Les Tunisiens se sont habitués à ces mensonges et mystifications qui consistent à acheter des espaces publicitaires à coups de millions pour tromper l’opinion publique. Mais indéniablement, il est plus qu’utile de ne jamais cesser de confondre ces escrocs de la plume et tous ces malfrats qui détournent l’argent public à des fins condamnables.
En cherchant à retrouver la fameuse page de l’IHT, Ihsan Aafi découvre que la date de celle-ci, comme par hasard, coïncide avec l’achat par les services de communication du régime (probablement l’ATCE) d’un espace pour une publicité rédactionnelle.
L’IHT, ne publiant pas sur son site lesdites publicités rédactionnelles, c’est en vain qu’Ihsan chercha à retrouver les articles en question. À défaut d’article écrit par un journaliste, Ihsan trouva le tableau des réservations d’achat d’espace publicitaire que voici :
L’article de la TAP qui a été repris par les médias tunisiens (sans la mention de sa source, encore une fois ) a été publié, vraisemblablement par erreur, sur le site même de l’agence sur ce lien.
Cette mise en ligne ne dura pas longtemps, car très vite la TAP va le retirer de son site. Le lien vers cet article indique désormais “Vous n’êtes pas autorisé(e) à accéder à cette ressource.”
Dans son édition datée des 15 et 16 septembre 2007, le quotidien américain l’International Herald Tribune consacre une page entière au système éducatif de la Tunisie.
Sous le titre général “Tunisie, l’éducation au XXIe siècle”, le journal passe en revue les différents aspects du système éducatif tunisien, mettant l’accent, dans un article intitulé “Prêt à relever les défis à venir”, sur la ferme détermination des dirigeants tunisiens à “offrir le meilleur enseignement possible” à la jeunesse du pays.
Dans un second article intitulé “L’éducation, richesse de la nation”, le journal rappelle notamment que la Tunisie est aussi exportatrice d’intelligence.
Statistiques éloquentes à l’appui, l’International Herald Tribune analyse, dans un autre article portant le titre “Education à vie pour tous les Tunisiens”, les nombreuses richesses du système éducatif et ses qualités.
Ce reportage est également agrémenté d’un article sur le Collège Sadiki qui “se réinvente” et sur l’université virtuelle qui sera bientôt en mesure de répondre aux besoins de 20% des étudiants tunisiens.
Dans sa première analyse, le journal met l’accent sur la mutation qualitative enregistrée par le système éducatif en Tunisie, à la faveur d’un processus de réforme mis en œuvre dès l’aube de l’indépendance et consolidé durant les 20 dernières années par le Président Zine El Abidine Ben Ali, qui est profondément convaincu, comme il l’a affirmé à l’occasion de la journée du savoir en 1989, que ’’la lutte pour le savoir est la condition de toute liberté’’.
“L’apprentissage tout au long de la vie pour l’ensemble des Tunisiens”
Une place importante a été ainsi réservée au secteur de l’éducation par l’Etat qui lui alloue actuellement un taux de 7% du PIB, ce qui a permis, comme le montre un tableau statistique accompagnant l’article, d’atteindre un taux de scolarité de 99% pour les enfants âgés de 6 ans et un taux d’alphabétisation de 94,3% pour la catégorie d’âge comprise entre 15 et 24 ans.
Déterminée à assurer l’intégration de la population tunisienne dans la société du savoir, la Tunisie, écrit le journal, a veillé à garantir l’accès aux technologies de pointe et au réseau Internet pour tous les niveaux éducatifs, et à consacrer le principe de l’apprentissage tout au long de la vie, institué par le Président Ben Ali.
Aussi, l’Etat s’emploie-t-il, comme l’a préconisé le Président Ben Ali dans son programme pour la Tunisie de demain, à accorder la priorité à la formation professionnelle qui constitue le moyen le plus efficace pour ’’assurer la préparation la plus adéquate aux métiers de l’avenir et aux nouvelles formes d’emploi’’ et permettre aux entreprises, appelées désormais à allouer une part de leur budget à la formation de leurs employés, à être plus compétitives.
“Prêt à relever les défis”
Dans son deuxième article, le journal poursuit l’analyse de l’évolution du système éducatif en Tunisie, passant en revue les différentes réformes introduites sur ce secteur depuis 1958.
La première réforme engagée cette année-là, rappelle-t-il, avait pour objectif fondamental le lancement d’un nouveau système éducatif de manière à étendre l’enseignement primaire à tous les enfants âgés de six à douze ans. Une véritable révolution, note le journal, par rapport à la période pré-indépendance, durant laquelle seulement 13% de cette catégorie d’âge fréquentaient l’école.
La deuxième réforme, poursuit l’International Herald Tribune, qui a concerné la période comprise entre 1989 et 1991, était destinée à compléter ce premier amendement et à mettre en place un système adapté aux besoins d’une société en mutation.
Cette réforme a été marquée par l’institution d’un enseignement gratuit et obligatoire pour tous les enfants de six à seize ans et la révision des objectifs et de la philosophie mêmes de l’enseignement, notamment à travers la modernisation des programmes par l’introduction de nouveaux cursus, tels les droits de l’Homme.
Aujourd’hui, ajoute le journal, la Tunisie a achevé sa troisième réforme qui porte sur la période 2002-2007, et qui s’intitule “Vers une société du savoir et de la compétence”. Un programme plus ambitieux encore dont l’objectif fondamental est d’habiliter les enfants tunisiens à se mettre au diapason d’un monde en continuelle mutation, notamment à travers l’introduction de l’informatique dans les lycées et la connexion de toutes les écoles à l’Internet, le passage à l’ADSL et l’institution de l’enseignement à distance. Cette réforme insiste, en particulier, sur la nécessité d’inculquer aux jeunes Tunisiens et Tunisiennes les valeurs de citoyenneté, de tolérance et d’ouverture et de les initier aux langues étrangères de manière à les aider à interagir avec les autres nations du monde.
