La campagne #Ekbes:
Tout a commencé suite à une décision prise par le président égyptien Mohamed Morsi. Celui-ci a signé un décret limogeant le maréchal Hussein Tantaoui, ministre de la Défense dirigeant du pays depuis la chute de Hosni Moubarak, ainsi que le chef d’état-major général de l’armée nationale Sami Anan et plusieurs autres hauts responsables militaires.
A la fois impressionnés et choqués par l’énorme décision du président égyptien Mohamed Morsi, des jeunes ont lancé la campagne #Ekbes, ce que veut dire « Serrez la vis ! » en d’autres termes : « Soyez plus fermes ! »
La campagne #Ekbes est une campagne qui fait le buzz sur la toile depuis quelques jours . Lancée par des jeunes nahdhaouis, la campagne vise à faire pression sur le gouvernement pour le pousser à mieux travailler sur les dossiers de réforme, ainsi que pour l’obliger à assumer ses responsabilités et s’engager dans la mise en exécution des revendications de la campagne qui sont:
Les Revendications : (Source Tuniscope)
– Promulguer une loi interdisant à toute personne, ayant été membre du RCD dissout, ayant exercé une responsabilité au sein de ce parti, d’intégrer un parti politique pour une période d’au moins 10 ans.
– Le gouvernement doit prendre des décisions urgentes pour purger le système judiciaire, l’organe sécuritaire, l’administration et le secteur médiatique.
– Sanctionner tous les symboles de la corruption (hommes d’affaires et responsables) et confisquer leurs biens et avoirs.
– Ecarter les figures qui exercent leurs activités au sein du gouvernement alors même qu’elles sont connues pour leur appartenance à l’ancien régime.
– Déceler l’affaire de la Police Politique, dissoudre cet organisme et dénoncer toute personne ayant comploté contre le peuple tunisien.
– Criminaliser toute personne glorifiant l’ancien régime ou portant atteinte à la révolution tunisienne.
– Honorer les familles des martyrs et blessés depuis l’Indépendance.
– Former une commission judiciaire composée de civils et militaires pour enquêter sur les crimes de l’ancien régime et réexaminer l’affaire des martyrs de la Révolution.
Les trois présidences sont responsables de la mise en exécution des revendications précédemment citées et doivent annoncer publiquement leur engagement.
La campagne s’adresse aux trois présidences. « Nous nous adressons à tous les dirigeants du pays, nous incitons la présidence du gouvernement, la présidence de la République et la présidence de l’Assemblée Constituante à concrétiser les objectifs de la Révolution » a déclare Mosseb Ben Ammar, le porte parole de la campagne.
Sur son intervention sur les ondes de la radio Shams-Fm, le porte parole de la campagne #Ekbes Mosseb Ben Ammar a souligné que l’initiative venait des jeunes d’Ennahdha, mais que les portes sont ouvertes à tout révolutionnaire qui supporte la campagne et ses revendications.
Le journal Al Fajr, hebdomadaire politique officiel du parti islamisque Ennahdha, a présenté la campagne comme étant une initiative venant des jeunes de la révolution…et non pas des jeunes d’Ennahdha. Donc, loin des déclarations du porte parole de la campagne, le journal d’Ennahdha essaye de faire passer d’autres messages : soit que c’est les jeunes d’Ennahdha qui ont fait la révolution, soit que ce sont les jeunes de la révolution qui ont lancé la campagne.
Les jeunes de la campagne Ekbes ne se sont pas contentés du coté virtuel de la campagne. Ils ont appelé à soutenir et à participer à la manifestation organisée par les jeunes d’ El Kram, qui a eu lieu jeudi le 16 août, qui se dirigeait vers le Palais Présidentiel à Carthage. Les jeunes d’El Kram qui ont participé à cette manifestation sont déjà dans la même démarche que les jeunes de la campagne Ekbes, celle de supporter la légitimité du gouvernement.
RT @ooouups: Pkoi la vidéo de #Ekbes est faite par le bureau d’Aljazeera? Ca a coûté combien ? On n’a pas des agences tunisiennes capabl …
— Lamia AJABI (@TunisieAffaires) Août 24, 2012
Al jazeera était au rendez-vous et a diffusé en direct la marche sur sa chaine Al Jazeer-Mubasher. Sur son site Al Jazeera Talk et, dans la même démarche que le journal Al Fajr, Al Jazeera a nommé la campagne « le nouveau né révolutionnaire ».
