L’apocalypse sur le sud du Liban était aussi un essai.

Dans les derniers articles du célèbre journaliste du New Yorker, Seymour Hersh , qui se recoupent d’ailleurs avec la plupart des analyses faites par d’autres journalistes de par le monde, l’apocalypse qui a duré – pour le moment 33 terrifiants jours, on n’aura assisté tout simplement qu’à un échantillon ou un essai. Le journaliste cite plusieurs sources proches de la Maison Blanche, du Pentagone et des services d’espionnage U.S pour conclure que l’objectif final de cet essai serait l’Iran. Évidemment cette conclusion n’est plus un secret depuis quelque temps. Mais les détails rapportés confirment les idées apocalyptiques qui habitent les esprits des usaméricains et des judéonazis. L’argument de Cheyney, le vice président U.S, écrit S.Hersh selon les confidences d’un ancien haut fonctionnaire des services d’espionnage : « ¿Voir comment les israéliens vont-ils résoudre la question. Et s’ils arrivent à atteindre le but ? – Si c’est le cas ça sera magnifique. Et en observant comment les israéliens le font au Liban, ça nous servira pour savoir comment s’y prendre avec l’Iran. »

D’autre part un autre conseiller du Pentagone lui aurait aussi dit : « En manipulant toutes ces informations sur Hezbollah et sur l’Iran, la Maison Blanche est en train de commettre les mêmes erreurs encourues en 2002 et au début de 2003 pour tenter de démontrer que l’Irak détenait des armes de destructions massives. Donc à la vue des résultats atteints par les judéonazis dans leur campagne actuelle, beaucoup de certitudes ne le sont plus et les plans du Pentagone seraient en train de subir de profondes modifications. Un membre des services secrets d’un pays européen écrit Hersh, m’a dit : « Les israéliens sont bel et bien tombés dans un piège psychologique. Les israéliens étaient toujours convaincus de résoudre leurs problèmes avec une main de fer. Mais à présent qu’ils se trouvent devant des combattants musulmans disposés pour le martyr, beaucoup de choses ont changé et ça nécessite d’autres genre de ripostes à trouver ¿Comment voulez-vous effrayer des gens qui sont comme ça qui ne craignent nullement la mort ? Toujours selon des confidences du cercle proche de Cheyney, S. Hersh écrit : « Elliott Abrams, vice conseiller de la Sécurité Nationale U.S a appuyé le plan israélien tout autant que Cheyney. Les deux avaient pensé qu’Israël devait agir rapidement dans ses bombardements aériens contre Hizbollah. Nous avions dit aux israéliens que si vous allez attaquer, nous vous soutenons jusqu’au bout. Mais il nous paraît que vous devriez le faire le plus vite possible, parce que plus vous tardez à le faire, moins de temps vous nous laissez du temps pour évaluer les résultats et adapter nos plans, surtout que Bush tient à liquider la question de l’Iran avant la fin de son mandat. »

Un autre stratège militaire du Pentagone opine, quant à lui, selon toujours la même source : « Nous sommes vulnérables dans la région sur plusieurs flancs. Nous avons discuté des conséquences d’une attaque iranienne o de Hizbollah contre le régime saoudien et les champs pétrolifères et leurs infrastructures. Ce qui préoccupe le Pentagone ajoute-t-il c’est la situation des pays producteurs du pétrole au nord du détroit d’Ormuz. Nous devons prévoir des conséquences imprévisibles. ¿Est-ce que nous serions en mesure d’absorber un baril de pétrole à 100$ ? – En tout cas selon plusieurs sources aussi proches du Pentagone, des services d’espionnage et de la Maison Blanche, il serait question d’inventer un nouveau 11- S, ce qui faciliterait énormément la tâche. Il n’y a pas de doute sur la nature des opérations planifiées et révisées, qui seraient d’une envergure dans l’horreur sans précédent. Dans un article de Michael Chossudovsky de Global Research du 10/08/2006, le plan consiste entre autres à des attaques aériennes à grande échelle, au cours desquelles les deux types d’armes seront utilisées. Les armes conventionnelles et les armes nucléaires tactiques. Plus de 450 objectifs stratégiques sont repérés. Plusieurs de ces objectifs, qui sont très difficiles à atteindre, seraient profondément enfouis sous terre, ne pourraient être détruits avec les armes conventionnelles et la seule option qui reste c’est le nucléaire. Et comme dans le cas de l’Irak la riposte ne serait pas nécessairement conditionnée par une réelle implication de l’Iran dans un tel acte de terrorisme contre les États-unis. Plusieurs hauts gradés des forces aériennes compromis dans la planification sont épouvantés par leurs implications, mais de peur de mettre en jeu leur carrière professionnelle aucun n’ose faire la moindre objection.

Enfin beaucoup d’autres détails sont publiés dans les mêmes articles de Seymour Hersh et dans d’autres organes de presse de par le monde. Avec le dossier nucléaire de l’Iran qui est repris avec plus de force que durant les mois qui ont précédé l’invasion de l’Irak et le faux dossier des armes de destructions massives. Une campagne où se mêlent tous les acteurs dans les rôles définis à chacun, le Conseil de Sécurité, l’Organisation (AIEA) de Mohammed El Baradai, ses cameras de surveillance, ses inspecteurs, les alliés inconditionnels européens habituels avec à leur tête Blair et les mêmes sinistres personnages du côté arabe : L’Égypte de Moubarak, la Jordanie de Abdallah, et, comment non, les Saoudiens. Hersh écrit que l’Administration de Bush a demandé que s’établisse la coalition arabe sous la couverture du sunnisme cette fois-ci. Tout le monde a remarqué déjà depuis même avant les bombardements massifs du Liban que le ministre des affaires étrangères de la famille saoud le morbide Fayçal, comment il avait commencé à agiter le danger chiite. Mais cette coalition, écrit Hersh, était contemplée dans la mesure où les israéliens allaient sortir vainqueurs et Hezbollah totalement défait. À présent et à la vue des résultats au Liban on ne sait pas si on ne va pas amender leur rôle. De toute manière ils en auront toujours un.

