Wahabisme 3

Al-Qods : Autopsie de l’estocade

Le Monde Arabe s’est dernièrement ébranlé suite à la récente décision de Donald Trump de faire de Jérusalem la capitale politique d’Israël. Comme à chaque fois qu’il s’agisse de la Palestine, les peuples arabo-musulmans se sont indignés et ont envahi les rues et les réseaux sociaux de slogans. Comme à chaque fois depuis 70 ans, les réactions à chaud ont fusé, les réactions haineuses se sont déchainées, à croire que le monopole de la violence est primordiale et la cause accessoire. Les réactions éphémères ont dominé la prise de parole en public. Quant à la réflexion, elle est restée aux abonnés absents.

Télévision : Les errances ramadanesques du Mufti de la République

Au moment où le besoin de réforme de l’enseignement religieux se fait impérieux, au moment où l’Etat est face à l’obligation de repenser son discours officiel quand il s’agit de questions religieuses, le Mufti de la République s’avère, lors de ses apparitions télévisuelles quotidiennes, hors du temps, inapte à porter un propos modéré et convaincant. Pire : il instrumentalise la religion et un média du service public pour promouvoir une vision politique de la société tunisienne.

Tunisie d’hier, Tunisie d’aujourd’hui. Et si nous étions wahhabisables

14 janvier 2011. Pas tout à fait trois ans et pourtant on dirait une éternité ! Et cette impression se trouve renforcée lorsqu’on met côte à côte les images actuelles de la Tunisie et celles d’hier. Ce qui frappe de prime abord, c’est le changement radical de l’image de la foule, certains diront de « la rue tunisienne ». Alors que jusqu’aux grandes manifestations du 14 janvier 2011, la foule ne se distinguait pas beaucoup d’autres foules