Al Hassad Al Magharibi couvre la campagne #Ekbes il n’y a plus de secret sur le fait que c 1 comédie #Aljazira #Zitoun facebook.com/photo.php?fbid…
— Manel (@MNL8_8) Août 17, 2012
Sur sa chaine youtube (aljazeerachannel), Al Jazeera a publié la vidéo de la manifestation d’El Kram en titrant « la première manifestation en Tunisie, depuis la révolution ». Du coup la question se pose : est-ce que toutes les manifestations qui ont lieu en Tunisie post-révolutionnaire n’étaient pas des manifestations ? Ou faut-il être nahdhaoui pour-être considéré comme manifestant ?
RT @lindyys: Bon pour ceux qui pensaient que #Ekbes et la manif d’hier ne sont pas organisés par Ennahdha ils n’ont qu’à voir la couv qu’Al Ja …
— Linda Toukabri (@LindaFayrouz) Août 17, 2012
Sur la page Facebook officielle de la campagne #Ekbes, les administrateurs ont publié le reportage d’ Al Jazeera après avoir changé le nom de la vidéo de « la première manifestation en Tunisie, depuis la révolution « en “reportage d’Al jazeera sur Ekbes” .
D’autres marches et manifestations sont programmées par les organisateurs de la campagne et des photos menaçant d’un 4ème sit-in à la Kasbah apparaissent sur la page de la campagne #Ekbes de Facebook. Entre le silence du gouvernement et celui de l’opposition, une partie du peuple a préféré le silence et l’attente, alors qu’une autre a choisi de se moquer de la campagne, pensant qu’il n’y a plus d’espoir à avoir en ce gouvernement.
and now the nahda boys are proclaiming everything.
with god on their side,they own the moral grounds,claiming to have started the uprise,
got the cake they wanted a prime ministerial
control and all what is left is to flex their mussel by imposing their dogma.
to be fair some of their demands in the clean up or old regime detoxing is reasonable and
I’ll vouch for it.
but what surprises me is the false hood of their claim.
where were they before the uprise these children of god.
it’s time to let them know that pulling the belt up call using the pretext of all tunisians representation is false.
even the idea of it is egytians and dreaming
it as an initiative wouldn’t have required
an above or super intelligence.
this time go nahda boys? for few steps
i’ll share the journey and the demands.
don’t let the same dogs guarding the same gates or we will end up hearing the same
barks and snarls.
shove out all sympathiser of zibla and never trust them?. detoxing time now.
ad the winners take them all:
or a detection of high moral ground proclamation by a section of ennahda supporters.
there is a let down by the team leaders selected and with it the aspiration of a nation.
are we asking donkeys to perform a race horses task?:
is a bit if high expectation and very unrealitic.
the next election or time round we have to be careful who we let play those roles.
the voters should understand that the blame
is also theirs for putting faith into the wrong
selection.we picked the wrong players.
hiding behind the veil of faith
won’t make them sweet next time round.
getting the key to carthage palace or putting
a jebba isn’t the end mr maezouki.
we haven’t elected a president to play us a
peacock display…..we want some one to perform a task that meets our aspiration.
tightning the belt on useless lazy team won’t get us the results we aspire to.
the translation of the title word is:
belt up,pull your belt ups,take a firm stand,
be more assertive and take no nonsense stand.
there is more definitions of the inted message of tha word ekkbas:like tighten up.
une campagne qui ne sert a rien car le 23 octobre l assemblee et le gouvernement n ont plus aucune legitimite
La légitimité (en termes de temps) de ce gouvernement et de l’assemblée constituante ne pourra pas avoir une limite comme le 23 octobre prochain. Il est vrai que dans les objectifs des élections du 23 octobre 2011 il n’y avait pas une période précise. Le tout était lié (et au vu du monde entier) par l’écriture d’une nouvelle constitution et l’organisation des nouvelles élections. 6 mois, 12 mois, 18 mois, 3 ans de période provisoire, toutes ces périodes ont été proposées avant les élections. Le peuple a voté pour ceux qui ont proposé 1 ans et voir plus.
