Dans un rapport publié le 12 février 2012 sur son portail, l’organisation Amnesty International revient sur l’affaire et le procès du colonel Moncef Ladjimi en appelant le gouvernement à protéger les familles des victimes ainsi que les avocats et témoins du procès qui, selon ce rapport, seraient menacés et harcelés.
Dans ce rapport, Amnesty déplore le non-respect des autorités Tunisiennes des conventions internationales. En effet, selon le rapport, Moncef Ladjimi et 22 autres officiers accusés d’avoir tiré sur les manifestants dans la tristement célèbre affaire des martyrs de Thala et Kasserine sont toujours en fonction contrairement aux stipulations des lois internationales qui voudraient que tout officier accusé de crimes contre l’humanité ou d’abus graves contre les droits de l’Hommes devrait être suspendu de ses fonctions en attendant le verdict.
Le rapport critique aussi le manque de garanties quand à la sécurité des familles des victimes, les avocats, et les témoins qui seraient sujets aux menaces qualifiées harcèlement [par le rapport] de la part de hauts officiers de police.
Maitre Charfeddine Kellil témoigne sur le déroulement du procès au tribunal militaire du Kef
Le rapport d’Amnesty International revient aussi sur les travaux de la commission d’investigation sur les incidents de la révolution qui, plus qu’un an après, n’a pas encore publié son rapport final.
Retour sur l’affaire Moncef Ladjimi
Rappelons que Moncef Ladjimi colonel des forces d’interventions (BOP), promu après le 14 janvier au grade de général des forces d’intervention et transféré plus tard à d’autres fonctions au sein du ministère de l’intérieur, est accusé d’avoir ordonné à ses forces de tirer sur les manifestants à Thala.
Le nom de Moncef Ladjimi a apparu en premier lieu dans un papier récupéré des débris du poste des BOP à Thala listant les officiers en charge des opérations à Thala. Nawaat a inclut ce document dans une alerte publié le 23 Avril 2011 (منظومة عمل فرق الموت خلال الثورة في مدينة تالة) et dans un article publié le 06 Juin 2011. (تالة الأبيّة تواجه الإقصاء)
Nous avons appris plus tard que deux mandats d’amener ont été émises par le juge d’instruction chargé de l’affaire à l’encontre de Moncef Ladjimi et que ces mandats sont restés sans application.
L’opinion publique découvre ce personnage après sa mutation décidée par le ministre de l’intérieur actuel. Cette action a déclenché un grand débat, auquel Moncef LAJIMI a participé. Un débat qui a suscité de vives réactions (notamment à Thala).
Il est à préciser que Moncef Ladjimi n’est pas seulement liée à l’affaire des incidents de la révolution à Thala et à Kasserine mais aussi aux événements du bassin minier en 2008 où il a effectivement exercé en tant que commandant des forces de l’ordre. En effet, son nom revient dans beaucoup de témoignages relatant les faits du soulèvement populaire du bassin minier.
Témoignage de Om Larayess (Gafsa)
Trancher sur cette affaire relève des compétences exclusives de la justice Tunisienne à laquelle nul ne peut se substituer. Cependant, quatre faits sont incontestables:
- L’incapacité des autorités de faire valoir la loi quand il s’agit d’officiers haut gradés ce qui fragilise d’avantage le processus en cours déjà contesté.
- La lenteur déplorable des procédures judiciaires ainsi que le travail des différentes commissions d’enquêtes dont les rapports se font attendre.
- Le non respect aux conventions internationale en la matière en ce qui concerne la suspension de tout officier accusé de crimes contre l’humanité ou de torture durant la période des procès.
- L’absence totale des garanties de sécurité pour les familles, témoins, et avocats qui se trouvent dans un procès en face d’une machine policière toujours en place et toujours adoptant les mêmes méthodes et procédures.
L’affaire Moncef Ladjimi et le procès lié aux incidents de la révolution rappellent encore une fois l’urgence de revoir les procédures judiciaires en cours et le processus de justice tout entier. En attendant ceci, Moncef Ladjimi reste au yeux d’une partie de l’opinion publique coupable et innocent au yeux du pouvoir en place. Son affaire est devenue symbole du défi à laquelle la transition démocratique en Tunisie fait face.
