Nombre des jeunes migrants tunisiens arrivés d’Italie en France munis de titres réguliers de circulation continuent à vivre la pire détresse dans les rues de Paris sans que les représentants officiels de leur pays ne leur viennent vraiment en aide. Pourtant, les instruments pour ce faire ne manquent pas !
Un accord inutilisé à tort
Ainsi, l’accord cadre relatif à la gestion concertée des migrations et au développement solidaire signé le 28 avril 2008 et comprenant deux protocoles additionnels et des annexes permet d’apporter une aide précieuse à nombre d’entre eux, sinon à tous.
Certes, dans cet accord, la motivation des autorités françaises était surtout d’obtenir des facilités pour la réadmission des ressortissants tunisiens en situation irrégulière, ce qui explique leur réticence à y recourir.
Il n’empêche qu’elles avaient dû y prendre quelques engagements du fait que l’accord a été placé dans un cadre de codéveloppement solidaire. Cela a constitué une concession puisque la France n’a pas eu de cesse, et ce depuis longtemps, d’obtenir de la Tunisie un pur accord de réadmission.
Déjà, du temps de mon exercice diplomatique au service social de l’Ambassade de 1992 à 1995, elle essaya en vain d’obtenir pareil accord auquel il fut répondu par un contre-projet d’accord liant la facilité de réadmission à la liberté de circulation, comme cela tombe sous le sens.
Dans l’accord finalement signé en 2008, l’aspect concernant la réadmission et l’identification des clandestins reste bien évidemment plus important aux yeux des autorités françaises que les mesures d’aide au retour et à la réinsertion, et encore moins d’admission au séjour et de facilité de circulation. Il n’empêche que les concessions faites se manifestent par des mesures concrètes que la Tunisie a tort de ne pas agir activement en vue de les mettre en oeuvre même si elle ne manquerait pas, ce faisant, de se heurter aux réticences de la France, ne serait-ce que du fait de les avoir acceptées à contrecoeur.
Pour cela, il ne serait pas étonnant qu’elle n’hésite pas à recourir à des arguties juridiques pour limiter la portée d’application de ces mesures aux Tunisiens arrivés d’Italie; il appartiendra aux diplomates tunisiens de faire montre d’intransigeance et de savoir oser s’opposer à toute tentative d’interprétation biaisée et restrictive de dispositions juridiques clairement exprimées de nature à profiter à nos ressortissants, en les situant notamment dans l’esprit supposé avoir présidé à la conclusion de l’accord, à savoir le développement solidaire à la mise en place duquel la situation de la Tunisie au sortir de sa Révolution offre le meilleur terrain d’expérimentation et d’épreuve de vérité pour les initiatives se voulant être les plus sincères et les plus volontaires dans ce sens.
Aujourd’hui, en effet, au vu de la condition de ces jeunes tunisiens en détresse en France et de la précarité de la sauvegarde de la modernité politique et sociale engagée en Tunisie qui ne saurait se passer du soutien du premier partenaire traditionnel de la France, et ce pour le moins dans le respect intégral et pointilleux, sans la moindre tentation de sophisme, de ses engagements contractuels, il est de la plus haute importance que les autorités diplomatiques et consulaires tunisiennes fassent montre de détermination en faisant en sorte de donner pleine application à l’accord précité dans ses effets les plus favorables à des ressortissants tunisiens désespérant de la protection qu’ils sont en droit d’attendre de leur pays.
Les jeunes de 16 à 18 ans peuvent choisir de rester en France
Ainsi, en vertu de l’article 2 du premier protocole annexe relatif à la gestion concertée des migrations, ajoutant un article 3 bis à l’accord du 17 mars 1988 en matière de séjour et de travail, tous les jeunes de 16 à 18 ans ont la possibilité de choisir de rester en France et, à cette fin, d’avoir le droit de conclure le contrat d’accueil et d’intégration prévu par la réglementation française.
