لم يَحتمِ الفاضل الجعايبي بأي شيء عند كتابته وجليلة بكّار مسرحية ”خوف“ التي تعدّ امتدادا لمسرحية ”عنف“، بل ترك رأسه عاريا كي تقع عليه الانطباعات والانتقادات والقراءات المُختلفة بفعل عاصفة استعار دلالتها من الواقع وشدّتها من الطبيعة. ”خوف“ نفذت بنا إلى عوالم تُشبهنا، نعرفها واعتدنا عليها حتى صارت جزءا من يومنا المُعاش. أزمة السلطة والصراع من أجل البقاء والخوف من المجهول لم تعد أشياء مثيرة للعجب والدهشة، وحدها المعالجة الفنيّة تعطيها أبعادا أكبر وتصوّرات أعُمق. حاول الجعايبي في مسرحية ”خوف“ التي عرضها في قاعة الفنّ الرابع ضمن سلسلة من العروض المتواصلة على امتداد شهر أكتوبر، أن يروي لنا حكاية مشحونة بالدلالات والمشاعر المتناقضة، كما حاول أن يقوم بحفريات في العدم والحب والفناء والحياة هدفها استفزاز وعي المتفرّج.
Tunisie 2014 : économie, l’année de la peur, du spectre de la faim et des jeux de pouvoir
Assurément, 2014 fut, par excellence, l’année des guerres froides. Ainsi, au cours des trois dernières années, la rue fut le théâtre de toutes sortes de manipulations et de pressions sur les différentes parties politiques, qu’elles soient au pouvoir ou dans l’opposition. Mais, après la chute de la Troïka et l’avènement du gouvernement “consensuel” de Mehdi Jomaa, les luttes politiques et les guerres de pouvoir se sont retranchées dans les coulisses. Ce qui eut pour effet de neutraliser la contestation de la rue, à la dernière étape d’un processus transitionnel difficile, sous la pression de la crise économique et de la lutte contre le terrorisme.
TF1, les salafistes et nous
Comment faire vendre du yogourt via les pubs qui passent sur TF1 ? La chaîne française a trouvé la solution. Passée maître dans l’art du sensationnel, elle profite des évènements “salafistes” en Tunisie pour diffuser un reportage très “sobrement” intitulé : “La menace”.
لا خوف بعد اليوم ؟
L’un des slogans de notre révolution était : « plus jamais peur », mais ce matin, nous avons tous eu […]
La politique de la peur : Tout pour gouverner la Tunisie
La peur était toujours une invitée indésirable qui habitait nos esprits. Je ne parle pas de la peur de la […]
Et si on arrêtait d’avoir peur…
Par Wafa Khlif – Ma première pensée va à un ami qui dénonce la peur. La peur de soi et de l’autre qui a faussé, pendant des siècles, cette rencontre et à réguler un vivre ensemble immature
Une jeunesse vécue sous l’ombre de Ben Ali
Je fais partie de la nouvelle génération qui a vécu en Tunisie sous le règne absolu de Ben Ali. Au lycée, et au collège, on a toujours peur de parler politique : “Il y a des rapporteurs partout” qu’on nous dit. Personne n’ose en discuter en public. Tout le monde se méfie. Votre voisin, votre ami, votre épicier, est un rapporteur de Ben Ali, voulez-vous être emmené de force vous ou votre père vers un lieu indéfini, un soir à 4h du mat ?
Internet et la reconfiguration de l’espace public tunisien : le rôle de la diaspora
Dans une approche sociologique, nous montrons comment des Tunisiens de la diaspora profitent de l’internet pour s’impliquer, s’informer et dénoncer […]
Tunisie : Cyber-repression
Isolés par nature, les blogueurs sont de ce fait plus exposés et vulnérables aux attaques, s’ils n’ont pas les moyens de se défendre. L’impressionnante mobilisation qui a suivie les convocations répétées de Fatma et le relais reçu à l’échelle internationale ont été très importants pour montrer qu’on peut s’unir pour s’opposer à de tels excès et plaider pour un Internet libre et non censuré. […]
Les élections en Tunisie vues d’un taxi parisien
Où l’on découvre la capacité des services de renseignements tunisiens à censurer l’expression jusqu’en France. Qu’il s’agisse d’une menace réelle […]
Société Tunisienne : Peur castratrice
Repliée sur elle-même, la société tunisienne vit dans le passé, et a du mal à se projeter dans le futur. […]