Monsieur Bce dès son départ du pouvoir a agité la vie politique tunisienne pour essayer de reconstruire une santé à l’ancien RCD (une forme de contre révolution). Notre opposition communiste, socialiste, laïque (composantes du pôle moderniste), n’a pas compris que le peuple a choisi une majorité, cette opposition a agit d’une manière à rendre difficile le travail du gouvernement, (mais voila c’est son droit aussi, la démocratie). Le perdant dans l’allongement de la période provisoire, ça sera le développement et les reformes nécessaires à la justice transitionnelle et au nettoyage de l’administration publique de toutes et tous celles et ceux qui continuent à jouer le rôle de la contre révolution. Personnellement je souhaite que cette période provisoire ne dure pas au-delà de l’été prochain, bien avant l’été 2013 on aura organisé des élections. Le peuple attend la réalisation des objectifs de sa révolution. La justice transitionelle, l’intégration de l’administration publique aux objectifs de la révolution (donc nettoyage et sans regret, car l’administration été le cœur, les bras et les poumons du pouvoir ben Ali/Trabelssis/mafia), le démantèlement des mécanismes de la spoliation et de la dictature, sont des étapes inéluctables dans la réalisation des objectifs de la révolution. Ben Ali harab. Mandhouj Tarek.
@ mandhouj, bonjour,
L’opposition comme son nom l’indique , est là pour s’opposer au programme de ou des partis au pouvoir ( coalition, troïka) par un autre programme et profiter de son passage à la télé ou d’une tribune dans la presse écrite pour nous expliquer son programme et faire s’il le faut ( question de stratégie, convictions et coutumes )une petite attaque frontale au pouvoir . Le défaut de notre opposition , c’est qu’elle croit qu’avoir le micro ou une tribune est une occasion pour insulter le pouvoir en place, nous vendre la peur ou exagérer les “faits divers” et se contentant d’une seule et unique éventualité qui est le “vote de sonction” , oubliant qu’elle ne fait qu’attirer de la sympathie à un parti qui aura ses 27% de votants même allongé sur son canapé, d’ailleurs je ne sait à quoi ça sert l’argent pour ce parti sachant que c’est un “deuxièmetourad” par excellence .
comme vous dites : ” ben ali h’rab”.
Ne pas confondre compagne et campagne, ils n’ont ni le même son ni le même sens.
Compagne synonyme de femme, concubine, épouse, camarade.
Campagne électorale, campagne politique, campagne publicitaire, campagne de presse, campagne Ekbes doit donc s’écrire avec un A et non pas avec un O !
:)
@mouhttem, bonsoir.
Oui je suis d’accord avec votre analyse : l’opposition est pour s’opposer, critiquer, alerter, avoir une autre vision aux choses, et bien sûr un programme. (Dans cette logique de gouverner et de s’opposer on travaille sur la conscience du citoyen, on cultive, on s’instruit, on apporte une culture politique et une capacité à la critique). La difficulté de notre opposition est de dire que le gouvernement a tort, sans proposer, de surfer sur des faits divers, développer la peur dans la société. Pour ce qui est d’ennahda (moi je ne pas de problème avec tout ce qui est politique du moment où il n’est pas sacralisé), le politique c’est pour traiter de la chose publique, donc il admet le pour, le contre, la négociation et la médiation (la démocratie). Aujourd’hui les tunisiens ont peur d’un nouveau grand parti qui pourra rappeler le RCD (le parti/état, l’état/parti. Vu de l’intérieur du pays et de l’extérieur, ennahda est loin d’être dans cette logique (malgré toutes les nouvelles nominations depuis que ce gouvernement est en place). C’est plutôt le simple citoyen qui a envie de ne pas fonctionner différemment. Il veut demander les choses (les droits, le travail, les aides…) à ennahda (au parti), et non pas au gouvernement (j’ai vu ces types de situations par mes propres yeux pendant cet été). L’opposition ne fait rien pour élever la conscience des citoyens, en somme, aller demander à ennahda, c’est ennahda qui a tout… Et puis d’un troisième côté, tout le monde se rappelle, les premiers mois où ce gouvernement est entré en fonction, les préfets et les sous préfets (nommés par MGannouchi et Bce) quant ils accueillent les citoyens (leurs doléances) ils leurs répondent, aller voir ennahda , nous on a rien. Et pourtant chaque préfecture et sous préfecture a son propre budget (l’argent publique versé par l’état) qui est fait pour répondre à certaines doléances et certains projets (…). Les gens du cpr, d’ennahda et d’ettakatoul, ne sont pas dans une logique de reproduire le passé et ses modes de faire. Avec tout ce qu’on peut leur rapprocher, ces partis au gouvernement savent que la dictature, elle s’appelle FINI et qu’elle est sans retour. On faisant d’un parti, ou d’une alliance l’état on ne fabrique pas la confusion uniquement, on fabrique le despotisme, et ces partis sont conscients.
