De nombreuses franges de l’opposition et de la société civile critiquent le caractère totalement déséquilibré et inéquitable des échanges entre l’ensemble européen, fort de ses 500 millions d’habitants – qui constitue l’une des principales puissances économiques de la planète – et la petite Tunisie, pays sous développé à l’économie primaire et désarticulée, croulant sous le poids du surendettement nocif et suicidaire, tout en étant confrontée à l’une des pires crises économiques de son histoire.
L’accord de partenariat privilégié avec l’Union Européenne, un partenariat “gagnant/gagnant” ou mise sous tutelle déguisée ? (Partie 2)
L’intégration économique et sociale doit reposer sur 8 piliers afin d’arriver in fine à un Espace Economique Commun. Ces 8 piliers mettent en avant plusieurs défis majeurs : la relance de l’économie ; une coopération en matière sociale poussée, un développement solidaire et durable. Enfin un denier défi apparait à la lecture de cet accord : le développement des liens commerciaux et économiques et la conclusion d’un Accord de Libre Echange Complet et Approfondi.
L’accord de partenariat privilégié avec l’Union Européenne, un partenariat “gagnant/gagnant” ou mise sous tutelle déguisée ? (Partie 1)
Critiquable et critiqué, ce plan d’action en matière de coopération politique est une paternaliste initiative entachée de vices cachés. L’effet « gagnant/gagnant » prôné tous azimuts n’est peut être pas aussi équilibré qu’il n’y parait.