Dans cet article nous allons essayer de simplifier au maximum le langage pour que le lecteur puisse comprendre facilement les termes techniques et suivre ce mythe de « gaz de schiste » en Tunisie.
L’évènement
Plusieurs écologistes, experts et de simples citoyens se sont rassemblés, mardi 9 octobre 2012, et ont organisé une manifestation devant le siège de l’Assemblée nationale constituante (ANC) au Bardo, pour exprimer leur opposition à l’exploitation des gisements du « gaz de schiste » dans le pays. Les protestataires ont affirmé au reporter de Tunisie Numérique sur place, que l’objectif de leur mouvement est de faire parvenir un message aux députés, sur la gravité et la dangerosité de l’exploitation du gaz de schiste sur l’avenir du pays et des générations à venir. Les manifestants ont également affirmé vouloir montrer leur opposition au gouvernement afin de ne pas vendre le pays en accordant des licences d’exploitation de ces ressources. Ils ont souligné que les pays européens ont refusé l’exploitation du « gaz de schiste » en raison des impacts négatifs sur l’environnement notamment les ressources hydrauliques.
Les manifestations contre « le gaz de schiste » s’enchaînaient depuis plusieurs semaines à Tunis. Les mouvements écologistes dénoncent le manque de transparence des autorités. Le gouvernement tunisien a annoncé en novembre 2012 la signature d’un contrat avec Shell pour exploiter cette ressource. Un accord conclu discrètement et promptement sans consulter l’Assemblée nationale constituante (ANC). La compagnie pétrolière Shell est prête à investir dix milliards d’euros. Quatre forages sont prévus dans le bassin de Kairouan, au centre du pays, l’année prochaine. De quoi produire 12000 « barils » par jour à l’horizon 2020 et plus de 70000 à long terme.
Gaz de schiste ou pétrole de schiste ?
Shell veut octroyer un permis de recherche pétrolière, actuellement bloc libre qui ne porte pas de nom, situé dans la Tunisie centrale (Kairouan) et borde du coté Sud -Est le permis EL JEM où la compagnie Thani opère depuis 2005. Shell a signé un contrat d’achat de 80% des intérêts de Thani dans le permis EL JEM. La superficie du permis EL JEM est de 3376 km2 et le bloc libre est presque de la même taille, donc soit au total Shell irait opérer dans un territoire de superficie presque égale à 6500 km2.
Shell a opté pour l’exploration, dite non conventionnelle, à tort du « gaz de schiste », dans cette région, alors qu’en réalité ce n’est pas du gaz mais du pétrole de schiste. En effet la roche mère qui est un minéral à faible granulométrie riche en matière organique est la formation Bahloul qui a alimenté la formation Abiod (réservoir) en pétrole au gisement Sidi El Kilani situé dans le bloc libre que Shell veut octroyer. Elle est mature en pétrole et non du gaz. Donc en réalité Shell veut exploiter le pétrole de schiste dans cette région ce qui chambarde toutes les idées faites sur cet évènement.
La roche mère Bahloul, riche en matière organique, est située à une profondeur entre 2500 m et 3000 m dans cette région. Elle est d’une épaisseur très faible : 60 m environ, non poreuse et non perméable. D’où la nécessité d’utiliser une méthode non conventionnelle (ou non traditionnelle) pour en extraire le pétrole.
Qu’est-ce la recherche conventionnelle et la recherche non conventionnelle ?
Quand on fore un puits, dans un gisement « conventionnel », on dégage la pression et on libère le pétrole. En revanche, dans un gisement « non-conventionnel », et à cause de la mauvaise qualité de la roche (peu de porosité et de perméabilité), l’huile reste piégée.
Les puits dans la recherche conventionnelle sont généralement verticaux pour atteindre les réservoirs imprégnés d’huile ou de gaz provenus de la roche mère schisteuse. Si le réservoir est poreux, perméable ou fracturé il n’est pas nécessaire d’injecter de l’eau à haute pression pour rentabiliser l’exploitation des hydrocarbures. Le coût d’un forage pétrolier conventionnel est de l’ordre de 5 à 6 millions de dollars. Cela dépend de la profondeur du puits.