Aujourd’hui il faut s’attaquer à cette culture état /parti-parti/état, cultivée et entretenue par le parti destour/rcd (c’est le despotisme par excellence), mais les anciens du rcd, les bourguibistes et certains partis de l’opposition aiment que cette culture (état/parti) demeure chez les citoyens comme mode de fonctionnement. Les ennemis de l’émancipation, de la démocratie, de la révolution, sont ces personnes attachés au passé et au mode de fonctionnement du passé. Be Ali harab, et c’est à nous (celles et ceux qui croient au changement pour un lendemain meilleur) et qu’on soit (de gauche ou de droite, des marxistes ou des libéraux, des athées ou des croyants) de combattre ces mécanismes (type de relation) du despotisme et de la spoliation de la dignité et de la richesse collective. Ben Ali harab et vivement les prochaines élections. Ben Ali harab. Mandhouj Tarek.
@ mandhouj, bonjour,
Pour aller dans le même sens de votre analyse, une presse et télé libre, citoyenne et objective sont nos seules bouées de sauvetage, sans compter l’indépendance du service publique ( télés et journaux) , loin de toutes influances que se soit du pati(s) au pouvoir comme ceux de l’opposition, chose qu’on constate sa progression d’un jour à l’autre . L’opposition croit à tort qu’elle as le monopole de notre télé , et de prendre cette dernière comme tribune d’opposition exclusive et à leurs désidiratas . pire qu’une alliance amatrice, c’est une opposition émiettée et arrogante . touts les partis politique savent pertinemment qu’opprimer, exclure et sonctionner ont permis à un parti tel que “annahdha” d’accéder au pouvoir même sans programme clair et net .
PS : personne n’as le monopole de l’intelligence de gauche soit-il , et comme vous dites : ” ben ali h’rab .”
@mouhttem, Personne n’a le monopole de l’intelligence = démocratie. Je suis d’accord avec toi. Cependant, la majorité actuelle, comme l’opposition ont besoin de la vraie confrontation politique pour mieux être dans la politique, et surtout dans le politique (le projet). Moi je pense que l’espace temps dictature est sans retour en Tunisie. Toutefois, il faut être (les citoyens) toujours présent et essayer de faire avancer les choses et rehausser le niveau du débat politique et ne pas rester dans les dénigrassions, le faire peur, l’exploitation événementielle … et il est temps décoller de la bassesse politicienne et de la misère intellectuelle. Notre révolution est un projet de société et non pas que des petites mesures à prendre dans la précipitation pour créer davantage d’amalgame, de division, de déchirures et du langage politicien (pour le besoin de remplir les pages). Je pense que l’actuelle majorité est consciente des difficultés pour reformer, mais des fois il y a des vas et des viens inutiles. La société tunisienne n’a pas le choix, il faut qu’elle avance, il est question d’histoire et de progrès, histoire d’un peuple libre et digne. Avec davantage d’intérêt apporté à la politique, émergera des partis politiques plus plus clairs voyants et ben Ali sera toujours harab et la société civile se construira à nouveau dans un environnement démocratique. Avec la démocratie on a tout à gagner. Et de toute façon la réalité rappellera tout le monde à la raison et l’intérêt collectif gagnera sur les calculs politiciens. Ben Ali harab. Mandhouj Tarek.
