نظمت لجنة مساندة اضراب جوع سنية الجبالي وبسمة المحمودي من أجل الحقّ في الحياة، الخميس 11 جويلية 2019، وقفة احتجاجية بساحة الحكومة بالقصبة. تحرك آخر يهدف لمحاولة الضغط على الحكومة لحل ملف النقابيتين المضربتين عن الطعام منذ 17 جوان 2019. المضربتان عن الطعام منذ أكثر من 20 يوم، تعيشان حالة إجتماعية صعبة و هشة في ضل بطالة بسمة المحمودي التي طالت لأكثر من 10 سنوات رغم حصولها على شهادة عليا في الحقوق والطرد التعسفي الذي تعرضت له سنية الجبالي سنة 2013 على خلفية نشاطها النقابي. هذا و تزداد حالتهما تعكراً يوماً بعد آخر.
Portrait : Sonia Jebali, cette battante qui a pourfendu les deux ogres du patriarcat et du patronat
Sonia Jebali, 35 ans, ex-ouvrière et ex-déléguée syndicale à l’usine de Latelec-Fouchana, a entamé une grève de la faim pour contraindre ses patrons à réintégrer les ouvriers licenciés. Sur les dix ouvrières licenciées en mars 2013, sept ont été réintégrées. En revanche, avec sa compagne de route, Monia Dridi, elle aussi déléguée syndicale, Sonia n’a pas réussi à imposer sa réintégration optant pour des indemnités de licenciement conséquentes. Portrait d’une battante qui a pourfendu les deux ogres du patriarcat et du patronat.
« Si tu es un homme, fais comme Bouazizi et montre nous ton courage !»
Ce n’est pas la première fois qu’en situation de crise, le gouvernement s’en prend aux revendications sociales, sous prétexte de crise économique. Mehdi Jomâa l’a, d’ailleurs, dit, au lendemain de sa nomination, devant l’Assemblée Nationale Constituante, en expliquant que « face aux enjeux et défis auxquels l’économie nationale est confrontée, notre pays a, aujourd’hui, besoin d’accalmie sociale ». Soutenu dans cette démarche par Moncef Marzouki, président provisoire de la République, le chef du gouvernement a été plus ferme dans la répression des mouvements sociaux que ses prédécesseurs.
Le jeûne mortel des ouvrières de Latelec n’émeut pas les patrons français !
18e jour de la grève la faim. Dans l’indifférence totale du gouvernement en place, de l’UGTT, de l’ANC et d’une grande partie de la société civile, les ouvrières de SEA Latelec-Fouchana risquent le tout pour le tout. Les négociations se mènent, jusqu’ici, aux conditions des patrons français qui persistent à refuser la réintégration des ouvrières licenciées.
معارك الأمعاء الخاوية: الجدار الأخير أمام الصمم الإراديّ للحكومة
بقلم محمد سميح الباجي عكاز لا ضحيَّةَ تقتل الأخرى…. هنالك في الحكاية قاتلٌ وضحيَّةٌ. محمود درويش عندما تنعدم الحلول ويصبح […]
Toujours « seules », les ouvrières de Latelec continuent le combat !
« Ce n’est que le début, le combat continue » ! C’est ce qu ont affirmé Sonia Jebali et Monia Dridi, les deux ouvrières, fondatrices du syndicat de base à Latelec, lors d’une rencontre, tenue, vendredi, 2 mai 2014, à Tunis, face à une poignée de militants de la société civile et une présence timide de médias. Ces deux ouvrières licenciées de Latelec, une société française d’équipement aéronautique, ont fêté, avec leur comité de soutien, la réintégration de cinq ouvrières à l’usine.
عاملات “لاتيلاك” فوشانة : هل تأخذ فرنسا باليسرى ما أعطته باليد اليمنى
رسائل الاحباط و نداءات الاستسلام كانت تأتيهن من كل حدب وصوب. من المحيط الاجتماعي اليومي إلى الهياكل و المسؤولين الذين باشروا كل من موقعه هذا الملف. الأغلبية ممن صادفن شكك في جدوى تعنتهٍن حتى يشح الأمل في نفوسهن و يسلمن بما شاء أحفاد منداس فرانس. هنا شابات انصفتهن الثورة فاستطعن أن يأسسن نقابتهن المستقلة في أواخر سنة 2010 احتجاجا على ما لحقهن من تحرش وإبتزاز وظروف مهنية تفتقد إلى أبسط الشروط الدنيا لحفظ الكرامة والعيش الكريم.
La Marsa : des jeunes militants enlevés, maintenus arbitrairement et condamnés en 24 heures !
NDLR : Nous avons reçu ce message par mail de la part d’une activiste nous informant d’un cas d’agression contre des militants. Nous allons faire suite de l’affaire. Nous avons enlevé toute référence pouvant identifier les personnes en question y compris l’émissaire du message.
Les Patrons Voyous Tunisiens « Délocalisent »
D’après le site « Maghreb-Intelligence », c’est à une véritable saignée de l’économie de ce petit pays, la Tunisie, que l’on assiste. Citant un haut cadre de la Banque Centrale sous couvert d’anonymat, ce sont 1200 patrons/voyous qui auraient ou seraient en négociation avec les autorités marocaines pour « délocaliser » vers ce pays.