En effet, les deux conditions exigées par cet article sont l’admission au séjour en France pour la première fois ou l’entrée régulière en France.
Il est bien évident qu’étant munis d’un titre régulier de circulation délivré par des autorités italiennes légitimes, nos ressortissants remplissent bien cette condition d’entrée régulière; dire le contraire, ce serait faire montre d’un juridisme sans fondement et, bien pis! de mauvaise foi que, peut-être, la situation politique intérieure française peut justifier, mais qui ne saurait en aucune façon lui donner validité juridique ni surtout une once de moralité.
Il est à rappeler que le contrat d’accueil et d’intégration est obligatoire en France depuis 2007, qu’il est conclu entre l’État français, représenté par le préfet de département, et l’étranger âgé de 16 à 18 ans qui est susceptible d’obtenir, entre autres, une carte de séjour temporaire autorisant l’exercice d’une activité professionnelle.
l’État français doit aussi, du fait de ce contrat, assurer en faveur dudit étranger un certain nombre de prestations, notamment de formation.
Le droit à une promesse d’embauche en Tunisie ou à un titre de séjour salarié sur présentation d’un contrat de travail
Par ailleurs, en vertu de l’article 2.3.1 du protocole précité, la France et la Tunisie sont tenues, dans le cadre de migrations pour motifs professionnels — ce qui est fondamentalement le cas des Tunisiens venus d’Italie — de favoriser la mobilité des jeunes entre les deux pays et de leur permettre, à l’issue de leur séjour, de revenir dans leur pays d’origine avec, si possible, une promesse d’embauche.
De plus, l’article 2.3.3. donne au ressortissant tunisien désireux d’exercer une activité professionnelle salariée le droit à un titre de séjour portant la mention « salarié », qui lui est délivré pour l’exercice, sur l’ensemble du territoire français, de l’un des métiers prévus par le protocole et ce sans que soit prise en compte la situation de l’emploi. Il suffit pour cela que le ressortissant tunisien présente un contrat de travail dans une des activités énumérées par une liste de métiers figurant à l’Annexe I du Protocole.
Il s’agit des domaines suivants :
- Bâtiment et travaux publics
- Hôtellerie, restauration et alimentation
- Électricité, électronique
- Maintenance
- Ingénieurs, cadres de l’industrie
- Transports, logistique et tourisme
- Industries de process
- Matériaux souples, bois,industries graphiques (industries légères)
- Gestion, administration des entreprises
- Informatique
- Études et recherche
- Banque et assurances
- Commerce
- Enseignement, formation
- Télécommunications
- Agriculture
Il est à noter que ce droit s’ajoute à celui prévu par l’article 3 de l’accord du 17 mars 1988 précité qui prévoit déjà la délivrance d’un titre de séjour valable un an renouvelable et de même nature pour le ressortissant tunisien qui présente un contrat de travail visé par les autorités après avoir subi un contrôle médical.
Il est vrai qu’initialement cette disposition était prévue dans le cadre du dispositif de droit commun supposant l’initiation de la démarche à partir de la Tunisie. Il n’empêche que, juridiquement, au vu des termes de formulation du texte et surtout de son esprit ainsi que de la situation actuelle de la Tunisie, rien ne doit s’opposer à son application aux Tunisiens présents sur le territoire français. Tout au plus pourrait-on, moyennant engagement formel à les reprendre, les inviter à suivre la procédure classique au départ de la Tunisie.
Il est à rappeler, d’autre part, que les autorités françaises se sont engagées, dans l’accord de 2008, à conjuguer leurs efforts avec les autorités tunisiennes pour faciliter la délivrance du titre de séjour susmentionné à 3 500 ressortissants tunisiens chaque année. Dans les faits, force est de constater que l’on demeure loin du compte, surtout si l’on fait le décompte depuis la date d’entrée en vigueur de l’accord, et donc de l’engagement, depuis le 1er juillet 2009, soit un minimum de 7 000 ressortissants de cette catégorie.