Riche d’un demi-siècle d’expérience et de réforme, et toujours attaché à offrir une formation de qualité à tous, le journal conclut que le système éducatif tunisien est prêt à se tourner vers d’autres objectifs consistant notamment à promouvoir davantage la qualité du système et le professionnalisme des éducateurs, sur la base d’évaluations nationales et internationales, de manière à relever les défis à venir.
“L’éducation, richesse de la nation”
Indubitablement, les Tunisiens accordent une importance majeure à l’éducation, souligne le quotidien dans un autre article. Non seulement, poursuit-il, le pays a beaucoup investi dans l’enseignement depuis son indépendance, mais il considère également que l’éducation est un outil d’amélioration de l’individu et de promotion sociale.
C’est dans ce cadre que s’inscrit l’expansion de l’enseignement supérieur, avec une prévision de 100.000 diplômés de l’université en 2014. Cette expansion n’a pas été de tout repos, eu égard aux lourds investissements consacrés à ce secteur par l’Etat qui assume la plus grosse part des dépenses.
Il s’agit-là d’un choix fondamental du Président Zine El Abidine Ben Ali, pour qui “les étudiants sont la véritable richesse de la nation“.
Et les efforts ont été payants puisque le pays, en dépit de la modestie de ses ressources, “exporte” aujourd’hui des médecins vers l’Afrique du Sud, et des ingénieurs informaticiens vers l’Europe.
En parallèle, poursuit le journal, le ministère de l’Enseignement supérieur, en collaboration avec les entreprises privées, déploie des efforts intenses en vue d’adapter les programmes universitaires aux besoins de l’économie et de permettre aux étudiants de trouver plus aisément un emploi, au terme de leurs études.
Des initiatives comme les technopoles (il y en a dix dans le pays) seront également d’un grand apport en fournissant du travail aux étudiants hautement qualifiés.
Parmi les autres priorités, figure également celle consistant à soutenir les efforts déployés pour s’intégrer pleinement dans la société numérique, une orientation prônée et sans cesse appuyée par le Président de la République, depuis 1998.
’’Le Collège Sadiki se réinvente’’
Au moment où le ministère tunisien de l’Education se préparait à mettre en œuvre sa réforme de 2002-2007, note le journal dans un quatrième article, il était persuadé que cette institution, fondée en 1875 et qui représentait le premier lycée secondaire moderne du pays, constituerait un point de départ idéal.
En effet, ce lycée, qui a formé plusieurs leaders politiques, dont en particulier Habib Bourguiba, premier Président de la République tunisienne, écrit le journal, était radicalement différent des autres écoles religieuses traditionnelles, dès lors qu’on y enseignait les langues vivantes, les sciences modernes, les mathématiques et la philosophie.
Si la réforme de 2002 s’était fixée pour principal objectif d’assurer un ordinateur pour 100 élèves, le Collège Sadiki assure aujourd’hui un ordinateur pour chaque groupe de 10 élèves.
’’Adhésion totale à l’ère numérique”
Par ailleurs, et face à l’augmentation incessante du nombre d’étudiants qui atteindra, à l’horizon 2009, quelque 500.000 étudiants, note l’International Herald Tribune dans un dernier article, une Université virtuelle tunisienne (UVT) a été créée en janvier 2002.
Le journal new-yorkais précise que cette nouvelle institution offre aux étudiants, notamment handicapés, la possibilité de suivre des cours à distance. Elle a, à cet effet, développé un diplôme pour personnes handicapées, appelé “Handiplôme”.
L’UVT a également pour mission d’assurer l’initiation de tous les professeurs universitaires à la culture numérique et à la mise en ligne de cours, ajoute le journal, précisant qu’elle a développé 323 modules dans différentes spécialités, déjà disponibles en ligne, ce qui en fait une source d’information et de connaissances des plus importantes.
سيحاسبون باذن الله على اهدار المال العمومي
يموت الناس جوعا في بلدنا وحوادث الرديف والقصرين تشهد على ذلك فيما
لا يشهد على ذلك الجائعون الخائفون في بقية المناطق وفرعون تونس يحركه عبد الوهاب عبد الله بمساعدة صبيانه في وكالة الاتصال الخارجي والاذاعة والتلفزة وبقية وسائل اعلام المآدب والاسترزاق يحركونه كالدمية لتذهب اموال المحتاجين الى وسائل الاعلام الغربية لينشروا اكاذيبنا
اذن يكذبون ويسرقون وينشرون الكذب بالمال المسروق والجياع يموتون
شكرا يا فرعون تونس على هذه العشرية المطمئنة سنرى من يسقيك عصير الحنضل
[…] désormais une habitude (voir ici et là) que de faire payer aux citoyens Tunisiens les escroqueries de la propagande […]
[…] 2007, the same agency was guilty of overstating a report [fr] that claimed that the International Herald Tribune wrote a full page report on the educational […]
[…] 2007, taasisi hiyo hiyo ya habari, ilipatwa na hatia ya kutia chumvi taarifa [fr] iliyodai kwamba gazeti la International Herald Tribune lilichapisha ripoti ya ukurasa mzima […]
[…] 2007, the same agency was guilty of overstating a report [fr] that claimed that the International Herald Tribune wrote a full page report on the educational […]