VIH 7

Hausse des infections sexuelles en Tunisie : interview avec le docteur Fitouhi

En 2023, on estime à environ 8 000 le nombre de personnes vivant avec le VIH en Tunisie. Parmi elles, seulement 2 240 sont officiellement diagnostiquées comme porteuses du virus. En revanche, aucun chiffre précis n’est disponible concernant le nombre de cas d’infections sexuellement transmissibles (IST) dans le pays. Les professionnels de la santé tirent la sonnette d’alarme face à la recrudescence des IST. Pour en savoir plus, Nawaat a interviewé Bahzed Welyeddine Fitouhi, président de l’Association tunisienne pour l’éducation sanitaire.

سلبية الدولة تعرقل الوقاية من الأمراض المنقولة جنسيا، حوار مع عصام قريتلي

تواجه المنظمات المهتمة بالصحة الجنسية صعوبات مستجدة وعراقيل يعود بعضها إلى سلبية الدولة في التعاطي معها. صعوبات زادتها تعقيدا شيوع ممارسات تساهم في سرعة انتشار الأمراض المنقولة جنسيا. لتوضيح هذه المعطيات حاورت نواة رئيس جمعية ”ناس للوقاية المندمجة“ عصام قريتلي.

Santé publique : la débandade du préservatif

Des enquêtes révèlent que l’usage du préservatif est en régression en Tunisie. Et les filles seraient plus nombreuses à le rejeter. L’habitude des rapports sexuels non protégés relèverait-elle de considérations d’ordre culturel ? Un problème de santé publique puisque le rejet du préservatif est un des facteurs conduisant à la hausse du nombre des avortements et des personnes atteintes du VIH.

الحق في العيش الكريم: رسالة متعايش مع السيدا

رغم إصابته بفيروس نقص المناعة المكتسبة، رفض محدّثنا أن يستكين لليأس وأن يمتهن كرامته ويستجدي شفقة المجتمع. بقدرات ماليّة بسيطة، يعمل هذا الأخير منذ سنوات سائقا لسيّارة تاكسي جماعي بشكل غير قانوني في ظل حرمانه من رخصة لمزاولة هذه المهنة، تحميه من ابتزاز أعوان شرطة المرور ومن الخطايا الماليّة التي أثقلت كاهله وفاقمت من تردّي ظروفه الإجتماعيّة. شهادة لمواطن تونسي يُحاول استلال الحدّ الادنى من حياة كريمة في بلد لا يرحم من أصيب بمرض كمرضه.

Stigmatisées et harcelées, les personnes atteintes du VIH appellent à l’aide

Y.N, enfant de 5 ans, atteint du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), a été interné à l’hôpital Taher Maamouri (Nabeul), le 27 juillet, suite à un accident de la route. Durant son séjour, l’enfant subit un mauvais traitement de la part du personnel de l’hôpital. On lui refuse des soins. On le jette dans les couloirs après son opération. On le pousse carrément à quitter l’établissement. Le staff médical, pourtant averti, rejette Y.N parce qu’il est atteint du VIH. Lumières sur une discrimination cachée par les tabous et la négligence.