@mouhttem, Personne n’a le monopole de l’intelligence = démocratie. Je suis d’accord avec toi. Cependant, la majorité actuelle, comme l’opposition ont besoin de la vraie confrontation politique pour mieux être dans la politique, et surtout dans le politique (le projet). Moi je pense que l’espace temps dictature est sans retour en Tunisie. Toutefois, il faut être (les citoyens) toujours présent et essayer de faire avancer les choses et rehausser le niveau du débat politique et ne pas rester dans les dénigrassions, le faire peur, l’exploitation événementielle … et il est temps de décoller de la bassesse politicienne et de la misère intellectuelle. Notre révolution est un projet de société et non pas que des petites mesures à prendre dans la précipitation pour créer davantage d’amalgame, de division, de déchirures et du langage politicien (pour le besoin de remplir les pages). Je pense que l’actuelle majorité est consciente des difficultés pour reformer, mais des fois il y a des vas et des viens inutiles. La société tunisienne n’a pas le choix, il faut qu’elle avance, il est question d’histoire et de progrès, histoire d’un peuple libre et digne. Avec davantage d’intérêt apporté à la politique, émergera des partis politiques plus plus clairs voyants et ben Ali sera toujours harab et la société civile se construira à nouveau dans un environnement démocratique. Avec la démocratie on a tout à gagner. Et de toute façon la réalité rappellera tout le monde à la raison et l’intérêt collectif gagnera sur les calculs politiciens. Ben Ali harab. Mandhouj Tarek.
@ mandhouj, bonjour,
partant de l’idée que vous êtes comme moi pas d’accord avec les agissements de notre gouvernement ( la troïka),ou c’est du moins ce que j’ai cru comprendre , mais, la confusion et le “n’importe quoi” aurai pu avoir un pignon sur rue chez nous si toute fois la gauche ( je dit gauche pour faire un approche et donner un nom à cette opposition qui n’est pas une, dommage! ) aurais accédée au pouvoir . mathématiquement majoritaire dans son ensemble, impossible de les réunir dans un grand pôle d’opposition pour un front uni, la “gauche tunisienne” gauchiste inclus rate touts les occasions pour accéder à une vie politique saine et futuriste loin des modéles du “prêt à penser” qui se projette dans un type de gouvernances qui approche nos spécificités et différences qui nous distingue des autres cultures . Il est vain de croire qu’il y as un modéle universel qui pourrai s’emboiter sur toutes les sociétés, cultures ou populations, sinon “big brothers” aura raison . y as quelque chose au quelle on n’as pas assez ou pas penser du tout , c’est la laïcité d’où laïc et son approche avec un autre mot en arabe ( lawek= macher= kaârer= awed= des chose qu’on avait déjà entendues mais dans le sens péjoratif du térme ) , vous pouvez me dire : ” que les tunisien(ne)s font la différence et savent le vrais sens du mot .”, je vous pose la question combien sont-ils ? sachant que la majorité qui est la classe populaire, classe qui fait la pluie et le beau temps dans le monde politique ou exactement le monde de votation, cette classe qu’on appel péjorativement “populace” (naturellement classe ouvrière) tiens à elle toute seule le pouvoir après que tout les théoricien(ne)s théorisent et les intellectuel(le)s “intellectualisent” . faire fi, croire contourner ou ingnorer cette classe c’est ranger ses ambitions politiques .
@mouhttem, bonsoir.