Les puits dans la recherche non-conventionnelle les forages sont plus profonds et horizontaux qui permettent de traverser l’horizon producteur sur une longueur très importante (1à 2 km environ). . C’est le cas dans l’exploration de la roche mère schisteuse non perméable. Nous devons donc faire appel à des techniques plus onéreuses pour parvenir à libérer et récupérer ce fluide, notamment par le forage horizontal combiné à la fracturation hydraulique.
Les ressources dites « conventionnelles » d’énergie sont plus simples et moins onéreuses à extraire. En revanche, les ressources dites « non conventionnelles » nécessitent des investissements plus importants pour analyser les réservoirs géologiques (roche mère). Un forage non- conventionnel peut couter jusqu’à 30 millions de dollars !
Qu’est-ce que la fracturation hydraulique?
La « fracturation hydraulique » est la dislocation ciblée de formations géologiques peu perméables par le moyen de l’injection, dans le tube de forage et sous très haute pression, d’un fluide (par exemple : 99% eau douce 8000 à 20000 m3par forage + sable + 1% éléments chimiques très dilués et toxiques) destiné à fissurer et micro-fissurer la roche. Le sable contenu dans le fluide sert à garder les fissures ouvertes de manière à favoriser la migration des hydrocarbures libérés le long des fissures, une fois arrêtée la surpression de l’eau. Dès que l’on met fin au pompage, les fissures se referment.
Les principaux risques et les enjeux associés à l’usage de la fracturation hydraulique
– Son impact quantitatif sur la ressource en eau : la disponibilité de l’eau et les conflits d’usage potentiels présentent un grand risque dans cette zone.
– Le risque de migration des gaz ou des produits utilisés pour la fracturation : les nappes phréatiques étant proches de la surface du sol, leur contamination du fait de la fracturation hydraulique est très probable. Il faut néanmoins contrôler l’intégrité des aquifères profonds salés. S’il y a un risque de pollution du sol et des nappes phréatiques, il est plutôt imputable à la qualité du forage et des installations au sol. Ce besoin en eau peut entrer en conflit avec d’autres usages tels que l’agriculture.
Près de 50% des résidus de fluides (eau + sable + produits chimiques) restent sous terre et les 50 % restants remontent à la surface. Le recyclage de ces eaux polluées est long, très coûteux et fait de nouveau appel à des produits chimiques afin de traiter l’eau.
Comme la Tunisie est un pays semi-aride avec des ressources en eau conventionnelle très limitées (de 500 m3 par habitant et par an par rapport à un seuil de pénurie et un seuil de stress hydrique respectivement de 1000 m3 et 1700 m3 par habitant et par an), il préférable d’utiliser l’adoucissement de l’eau de mer (ce qui est de nature à accroître le coût d’extraction) ou bien utiliser d’autres techniques alternatives telles que :
- la fracturation au CO2 : technique utilisant le gaz carbonique sous sa forme supercritique entre le gaz et le liquide pour fracturer la roche, coûteuse et techniquement compliquée ;
- la fracturation électrique : technique consistant à créer des ondes de chocs par le biais d’arcs électriques, testée en laboratoire, encore peu efficace et énergivore ;
- la fracturation pneumatique : technique consistant à injecter de l’air comprimé en grande quantité pour fracturer la roche, efficace mais nécessitant une très importante quantité d’air ;
- la fracturation par chocs thermiques : technique consistant à fracturer la roche par l’injection d’eau froide en profondeur.
- la fracturation au propane sous forme de gel, testée par la société canadienne Gasfrac
Ces dernières techniques restent en phase de recherche en laboratoire à l’heure actuelle.
– Impact sur l’environnement : L’extraction du pétrole de schiste par fracturation hydraulique a des effets sur l’environnement. Ces effets sont très prononcés avec les méthodes d’extraction dites non conventionnelles souterraines. Ils sont de différentes sortes : drainage minier acide (oxydation due à l’exposition à l’air et à l’eau d’affleurements de minéraux), déversement de métaux dans les eaux de surface et les eaux souterraines, augmentation de l’érosion, émissions de gaz sulfurés et pollution de l’air par les particules produites lors des phases d’extraction, transport et les activités annexes.
