Human Rights Watch (HRW) a publié, le 12 janvier, son nouveau rapport annuel. Le rapport revient sur la situation politique et l’évolution des droits humains en Tunisie. Les conclusions de ce document sont affligeantes. L’état des lieux des droits et libertés s’aggrave sous le règne de Kais Saied. Pour en savoir plus, Nawaat a interviewé la directrice du bureau de HRW à Tunis, Salsabil Chellali.
Tunisie-Examen périodique universel: Statu quo de tous les dangers
La situation des droits et libertés en Tunisie sera passée à la loupe par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, aujourd’hui, à Genève. Les autorités tunisiennes ainsi que des organisations non-gouvernementales ont fait état de la situation dans des rapports détaillés soumis au Conseil. Ces rapports contradictoires sur de nombreux points, reflètent de nouveaux enjeux autour des droits et libertés en Tunisie.
Décès suspect de Chokri Gobtni à Menzel Bourguiba
Dimanche soir, 29 janvier 2017, Chokri Gobtni, 47 ans, sort de la maison de sa sœur à Menzel Bourguiba et ne rentre pas. À 22h, la police l’interpelle dans la rue, le tabasse violemment sous les regards des passants et le conduit au poste de police. Une heure plus tard, il est transféré à l’hôpital de la région, avant qu’on n’annonce sa mort à sa famille. Selon le médecin légiste, Chokri est décédé suite à une « overdose ». Il est enterré mardi 31 janvier, alors que sa famille accuse la police d’avoir tué le défunt sous la torture.
Les médias dominants sauront-ils écouter la parole des victimes de la dictature ?
Tant attendues par les uns, redoutées par d’autres, les audiences seront diffusées en léger différé par les télévisions et radios publiques ainsi que d’autres médias privés et étrangers. Une étape clé dans le processus de la justice transitionnelle où la reconnaissance publique des victimes devrait aider à la réconciliation nationale.