Le droit à un titre de séjour de travailleur saisonnier sur présentation d’un contrat de travail saisonnier
Dans le cadre du travail saisonnier, l’article 2.3.4. dudit protocole, prévoit que les ressortissants tunisiens peuvent prétendre à un titre de séjour pluriannuel portant la mention « travailleur saisonnier », d’une durée de trois ans, renouvelable, et permettant de travailler en France jusqu’à six mois par an.
Il suffit pour cela que le ressortissant tunisien présente un contrat de travail saisonnier d’une durée minimale de trois mois et qu’il s’engage à maintenir sa résidence hors de France.
Dans ce cadre, les autorités françaises se sont engagées à conjuguer leurs efforts avec les autorités tunisiennes pour faciliter la délivrance du titre de séjour « travailleur saisonnier » à 2 500 ressortissants tunisiens et ce chaque année.
Pareillement à la catégorie des travailleurs salariés, la France reste bien loin de ses engagements puisqu’elle aurait dû délivrer jusqu’ici ledit titre de séjour à un minimum de 5 000 ressortissants.
Le droit à des aides françaises en formation et à la création d’activité pour se réinsérer en Tunisie
Enfin, en vertu du deuxième protocole en matière de développement solidaire, la France a pris l’engagement d’aider à la formation et à la création d’activités productives en Tunisie, notamment dans les régions défavorisées.
Or quelle meilleure façon de le faire que de former et d’aider à se réinsérer en Tunisie les derniers migrants venant tous pratiquement de zones défavorisées en aidant à préparer de manière concertée entre les structures compétentes des deux pays les conditions de leur retour et de leur réinsertion économique en Tunisie, comme le prévoit l’article 6 de ce protocole?
Notons aussi que pour ce qui est des efforts de réinsertion sociale et économique des Tunisiens en France, l’article 9 de ce même protocole en fait bénéficier tous les ressortissants tunisiens établis en France de manière régulière ou irrégulière.
Certes, pour bénéficier du dispositif français d’aide à la réinsertion sociale et professionnelle qui comprend des programmes d’appui à la création d’activités économiques destinés à aider ces ressortissants à fonder une activité économique génératrice de revenus et qui incluent des formations professionnelles ainsi que des aides matérielles et financières au lancement et au suivi de leur projet économique, l’article 10 de ce protocole cible les ressortissants tunisiens qui, après un séjour en France, souhaitent rentrer en Tunisie pour y créer une entreprise; toutefois la durée de ce séjour n’est pas précisée et il est parfaitement possible et défendable d’étendre le bénéfice de cet article à tout séjour, même de courte durée et même particulièrement précaire, du moment qu’il est régulier selon la législation française et/ou européenne.
Il est important enfin de relever que d’après l’article 8 dudit protocole, la France s’engage en plus à favoriser avec la Tunisie des projets de coopération décentralisée et à appuyer auprès des instances européennes compétentes, en concertation avec la Tunisie, des projets de coopération décentralisée dans le cadre des programmes européens existants.
Voilà une batterie d’actions que des dispositions conventionnelles permettent bel et bien d’actionner en faveur de nos ressortissants et que les instances diplomatiques et consulaires tunisiennes en France seraient bien inspirées d’y recourir sans délai pour aider leurs concitoyens en difficulté.
Et ces mesures ne sont pas les seules à pouvoir être mises en oeuvre puisqu’elles ne font que s’ajouter à nombre de mécanismes prévus par la législation française et européenne qu’il suffira de songer à y recourir dans l’intérêt des ressortissants tunisiens pour peu que la volonté politique existe pour ce faire. Mais existe-t-elle vraiment, notamment en l’absence d’un cadre qui, délié des contingences politiques et idéologiques, soit dédié à pareille mission, tel le projet d’un observatoire socioculturel que j’appelais de mes voeux dans un précédent article ici même ?