En 2002, environ 97 % de la pollution de l’air, 86 % des déchets et 23 % de la pollution de l’eau en Estonie provenait de l’industrie de l’énergie, qui utilise le pétrole de schiste comme source de carburant
– Difficultés et risques d’accidents : La principale difficulté est que l’opérateur doit travailler en aveugle et à distance, sur la base de modèles géologiques et mécanistiques comportant de nombreuses incertitudes. Chaque forage est, de plus, un cas particulier, en raison notamment des variations naturelles du substrat (nature des roches, stratigraphie, pendage, anisotropie, éventuelles anomalies de température et/ou anomalies magnétiques susceptibles de perturber la mesure de la hauteur de fracturation à partir du puits horizontal, ou de perturber certains outils de mesure de mesures de la direction du forage…).
Il faudra de mieux en mieux contrôler la hauteur des fracturations pour qu’elles ne s’étendent pas au delà de la couche de schiste. Ceci est aujourd’hui difficile, faute d’outils de mesure et de contrôle assez précis. On ne dispose aujourd’hui d’aucun moyen de déterminer précisément in situ, en temps réel et à coût raisonnable la hauteur et la profondeur du réseau fracturé dans la formation. Le risque de fracturer la roche environnante, souvent plus perméable augmente quand les couches de schistes explorés sont moins épaisses comme dans le cas de la roche mère Bahloul.
– Séisme : Selon le Bitsh Geological Survey, le centre britannique des tremblements de terre, il existe un lien entre fracturation hydraulique et tremblement de terre.
– Nuisance et pollution : L’utilisation intense et quotidienne de plusieurs camions lourds à moteur (des dizaines à savoir des centaines) va émettre de bruits susceptibles de causer une gêne aux usagers de la route ou aux riverains, sans parler du risque d’ émettre de fumées, de gaz toxiques, corrosifs ou odorants, dans des conditions susceptibles d’incommoder la population ou de compromettre la santé et la sécurité publiques.
Les réserves récupérables
Dans le cas des hydrocarbures non conventionnels, l’évaluation des ressources récupérables est beaucoup plus compliquée. Les hydrocarbures étant diffus dans la roche et le rendement de la production difficile à prédire apriori.
Supposons que la ressource est très importante (maturité principalement fenêtre à huile, pétrole de schistes) mais pourrons-nous la transformer en réserves et en production ?
D’après Roland Vially, (IFP Energies nouvelles) un puits non conventionnel ne peut produire que 328500 Barils pendant 5 ans soit 180 Barils par jour. Au-delà des premières 5 années la production est nulle.
Durant 15 ans de développement du champ, et si on met en production 1 puits par jour soit au total 5475 puits la production cumulée sera 2 milliards de Barils avec un plateau de production de 365000 pendant 10 ans.
Economicité du projet
Selon une étude estimative américaine, le coût de production d’un baril de pétrole non conventionnel dans un complexe américain de stockage (comprenant des camions citernes pour livrer de l’eau pour le procédé de fracturation, des camions à pompe injectent un mélange d’eau, du sable et de produits chimiques dans le puits, des camions citernes transportent l’eau récupérée et stockée dans des puits ouverts puis transportée à l’usine de traitement, réservoirs de stockage de pétrole et camions citernes pour acheminement du pétrole vers un pipeline) est évalué entre 70 et 95 USD (estimation en 2005).
Shell, comme toutes les grandes compagnies pétrolières, va charger les frais de l’”Over Head” c’est-à-dire les frais des travaux de la maison mère (siège), au moins une charge égale à 15% du coût du Baril. Par conséquent le prix de revient va être égal à110 USD environ. Or le Baril actuellement se vend à 110 USD. Conclusion : bénéfice nulle !
Impact sur l’emploi
Comme cette méthode non conventionnelle d’exploitation est nouvelle pour la Tunisie, une grande compagnie comme Shell va recourir à l’emploi des experts expatriés et pour la main d’œuvre nous espérons qu’elle sera locale. Cependant, le nouveau Code d’investissement, stipule autoriser dans l’article 11 à toute entreprise étrangère désirant de s’installer en Tunisie d’exporter de la main d’œuvre, ce qui permet de contribuer au développement du chômage.