On est d’accord. Celui qui oubli la classe populaire, il peut se ranger dans la poubelle de l’histoire, c’est le cas des rcdistes et leurs semblables élargis (y compris les partis du décor démocratique de ben Ali) (MUP, MDS, Mouvement Ettajdid, PDP… et certaines personnalités qui se disent d’envergure nationale et indépendante à l’époque de ben Ali). La gauche tunisienne est sectaire et divisée, normal pendant les deux grandes décennies de ben Ali, cette gauche a su et avec bravoure fabriquer des zouamas ‘des leadeurs incontournables’. Le 14 janvier 2011 arrive (ben Ali harab), le courant de Mostapha ben Jaafer, le parti de l’actuel président Marzouki, les islamistes de ennahda, le poct, se rangent dans le camp du peuple. Le pdp, l’ugtt, le mouvement ettajdid se rangent sans difficulté et avec plaisir (qu’ils partagent seuls et eux mêmes) dans le camp (du complot), ou plutôt dans le camp des institutions, disant le autrement, dans le camp du reste du rcd. Et du coup, ils développent rapidement la culture du reste et pendant un an ils ont mâché et bien digéré la culture du reste, le résultat des élections du 23 octobre 2011, était, à l’image de travail politique de chacun, ceux qui ont défendu les objectifs de la révolution d’un côté et le reste de l’autre côté. Au lieu qu’ils se posent des vraies questions pour le besoins d’une vraie auto critique, et bien, ils ont choisi de se recomposer, de s’unir, de s’allier avec Bce et et et, de changer leurs noms et plusieurs d’entre eux (le lendemain des résultats du 23 octobre 2011), ont appelé à sauver la Tunisie, la priorité et de préparer l’échec du gouvernement… selon eux, la Tunisie est tombée dans la Guelle d’un loup-garou, (T’as vu leur logique ?). La gauche tunisienne que représente le parti d’Elmarzoki, avait et a le sens du mot militer et gouverner (malgré toutes les lacunes et s’est normal vu 50 ans de dictature). Le centre gauche que représente le courant de M.Ben. Jaaffar aussi il a toutes les qualités pour être un parti de gouvernement et non pas de contestation uniquement ou d’agitation, ou que de réflexion. Le mouvement ennahda était claire et net dès son début d’existence, il milite pour gouverner, il souffre pour gouverner…, ces trois composantes politiques avaient et ont la posture d’un parti de gouvernement, on plus, dans leurs projets politiques il y a de quoi discuter (malgré tout), ces trois composantes avait la capacité de négocier et de trouver des points d’accord et des lignes d’union. Ces trois partis ne sont pas des partis à vérité unique, ils savent fabriquer ce qui rassemble. Ces partis ils ont le sens de la responsabilité, et ils ont la valeur de la responsabilité. Par contre notre reste démocratique, moderniste, gauchiste, libéraux, (l’actuelle opposition) sont dans la vérité unique (il y a qu’eux démocrates, il y a qu’eux qui ont fait l’école, et qui connaissent le monde, il y a qu’eux modernes, il qu’eux lumière…), donc ils sont (…), la dictature elle-même. Le lendemain du 23 octobre la nahda les a invité à former un gouvernement d’union nationale afin que tout le monde participe à ce passage provisoire (qui est une étape primordiale dans l’histoire de la Tunisie), ils ont refusé et ils se sont rangés dans l’opposition, (c’est leur droit). Ces restes, à l’époque de ben Ali, ils ont négocié (ils ont au moins accepté les exigences du pouvoir de l’époque) leur place dans le décor démocratique du tyran et ils ont su vivre en dehors des prisons (une vie coule), et aujourd’hui ils ne peuvent pas négocier une participation avec la troïka depuis le début, le soir du 23 octobre? Dans quel monde on est ? Après ils viennent donner des leçons,… ? Bizarre ce positionnement par moment de révolution et de construction démocratique, ne c’est pas ? (quand je dis ça, je n’oublierai jamais le positionnement de Nagib Echabi contre ben Ali, surtout par moment électoral pour la présidentielle 2009, je n’oublierai jamais que plusieurs du mouvement Ettajdid ont défendu les prisonniers politiques de l’époque de ben Ali (…), je n’oublierai pas le travail de la société civile pour les droits de l’homme (…), mais à sauter sur la révolution pour occuper des postes ministériels avec Mohamed el Gannouchi, et de refuser de participer, après les résultats du 23 octobre, à cette période de construction démocratique (écriture d’une constitution, justice transitionnelle, nouvelle loi électorale, gestion des affaires de l’état, redonner la confiance aux investisseurs locaux et étrangers, participer au retour de la sécurité dans le pays, les grandes reformes du secteur de la justice, de l’information, de l’administration publique, le secteur de la santé…), là franchement je ne comprend