale 3

Pandora Papers: DSK et la Tunisie, une obscure collaboration

L’ancien patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn fait de nouveau parler de lui. Cette fois-ci, il est au cœur d’un scandale financier, suscité par l’enquête de l’émission française « Cash investigation ». Depuis sa retraite de la vie politique française, DSK s’est lancé dans des activités de consulting. Il a pu ainsi brasser des millions d’euros, tandis que le flou persiste sur sa rémunération en Tunisie.

Tunisia 2020 : entre « révolution du jasmin » et « Tunisia is back ! »

Huit heures, mardi 29 novembre, c’est l’ouverture de la Conférence internationale sur l’investissement. Autour d’un Palais des Congrès orné de guirlandes de petits drapeaux, un attirail sécuritaire est déployé. Aux policiers en uniforme, en cagoule ou en civil, à leurs voitures, fourgons et blindés, s’ajoute le vrombissement d’un hélicoptère qui survole le quartier. Les piétons sont sommés de faire un détour. Histoire de ne pas s’encombrer de trouble-fêtes, l’entrée est réservée aux détenteurs de badges et d’invitations, et Nawaat, malgré ses demandes, ne compte pas parmi les heureux élus.

Yassine Brahim : le ministre par qui passe le scandale

Présentée par le ministre comme une société italienne spécialisée en énergies renouvelables, ICL-Italy, comme elle se reconnait elle-même, n’est en fait qu’une filiale qui regroupe et fournit les produits de toutes les divisions de la société mère israélienne ICL dans le domaine de l’agriculture, l’industrie chimique, les additifs alimentaires, etc. Plus est, ICL-Italy est le représentant exclusif en Italie de la firme, israélienne aussi, Carmel Olefins Ltd basée à Haifa.