La loi sur les hydrocarbures
Il faut noter l’absence de cadres juridiques et fiscaux adaptés à l’exploration des hydrocarbures non conventionnels, en Tunisie. Il faut commencer par la restructuration des secteurs de l’énergie et à l’instauration d’un dialogue sérieux sur les choix stratégiques à adopter dans ce domaine.
La loi sur les hydrocarbures devrait être modifiée afin d’introduire la réglementation nécessaire pour exploiter le gaz ou le pétrole non conventionnel, qui pourraient devenir une nécessité pour permettre au pays de satisfaire la demande locale et d’assurer son indépendance énergétique à l’horizon 2050.
Conclusion
Les ressources récupérables dans la région où Shell va opérer en pétrole non conventionnel (et particulièrement en pétrole de schistes) sont certainement très importantes bien qu’encore mal chiffrées.
Produire ces hydrocarbures de roche-mère en quantité commerciale nécessite de faire de très nombreux forages (forages horizontaux et fracturation hydraulique).
Bien qu’employant des techniques maîtrisées et pouvant être encore améliorées, cette production a un impact environnemental plus important que la production d’hydrocarbures conventionnels.
Le volume des investissements à réaliser, les contraintes environnementales et l’acceptation sociétale seront des freins au développement de cette ressource.
Pour le moment il faut doubler d’efforts pour l’exploration des hydrocarbures conventionnels, d’accélérer la réalisation des grands projets retardés et de procéder au traitement effectif des dossiers de corruption dans le secteur.
“Cependant, le nouveau Code d’investissement, stipule autoriser dans l’article 11 à toute entreprise étrangère désirant de s’installer en Tunisie d’exporter de la main d’œuvre”
Relire cette phrase! un truc manque non?
De quel truc vous parlez?
je croyais que le problème d’extraction de ce gaz a été bouclé vu qu’on n’entendait plus parler de ça !!!! alors nawat dites si l’extraction est en-train de se dérouler ou c’est encore au stade de négociations ??
Le problème n’est pas encore clos, du fait que le bloc Kairouan Nord que Shell veut octroyer n’est pas indiqué comme bloc libre (voir http://www.étap.com.tn, carte des blocs libres), vous trouverez un bloc coloré en gris foncé au niveau du Kairouan, ensuite voir la liste des blocs libres, Kairouan Nord ne figure pas dans cette liste. Ceci n’est pas normal ni légal. Cela veut dire que l’accord entre la DGE (Direction Générale de L’Énergie- ministère de l’industrie) et Shell est encore valide.
Il semble que à la ANC une comité est formée pour statuer sur ce problème mais quelle décision elle a prise?. Pourquoi on divulgue pas les décisions prises dans les médias?
Dans la première figure on doit lire “Puits conventionnel”,à gauche, le mot conventionnel n’apparaît pas dans la figure. C’est une erreur dans la publication.
Je m’excuse je voulais dire à droite, je vous demande pardon
Vous auriez du conclure honnêtement en nous disant que le bénéfice global de toutes ces opérations termine dans les paradis fiscaux, et le bénéfice pour la Tunisie a toujours été nulle.
Ces ressources énergétiques (pétrole gaz phosphate) doivent être exploitées dans le bénéfice du lieu ou elle sont extraites, sinon quel intérêt reste t’il a part la destruction de l’environnement?
Dans quel intérêt on autorise des société étrangères a extraire et nous revendre nos ressources
naturelles? Le drame c’est qu’on a les compétences pour le faire, mais a cause des libéraux et des islamistes on déroule le tapis rouge a la finance apatride internationale. Et les tunisiens regardent, je ne sais pas comment ils font, en Corse, shell n’aurait pas tenu 15 jours.