Notons, pour terminer, que le texte intégral de l’accord franco-tunisien précité — ainsi que tous les autres accords franco-tunisiens — peut être consulté, entre autres, à l’adresse suivante : http://fothman.free.fr/index/indexacctn.html.
le mieux c’est de les embarquer sur le bateau Habib ou Carthage et les ramener tous au pays
le mieux c’est d’aidé les tunisiens de Tunisie qui essayent de le faire par voie légale. Et non ceux qui alimente des passeurs avec de l’argent au black.
Ce sont des illégaux, des clandestins, en infraction avec la loi, ils trainent et dorment dans les squares, vivent des aides humanitaires
Depuis peu, ils boivent en public et se battent entre eux ….en attendant de de faire pire ….
Ce ne sont pas les meilleurs que vous nous avez envoyé (comme d’hab)
Non sans façon, nous avons fais le plein d’immigrés clandestins, la marmite est pleine
On a le droit de dire non, non ?
@Fiefienix: Ils sont des illegaux, c’est vrai mais ils sont aussi des etres humains. L’Homme a une ” valeur”. T’es un raciste. Nous aussi, on n’a pas besion de vos investisseurs qui exploitent les gens ici. On a le droit de dire non ceux ( les Francais) qui gardent leurs ”interets” en Tunisie.
@Fiefienix: Ils sont des illegaux, c’est vrai mais ils sont aussi des etres humains. L’Homme a une ” valeur”. T’es un raciste. Nous aussi, on n’a pas besion de vos investisseurs qui exploitent les gens ici. On a le droit de dire non ceux ( les Francais) qui gardent leurs ”interets” en Tunisie.
Les ”meilleurs”, les tunisiens bien eduques et competents, vous ne les accepter pas Mr et voyez comment ils sont traites dans votre putain d’Ambassade. L’Occident est la source de nos malheurs.
Les ”meilleurs”, les tunisiens bien eduques et competents, vous ne les accepter pas Mr et voyez comment ils sont traites dans votre putain d’Ambassade. L’Occident est la source de nos malheurs.
1- Il n’y a pas d’autre choix. La transition démocratique ne peut se faire qu’à travers les partis.
2- Le peuple veille. Ceux qui ont fait tomber Ben Ali ne se laisseront pas berner par qui que ce soit. Le parti vainqueur sait d’entrée de jeu que toute tentative de dérive dictatoriale sera opposée par une population qui fait désormais de la liberté son slogan le plus cher.
3- Les institutions devront jouer leurs rôles, le partage des pouvoirs et le contrôle de chaque branche sur les deux autres devront être effectifs.
4- La presse doit apprendre à ne servir la soupe à aucun puissant, mais à jouer son rôle de soupape démocratique, de source d’information, et de “watch dog”.
A partir de là, la souveraineté du peuple triomphera de tout. C’est pour cela qu’il faut aller voter.
La France a un devoir moral vis à vis de la Tunisie. La France, ou plutôt le gouvernement français, doit réparation à la Tunisie au regard de son soutien de l’ancien régime tunisien déchu et des connivences intéressées à l’insu du peuple tunisien. MAM, nous ne t’oublions pas…
la censure continue. J’avais posté un article…mais il ne doit pas correspondre au bon vouloir de nawaat…merci
La france n’a aucun devoir moral vis à vis de la Tunisie. 600 000 Tunisiens vivent en France et seulement 10000 Français vivent en Tunisie. Il ne me semble pas que les Français aient réclamé.. un quelconque droit. Que les Tunisiens s’occupent de leur révolution, cela ne nous regarde pas, même si nous en sommes solidaires. La stratégie de la culpabilisation ne peut plus fonctionner….