Rapport d’Amnesty International sur le procès des familles de martyrs de Thala et kasserine contre 23 officiers de police et responsables:
je ne sait pas quoi dire le mepris a l egard des tunisiens et de la justice .nos freres sont morts pour la patrie pour tous les tunisiens et ils ne juge meme pas les assassins de mon peuple au contraire ils leurs accorde une promotion et c est ennahda qui dirige tous ca marzouki a quoi tu sert cette affaire est la priorité avant tout et votre reponse c le mepris quel honte
Je m’adresse aux rédacteurs de Nawat, en leur demandant de bien vouloir faire appel à des vérificateurs plus sérieux. Il est désagréable pour beaucoup de lecteurs, quoique l’on dise, de constater souvent de nombreuses fautes de frappe qu’on pourrait aisément éviter. Rien que dans cet article, j’ai dénombré au moins 5 fautes de frappe et une faute d’orthographe. Franchement, ce n’est pas digne d’une publication telle que la vôtre que je respecte et qui mérite beaucoup de considérations. Merci pour la suite à donner. PS: Libre à vous, bien sûr, de publier ou non ce commentaire.
Merci Attia pour votre remarque. On fera de notre mieux pour améliorer la vérification des articles. Amitiés.
l’impunité accordée par le gouvernement ennahdha aux présumés assassins des martyres de Thala, de KAsserine comme le dénommé Laajimi et compagnie, et les bégaiements de la justice militaire à leur égard montrent l’incapacité de ce gouvernement à gérer la période de transition et l’ampleur des compromissions avec les symboles de l’ancienne dictature. Issu d’une alliance plus que suspecte entre intérêts dominants locaux, régionaux et un impératif de stabilité exigé par les européens et américains, ce gouvernement privilégient les conciliabules et les tractations secrètes escomptant ainsi résorber la contestation des groupes lésés de la population. Il se trompe lourdement et risque de ruiner le pays. Sa chute prévisible sera le résultat inéluctable de son inaction et de son manque de volonté à rétablir la confiance avec le peuple. S’il ne souhaite rien troubler ni rien changer, il ne mérite ni égards ni patience. Qu’il s’en aille. Le peuple tunisien n’est pas prêt à nourrir à nouveau des illusions. Il sait qu’un monde nouveau, plein de promesse et d’espoir, a commencé son accouchement chez lui, selon la règle, de la souffrance et de la mort, mais aussi de l’espoir. Autant de raisons pour que le gouvernement soit conscient de la gravité du moment. Il n’arrivera pas à infléchir le cours de l’histoire si telle est l’ambition de ses donneurs d’ordre. Il faut s’armer de courage et accéder aux demandes de justice formulées par le peuple. C’est l’unique manière de rétablir la confiance avec lui et d’arrêter les arrangements nuisibles à l’unité et à la stabilité du pays.Pour lutter éfficacement contre la conjuration et la vaincre, il faut l’affronter par la volonté de la légitimité populaire et révolutionnaire.
[…] مساواة المتّهمين أمام القضاء العسكري و إستدلّ بتعامل العقيد منصف العجيمي مع المؤسسة العسكرية و تهديده الشهود و المحامين مع […]
[…] des accusés devant la justice militaire est selon lui incarnée dans l’exemple du Colonel Moncef Laajimi de par son comportement face à l’institution militaire, ses menaces proférés envers les […]
[…] العقيد منصف العجيمي هو أحد المتهمين بقتل المتظاهرين في قضية شهداء تالة والقصرين التي نظرت فيها المحكمة العسكرية الدائمة بالكاف، و قد رأت فيه عائلات الشهداء و محامون حقوقيون تجسيدا للإفلات من العقاب بعد الثورة، كما أصدرت منظّمة العفو الدولية بتاريخ 2 فيفري 2012 بلاغا تطالب فيه السلطات التونسية بإتّخاذ الإجراء ات الإدارية و القانونية في حقّ المتهمين بقتل المتظاهرين أيام الثورة و على رأسهم العقيد منصف العجيمي. […]
[…] The Interior Ministry allowed those responsible to keep their jobs and, after a succession of different ministers, Ali Laarayedh took up his post only to fail to launch any sort of inquiry into the actions of the security forces between 17th December and 14th January 2011. […]
quand la justice va faire son devoirs comme il le fallait .
la celerite de la justice est primordiale.
ou est la credibilite des jujes?
quels etaient les jujes competants ?
fallait il faire appel a des excelents jujes etrangers???
muldi dagou
quand la justice va faire son devoirs comme il le fallait ?.
la celerite de la justice est primordiale.
ou est la credibilite des jujes?
quels etaient les jujes competants ?
fallait il faire appel a des excelents jujes etrangers???
muldi dagou