Vous ne devez pas être trop pessimiste nous parlons d’un cas bien précis, l’extraction du pétrole de schiste est actuellement, et notamment dans la région du Kairouan – El Jem, coûtera chère, et c’est vrai qu’il n’y aura pas de bénéfice à l’immédiat, sans parler du problème de l’environnement car c’est une zone très peuplée surtout que les forages seront implantés partout dans les plaines et les cuvettes ( en géologie s’appellent des synclinaux contrairement aux forages conventionnels qui se plantent sur des structures anticlinales c.à.d. des coupoles ou des montagnes sous terrains), nous ne sommes pas d’accord pour que Shell opère dans cette zone par contre nous sommes pour la recherche du gaz ou du pétrole de schiste dans le Sahara là où il n’y aura pas de risque en plus la roche mère qui va produire des hydrocarbures (la formation TANNEZZUFT du Silurien) qui s”étend dans tout le Sahara du Maghreb est immense et très épaisse. Mai Shell n’a pas de place là-bas. Au futur, la recherche des hydrocarbures non conventionnels, dans dans des règlements légaux, au sud tunisien sera bénéfique au pays.
J’ajoute, regardez le site de l’Etap sus-mentionné vous trouverez que tous les permis de recherche des hydrocarbures sont occupés par d’autres compagnies comme ENI, OMV etc…
nous resterons pour toujours un pays sous développé et dans le besoin si nous ne prenons pas contrôle total sur ce qui devrait s’appeler notre assurance vie, ces ressources cumulées sont considérables et pourraient régler 99% de l’équation aujourd’hui en Tunisie et sur le très long terme, ah! mais non! c’est con, c’est normal, je suis gouverné par des types qui veulent défendre l’environnement sans toucher a la source du problème qui est le code minier qui autorise la destruction de l’environnement et qui livre le sous sol national a la finance apatride internationale qui elle ramasse 99% du bénéfice et laisse des sous sol vides et aucun revenu!
Et comment vous voulez avoir les moyens de le défendre votre environnement! hein! Vous n’avez même pas le courage d’aller jusqu’au bout, vous vous faites piller et vous argumentez par dessu, mela denya na3ambou lwa9t, allez voir si la loi leur permet de telles crimes chez eux, ou plutôt si la loi vous permet d’aller exploiter leur pétrole chez eux, ou même chez vous… Aliénés
[…] 06/05/2013 « Gaz de schiste » en Tunisie : le grand évènement ! http://nawaat.org/portail/2013/05/06/gaz-de-schiste-en-tunisie-le-grand-evenement/ […]
Réponse à votre « comment » qui est le suivant Mr apla:
nous resterons pour toujours un pays sous développé et dans le besoin si nous ne prenons pas contrôle total sur ce qui devrait s’appeler notre assurance vie, ces ressources cumulées sont considérables et pourraient régler 99% de l’équation aujourd’hui en Tunisie et sur le très long terme, ah! mais non! c’est con, c’est normal, je suis gouverné par des types qui veulent défendre l’environnement sans toucher a la source du problème qui est le code minier qui autorise la destruction de l’environnement et qui livre le sous sol national a la finance apatride internationale qui elle ramasse 99% du bénéfice et laisse des sous sol vides et aucun revenu!
Et comment vous voulez avoir les moyens de le défendre votre environnement! hein! Vous n’avez même pas le courage d’aller jusqu’au bout, vous vous faites piller et vous argumentez par dessu, mela denya na3ambou lwa9t, allez voir si la loi leur permet de telles crimes chez eux, ou plutôt si la loi vous permet d’aller exploiter leur pétrole chez eux, ou même chez vous… Aliénés
Bénéfice de l’Etat tunisien: 55% + Taxes. Voir le code des hydrocarbures a été promulgué par la loi n°99-93 du 17 août 1999.(etap.com.tn). Tous les pays du monde accueillent les grandes et les moyennes compagnies pétrolières à investir sur leurs sols, l’industrie pétrolière est une industrie extrêmement lourde nous n’avons pas les moyens pour exiraire notre richesse comme le pétrole par nos propre moyens très modestes.