Je suis d’accord avec vous Marcel.La France n’a aucun devoir envers la Tunisie.
ce n’est pas vrai nous avons assez exploité ce pays qui est maintenant un pays frère
qui a versé du sang pour la France alors respectez les car c’est un peuple digne et croyez
moi si ce n’était pas la situation économique désastreuse dans leur pays, les tunisiens
seraient plus heureux de vivre et travailler chez eux.
nous avons soutenu le régime BEN ALI qui a pillé le pays sans ce soucier de son peuple.
pour vos propos Monsieur, honte à vous et honte à la France.
@Ramsey
Nous aussi nous sommes des êtres humains, mais on est chez nous, alors vos insultes de racistes vous vous les gardez.
Allez y, faites la loi chez vous.
Argument nullissime du niveau des algériens.
Bonjour,
Un groupe de citoyen de soutien aux jeunes tunisiens de Lampedusa existe (que deux membres pour l’instant), nous cherchons des bénévoles, pour orienter et conseiller ces jeunes, qui sont pour la plus part dans la rue (parcs, squats, etc.) et les aider à s’organiser en collectif, et justement, et loin de toute démagogie, pour les faire bénéficier de l’accord franco-tunisien sur le séjour et le travail, comme le mentionne l’article ci dessus :
“…..les autorités françaises se sont engagées, dans l’accord de 2008, à conjuguer leurs efforts avec les autorités tunisiennes pour faciliter la délivrance du titre de séjour susmentionné à 3 500 ressortissants tunisiens chaque année. Dans les faits, force est de constater que l’on demeure loin du compte, ….”
Par ailleurs ces jeunes ont eu un “Permesso italien” qui leur a permis de circuler librement et en toute légalité en Europe.
Merci d’en parler autour de vous
Ils ont besoin de nous tous; tunisiens en France, amis français et amis étrangers.
Une page provisoire du groupe de soutien :
http://www.gsjtl.lautre.net/
Bonjour,
Un groupe de citoyen de soutien aux jeunes tunisiens de Lampedusa existe (que deux membres pour l’instant), nous cherchons des bénévoles, pour orienter et conseiller ces jeunes, qui sont pour la plus part dans la rue (parcs, squats, etc.) et les aider à s’organiser en collectif, et justement, et loin de toute démagogie, pour les faire bénéficier de l’accord franco-tunisien sur le séjour et le travail, comme le mentionne l’article ci dessus :
“…..les autorités françaises se sont engagées, dans l’accord de 2008, à conjuguer leurs efforts avec les autorités tunisiennes pour faciliter la délivrance du titre de séjour susmentionné à 3 500 ressortissants tunisiens chaque année. Dans les faits, force est de constater que l’on demeure loin du compte, ….”
Par ailleurs ces jeunes ont eu un “Permesso italien” qui leur a permis de circuler librement et en toute légalité en Europe.
Merci d’en parler autour de vous
Ils ont besoin de nous tous; tunisiens en France, amis français et amis étrangers.
Une page provisoire du groupe de soutien :
http://www.gsjtl.lautre.net/
Solidairement
bjr je suis tunisien il ya un ans que chwi en france et je demende si j ai le deroit d avoir l aide au retour sachant que je suis arrrivé avec une visa tourisme
@amine
Approchez un groupe de soutien et exigez du Conseiller social de l’ambassade de vous aider; c’est son devoir et il peut faire énormément de choses. S’il refuse, n’hésitez pas à demander à rencontrer l’Ambassadeur. Idem pour le Consulat.
Il y a toujours quelque chose à obtenir pour quelqu’un souhaitant rentrer de plein gré. Bonne chance !
@Groupe de Citoyens de Soutien au Jeunes Tunisiens de Lampedusa
Bravo les gars, continuez!
N’hésitez surtout pas à faire pression sur les services sociaux des consulats et de l’Ambassade. Leur devoir absolu est de vous aider et de porter secours à leurs ressortissants en difficulté. S’ils refusent, souvent par incompétence, n’hésitez pas à vous en plaindre par voie de médias, cela les fera revenir à leurs devoirs négligés.