pas. Le mode d’élection que l’équipe de Kamel Ejandoubie a mis en place, c’était dans le but qu’il y a davantage de représentations politiques (ne pas exclure, ne pas exclure, ne pas exclure) (bravo Kamel et bravo à tout l’équipe). Entre un élu d’ennahda, du cpr ou de ettakatoul qui est élu avec 40 000 voix et un élu de l’opposition qui est élu avec 4000 ou 5000 voix, je ne voix ni démocratie ni éthique équitable, mais je vois une volonté (un consensus), que la constituante soit davantage représentative à la société politique tunisienne, ok, c’est une bonne idée par ce moment de révolution, chapeau bas pour ceux et celles qui ont travaillé sur ce consensus. Mais à aller se ranger dans le camp des agitateurs et de ceux qui mettent les battons et qui misent sur l’échec du gouvernement, je n’appelle pas ça une opposition digne de ce nom. L’opposition s’oppose, ok. La Tunisie le 14 janvier au soir était dans une étape décisive (guerre civile, anarchie par tout, absence de l’état –surtout sa police-…), (on a eu de la chance, et l’armée et la présence des révolutionnaires dans la rue ont évité le pire), l’opposition de l’époque (partis reconnus et partis réprimés) n’étaient pas dans un possible historique de gouverner au lendemain du 14 janvier, on le comprend, c’est un des fruits de la dictature (diviser, disloquer…). Les tunisiens ont travaillé pendant une année sur un model de sorti de crise (période de transition « avec tous les dégâts engendrés »), et puis le jour du travail collectif pour construire ensemble arrive, et mr Echabi dit qu’il est dans l’opposition, (il n’a pas pensé à ceux et celles qui se sont trouvés avec lui contre ben Ali ?), ils sont nombreuses et nombreux qui ne se trouvent plus dans les actuelles valeur de Nagib (le PR = porte de retrait), le PDP, était bien un parti démocrate progressiste, mais sa direction a trahi les valeurs de la démocratie militante contre la tyrannie et les valeurs du progrès. Au lendemain de la révolution, il ya des dizaines des micros partis de « gauche » qu’on a vu poussé, à titre d’exemple le PSG (parti socialiste de gauche) (personnellement, ça ma fait rire : un parti socialiste et de gauche, bizarre, le socialisme c’est de gauche, pourquoi le préciser ? Aujourd’hui après leur congrès ils ont décidé d’enlever le G (la gauche), donc il s’appelle PS (porte de sortie), il faut bien un issu de secoure . Mon cher Weld bled, nos partis de gauche jouent et ennahda , le cpr et ettakatoul sont en avance de deux siècles sur ces partis (microcosme politique). Mais voila étant de gauche, j’ai un regret pour le POCT, et je souhaite que ce parti et que notre Hamma national se réinterroge à nouveau et de bien regarder l’intérêt des travailleurs dans l’apport qu’apporte le travail, et non pas dans l’agitation, les petits acquis et dans les minis augmentations (…), et qu’il intègre la tête haute, même maintenant, (sans trop négocier ni trop exiger) la majorité actuelle et aider à la réalisation des objectifs de cette période (davantage de sécurité, constitution, loi électorale, justice transitionnelle et les reformes urgentes et de nécessité). Pour moi la Tunisie au lendemain du 23 octobre était comme la France au lendemain de la deuxième guerre mondiale (communistes et libéraux et conservateurs) ont travaillé ensemble pendant une petite période pour définir les grandes orientations sociales et économiques, les libertés d’association et de la presse et éviter la division de la société), c’est le programme de la résistance, tout le monde le connait. Qu’après il y a une opposition et une majorité, de droite ou de gauche, c’est la démocratie, qu’après un parti ou une alliance devient grandement majoritaire, ou doucement majoritaire, , et d’autres se résumeront à 5% ou 10%, 20% ou à 45% du corps électorale, il n’y aura aucun risque pour la démocratie, car les bases sont posées collectivement et les lignes rouges seront suffisamment claires à tout le monde, aux religieux, comme aux laïcs, aux libéraux comme aux gauchos, et qu’il n’aura plus jamais de dictature, et le vrai combat aujourd’hui est contre cette mondialisation libérale, perverse et impure, qui ne trouve sa raison d’exister que dans les cumules financiers pour les + + + riches et trouve son sens dans l’appauvrissement des classes populaires partout dans le monde, et sa divise est de diviser les peuples et les travailleurs du monde par les délocalisations… et que dans les pays démocratiques c’est bien ces classes populaires et ces travailleurs et ouvriers d’usines et de chantiers qui font la pluie et le beau temps dans les urnes. Ben Ali harab, vive la démocratie, vive la liberté d’expression, vive la Tunisie. Ben Ali harab. Mandhouj Tarek.