Question d’environnement voir ma réponse à Nadia Rezgui.
voilà j’en ai écrit un article sur la toxicité des produits utilisés et ainsi que l’énorme quantité d’eau utilisée à cette fin http://environnemententunisie.blogspot.com/
Bravo Nadia je suis totalement d’accord avec vous, mais pour le gaz de schiste ou le pétrole de schiste, ce problème de l’environnement existe dans la zone où Shell voudrait opérer ( zone de Kairouan), par contre au Sahara, désert, ce problème est minime du fait qu’il n’y a pas de nappes phréatiques qui contiennent des eaux potables pour la population. La seule nappe est le continental intercalaire qui est une nappe fossile.En plus pensez à la grande richesse, colossale, des milliers de milliards de barils réserves récupérables de gaz et de pétrole piégés dans la roche mère TANNEZZUFT du Silurien au sud tunisien. On va pas tolérer à utiliser cette nappe pour la fracturation hydraulique, on doit exiger l’adoucissement de l’eau de mer, ça sera un grand deuxième avantage pour rendre le Sahara tunisien un jardin ouvert, pensez à l’expérience de rjim maatoug , en contre partie on va exiger d’infra structurer le sud tunisien comme l’a demander le Kazakhstan au consortium des sept grandes compagnies pétrolières ENI, Shell, BP, Exxon, Anadarko etc…pour l’exploration et l’exploitation des grands gisements du Karatchaganak sur le delta du Volga.
L”Algérie est en train de préparer un nouveau code des hydrocarbures pour l”exploitation du gaz et du pétrole de schiste” code non conventionnel des hydrocarbures” dans le Sahara algérien.
merci Tarek pour cet article ( recherche pour le Gas de schist) dans la zone de Kairouan
moi aussi je suis du meme avis technique.
[…] « Gaz de schiste » en Tunisie : le grand évènement ! Nawaat Shell a opté pour l'exploration, dite non conventionnelle, à tort du « gaz de schiste », dans cette région, alors qu'en réalité ce n'est pas du gaz mais du pétrole de schiste. […]
[…] 06/05/2013 « Gaz de schiste » en Tunisie : le grand évènement ! http://nawaat.org/portail/2013/05/06/gaz-de-schiste-en-tunisie-le-grand-evenement/ […]
Toujours on écoute et on lit ce que les médias écrient et disent pas les experts!J’ai évoqué le problème de l’exploitation de “gaz de schiste dans une zone urbaine qui est la région de Kairouan. Et je suis pour l’exploitation de pétrole et le gaz de schiste au Sahara en utilisant la fracturation hydraulique grâce à l’adoucissement de l’eau de mer. Des milliers de milliards de barils sont enfouis dans notre sous sol au Sahara. Il n’y a pas de problème d’environnement là bas.Le développement des hydrocarbures passe par l’acceptation sociétale des technologies, qui doivent évoluer pour minimiser l’empreinte environnementale des exploitations.( IFP Energies nouvelles et 4, avenue de Bois-Préau 92852 Rueil-Malmaison Cedex – France Tél. : +33 1 47 52 60 00 – Fax : +33 1 47 527000 Mines Forages complexes+Fracturation hydraulique Recherches & développements Réduction de l’empreinte environnementale des techniques
d’extraction Empreintes au sol Émissions de gaz à effet de serre (ACV) Cycle de l’eau
Nuisances liées à l’activité de production http://www.lfp.fr énergies nouvelles.fr
De nombreux axes de recherches sont investi guées :
■ l’empreinte au sol des installations de forages et de production peut être minimisée, notamment dans l’exploitation des pétroles et gaz de schistes, en utilisant la technique des “pads”. À partir d’une seule plate-forme de forage, on réalise ainsi 15 à 20 puits horizontaux ;
■ la ressource en eau nécessaire pour l’exploitation et le trai tement des sables bi tumi neux ou la fracturation hydraulique pour les pétroles et gaz de schistes doit être optimisée. Ces améliorations portent sur de nouvelles techniques moins consommatrices en eau, sur l’utilisation d’adjuvants chimiques “verts” ainsi que sur le retraitement des eaux de production ;
■ l’empreinte carbone de toutes les techniques utilisées dans l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels doit aussi être réduite. L’accroissement de la demande énergétique mondiale repose sur deux tendances lourdes, l’augmentation de la population mondiale (1 % par an, nous serons 8,5 milliards en (2035) et la croissance économique (3% par an à l’échelle mondiale). La part des hydrocarbures dans le mix énergétique mondial est appelée à diminuer mais elle devrait être encore de 50 % en 2035 (AIE). Les hydrocarbures non conventionnels sont appelés à fournir une part de ces hydrocarbures. Cette part
ne pourra être importante que si l’empreinte environnementale de leur exploitation est réduite.Établissement de Lyon Rond-point de l’échangeur de Solaize BP 3 – 69360 Solaize – France
Tél. : +33 4 37 70 20 00
Roland
Le Sahara tunisien représente 30% du notre territoire pleine de richesse, avec l’adoucissemnt de l’eau de mer on peut fleurir notre Sahara. Et comme je l’ai dit et je le répète nous allons exiger l’ infra structuration du Sahara. De quel problème d’environnement parlez-vous au Sahara? Pas de population, pas de nappe phréatiques à polluer. Vous voulez que le désert nous envahisse?