@TUNISIEN
Si la vie a voulu que vous soyez parmi ces malheureux, vous n’auriez pas dit cela. Il faut apprendre à se mettre à la place des autres en prenant la peine de les comprendre, Monsieur.
@MrPrince
Dans un village global comme le nôtre, tout est lié; c’est la libre circulation qui permet le développement .
Ce qui alimente la clandestinité, ce ne sont pas les passeurs, mais les politiques qui croient à tort que la fermeture des frontières va arrêter la circulation des hommes, et ce tout en ouvrant, dans le même temps, les frontières aux marchandises.
@Fiefienix
La légalité n’est légalité que lorsqu’elle respecte les valeurs; or la libre circulation des hommes est un des droits de l’Homme les plus éminents.
Il ne faut pas vous focaliser sur la misère des gens, car la misère autorise tous les abus. Si vous avez fait le plein d’immigrés clandestins, c’est par la faute de vos politiques aveugles aux vrais intérêts de leur pays. Il faut que vous le sachiez : c’est la fermeture des frontières qui crée le clandestin, sinon, il n’y aura que va et vient; et la circulation est une constante humaine.
Il ne faut pas être naïf, on vit dans un village planétaire où on n’est pas libre de tout; le sort de vos voisins compte aussi pour vous, non pas tant pour leurs beaux yeux que pour votre propre intérêt bien compris, sécurité y compris.
S’il y a le feu dans un immeuble, c’est le sort de tout l’immeuble qui compte et non celui de l’appartement où s’est déclaré le feu. Pareillement, aujourd’hui, le feu brûle au sud de la Méditerranée à cause de la fermeture des frontières et vous croyez qu’il ne finira pas par atteindre l’Europe? Trêve de naïveté et d’égoïsme ! Et sachez que l’ouverture des frontières est une obligation pour l’Europe dans son propre intérêt !
Aussi, arrêtez avec vos arguments antiques; notre seul chez soi véritable est le monde entier et ce qui se passe au fin fond du Sahara intéresse le plus petit village de France ou des États-Unis.
On n’est vraiment humains aujourd’hui que par notre capacité à se comprendre et à s’entraider comme si on était une même famille, comme si on vivait dans une même maison.
@Ramsey
L’Occident est en fait la source de ses propres malheurs à terme, ceux du Sud ne l’étant que pour l’immédiat. L’Occident doit réaliser que son sort est dans une nouvelle vision de ses rapports avec le Sud; car le sort de l’humanité est lié, et la prospérité du Nord repose désormais sur celle du Sud.`
@Raouf
La démocratie en Tunisie ne se stabilisera que par une aide sérieuse et sincère des démocraties occidentales. L’ouverture des frontières entre la Tunisie et l’Europe en est un aspect capital. Et ne serait-ce que parce qu’il viole la souveraineté nationale, le visa biométrique actuel doit être levé et remplacé immédiatement par un visa biométrique de circulation délivrable aux Tunisiens gratuitement. Cela doit être considéré comme une des exigences de la Révolution.
@marcel
Outre son devoir moral, la France a un devoir envers l’histoire. Aider à la réussite de la transition démocratique c’est assurer un avenir paisible à sa propre société et la prospérité même de son économie.
@claude
Vous avez la mémoire courte, il fut un temps où c’était toute la France qui était chez elle en Tunisie et il fut aussi un temps où elle encouragea l’immigration, y compris clandestine, pour bâtir sa prospérité.
Aider la Tunisie aujourd’hui, ce n’est même pas un retour juste d’ascenseur; c’est aussi servir ses propres intérêts, car il vaut mieux que la Tunisie soit un partenaire démocratique et paisible qu’un pays instable livré aux extrémistes dont la xénophobie est alimentée par l’actuelle politique occidentale d’arrogance et d’égoïsme.
Soyez perspicaces, regardez ce qui se passe autour de vous, et ne vous repliez pas sur vous-même! Ce n’est pas de stratégie ni de culpabilité qu’il s’agit, mais de lucidité et de solidarité qu’imposent un monde devenu globalisé, un tout petit village, un immeuble même.
@karim
Il ne s’agit plus de droits et de devoirs librement consentis; mais d’obligations et de nécessités qui s’imposent à tous. C’est ce que veut la réalité de notre monde actuel, on n’y peut rien sauf à vivre dans l’illusion. Et encore, cela n’est pas possible pour longtemps, puisqu’on finit dans un asile, les lois de la vie en société imposant leur respect par tous les membres de la société surtout en cas de péril imminent. Or, c’est de cela qu’il s’agit aujourd’hui.
Et la politique migratoire occidentale est aveugle à tout cela; elle fait comme la vieille de notre adage populaire qui, emportée par les flots de la rivière en crue, se réjouit qu’il pleuve autant.
Au moins, la vieille ne pense pas à elle-même, mais aux bienfaits des intempéries pour les cultivateurs qui ont besoin de pluie; ce qui n’est pas le cas des politiques occidentaux si égoïstes à s’accrocher au pouvoir qu’ils ne voient plus l’intérêt de leurs pays.
J’ai une amie tunisienne de 26 ans qui est en situation irrégulière depuis 10 mois, peut-elle
bénéficier de l’accord Franco-Tunisien de 2008 pour régulariser sa situation?
Elle a une offre d’emploi dans la confection, ce métier fait-il parti des professions acceptes
par les autorité française.
Je vous remercie par avance pour tous les conseils que vous m’apporterez. des adresses d’associations seraient les bienvenues.
par avance merci
jhb1
je vais partir en france avec visa touristique, “chez ma copine française” mais j’aimerais resté la bas un contrat de travail dans une société française import export m’attend des mon arrivé est ce que j’aurais le droit de travaillé? et prendre un titre de séjours? svp aidé moi car je sais pas si c’est accepté le contrat pr mon cas merci d’avance a tous!
je suis une femme tunisienne j’habite a Tunis j’ai un enfant à l’age de 2 ans 3 mois, mon marie habit en France avec les papier de l’Espagne car il passe plusieurs année son travaille en Espagne, il travaille le peintre il a d’expérience de 10 ans entre l’Espagne et France mais il n’a pas de chance maintenant en passe avec des situation ça va pas du tout j’ai passé par des moment difficile (je ne peut pas même acheter du lait pour mon bébé et le couche) aujourd’hui mon marié cherche un contrat d’embouchement pour changer ces papier de l’Espagne au papier de France mais malheureusement une autre fois en n’a pas trouver de l’aide vraiment je me déprime même mon marié aidez nous SVP SVP SVP au moin pour notre enfant et pour que en vive comme une famille normale car en a 13 ans qu’ont vive ces condition difficile j’espère une bonne nouvelle pour cette demi famille merci pour n’apporte qu’elle aide et merci pour un oui et pour un non
Chère amie,
Vous avez le droit absolu à une vie de famille normale. Agssez pour l’obtenir :
1/ en exigeant que nos autorités diplomatiques et consulaires vous aident. Contactez le ministère des Affaires étrangères (service des Affaires consulaires) et demandez leur aide. C’est leur devoir.
2/ À l’étranger aussi, votre époux peut solliciter la même chose à nos représentations consulaires ou diplomatiques. J’aidais avec succès régulièrement nos ressortissants dans des situations encore moins évidentes que la vôtre aussi bien au Consulat Général à Paris qu’à l’Ambassade.
3/ Si vous n’arrivez pas, pour cause de paresse de nos autorités, à avoir gain de cause, saisissez de votre cas une association, aussi bien ici en Tunisie qu’à l’étranger.
4/ Si les autorités étrangères concernées ne reconnaissant pas votre droit, n’hésitez pas à aller en justice européenne pour bénéficier d’une jurisprudence contante en matière du droit des familles.
Bon courage !