[…] ce n’est pas le gaz de schiste , ou plus précisément le pétrole de schiste, qui résoudra le problème, vu le coût […]
je pense que notre pays a besoin de cette nouvelle technologie de la recherche des hydrocarbures . je suis d’accord que cette experiense soit appliqueé au sud tunisien ( Desert)
pas d’impact sur l’environnement aussi plus rentable sur le plan economique.
[…] vous parlez de bactéries et de bactéricides. Je vous renvoie à lire mon article intitulé : le gaz de schiste en Tunisie : le grand évènement, apparu à la revue […]
En fait la question est de savoir ce que nous voulons. Si c’est aller encore de l’avant vers une corissance economique -perdue- oui il faut advancer comme des fous, le sishte le nucleiare tout y passé, mais est ce pour autant ainsi que les tunisien sseornt plus heureux? qu’ils partagereons mieux les dividentes de nos ressources -helas finies- que nous idons vers une societe de reconnaissance du citoyen, du paysan et de l’artisant? MAis ouvrons nos yeux, les ressources naturelles sont en train de se volaitiser, qu ells soient minerales ou biologiques, le rechauffement climatique et ses impacts sont en face de nous nous les subissons deja; le modele economique derriere lequel nous courrons depuis des lustres n’est plus de mise ni ici ni ailleurs, car la croissance economique ne reviendra pas pour la simp0le raison que les capacities eco biologiques de notre planete sont largement sur exploitees. Alors batir des scenarios pour 2025 et 2050 comme nos ingenieux politiciens et ingenieurs s’entetent de faire, c’est simplement etre aveugle et refuser la realite car ni le nucleiare (don’t le cout reel du KwH est exhorbitant tenant compte de sa composante securitaire et surtout de ses dechets…mais bof notre minister de lenergie est un pragmatique de Sarclay…beton en nucleiare….)) ni les energies fossils (lisez donc les derniers articles sur les concentrations records de carbon dans l’atmosphere, ou ceux sur la fonte des glaces il yen a des centaines…) n’apportent la solution. C’est vers des alternatives globales (pas seulement energetiques) que nous devons nous pencher par exemple lexcellent scenario de negawatt pour la France (http://www.negawatt.org/scenario/decouverte); mais je le dis et le repete le changement doit eter celui des mentalities et de la politique economique..obseletes..
[…] « Gaz de schiste » en Tunisie : le grand évènement ! […]
Nous sommes sans doute le seul pays à se refuser à explorer une nouvelle énergie abondante et disponible dans nos sous-sols,par contre ce gaz de schiste est capable de redonner un nouveau souffle à notre économie ,Tout le monde se concentre sur la pollution, d après le point de vue de Mr tarek je suis d’accord que cette expérience soit appliquée au sud tunisien
[…] Leggi su Nawaat […]
le probleme de l’exploitation des gaz de schiste et aussi dans les additifs utilisé et leur impacte à long terme sans oblier les vibrations du fracturation
je voudrees que quelqu un m aider a savoire si dans le sude de la tunisie et precisement a el faouar kebilli ou il y on a 3 societees de forage petroliere huile et gaze : est ce qu ils produisent le gaze de schiste et je m excuse pour l ortographe