Le poids perfide des saoudiens

Nous ne sommes pas aux années cinquante ni soixante, ni soixante dix, mais ni les saoudiens ni leurs complices des régimes arabes actuels ne semblent être au courant du tremblement de terre au sens propre et figuré qui vient de bouleverser toutes les donnes. Les saoudiens après avoir remis à leur ami Chirac, le président français, 4 milliards de dollars, dit-on la valeur d’un contrat d’achat d’armements, ils viennent de remettre un autre chèque de 11 milliards de dollars à leur ami Blair pour la même raison. Quant à Bush, leur intime ami leur « générosité » à son égard est « Hatémide » pratiquement sans limite. Le cas des relations de Bandar Ibn Sultan Ibn Abdelaziz Ibn Saoud mérite, ne ce laisse un court arrêt. Ce monsieur se promène dans le ranch de Bush II à Crawford, Texas ou à la Maison Blanche comme s’il était chez lui. A la Maison Blanche il est reçu avec les égards dispensés à très peu de personnes au monde. Bandar est un des rares personnes qui ont le privilège de s’entretenir avec le président au balcon Truman. Un endroit tranquille à l’air libre derrière les colonnes du portique sud qui jouit d’une certaine atmosphère d’intimité. De tous les temps, tout fait ou évènement historique de grande importance a été le produit d’une conversation détendue dans ce balcon . C’est dans ce balcon que Bandar aurait été mis au courant de la date exacte de l’invasion de l’Irak en janvier 2003. Bien avant Collin Powell, Secrétaire d’État de Bush à l’époque.

Les donations millionnaires de Bandar à tous les membres Bush le père, la mère et le fils pour leurs fondations dit-on sont légendaires. Les saoudiens ont non seulement construit des villes entières, comme Houston par exemple, avec les pétrodollars confisqués par les membres de cette famille et ses innombrables princes, mais selon des propos de la commissaire européenne Emma Bonino, déjà en 2003, plus de 600.000.000.000 de dollars (six cents milliards de dollars) dormaient le sommeil des braves dans les coffres du trésor U.S. et en contre partie ils ont des bons d’échange ! Ce chiffre serait au moins le double aujourd’hui. Et aux dernières informations diffusées dans la semaine du 14 au 20 août 2006 sur Al Jazeera, les États-Unis sont endettés envers plusieurs pays du monde d’un montant qu’on situe en ce moment à plus 34 billions de dollars.

Le cas de Bandar n’est qu’un parmi tant d’autres de ce clan dont le fondateur, Abdelaziz Al Saoud qui a eu vingt épouses reconnues officiellement, qui lui donnèrent quarante cinq fils et un total de cent quatre-vingts descendants mâles. Son fils Saoud Ibn Abdelaziz Al Saoud qui va lui succéder de 1953 à 1964 a, quant à lui, épousé 12 femmes. Il a eu 110 enfants dont 53 mâles. L’extension du Harem va se maintenir jusqu’à nos jours, bien que dans une forme plus moderne, pour certains des fils ou petits fils. Un harem officiel plus réduit à côté d’un autre plus étendu mais occulte. Ce qui fait qu’au moins il y a une demi douzaine d’épouses officielles pour chaque descendance mâle. Reproduire ici tous leurs noms et les noms de leurs progénitures, ça prendrait 26 pages. En tout cas aujourd’hui le nombre de princes et princesses de ce clan se situe à environ 8.000 et avec leurs enfants respectifs on arrive à un total de 15.000 individus. Ils se distribuent plus des 60% que rapportent 10millions de barils/jour. Ce qui fait un revenu annuel minimum pour chacun de plus de 100.000.000 de dollars (Cent millions de dollars).

Tant que ces saoudiens ainsi d’ailleurs que les autres membres des régimes non moins sinistres du Golf, qui doivent aussi accumuler des bons d’échange du trésor U.S du même ordre que leurs grands frères saoudiens ou plus. Pour eux l’essentiel est qu’ils continuent à avoir des propriétés sur toute l’étendue de la planète et particulièrement dans les capitales occidentales, qu’ils continuent à maintenir leurs harems comme dans le passé et à se déplacer dans les avions transformés en salons volants de grand luxe et des yachts de rêve – à coté desquels ceux de Onassis ne seraient que de minables barques de pêcheurs – qui croisent dans les mers et enfin tant que la puissance militaire U.S est en mesure de détruire tout sur la terre, ils ne se font aucun souci sur les milliards ou les billions de dollars déposés dans le Trésor U.S. D’ailleurs avec le système financier mondial actuel, contrôlé par ces institutions sadiques telles que le FMI, la BM ou l’OMC, qui sont épaulées à leur tour par l’énorme puissance militaire de l’Empire, ces personnages ont dépassé le stade des humains courants. Il leur suffit de vouloir pour pouvoir. Ils ne traitent plus avec de l’argent sonnant et trébuchant, ils disposent de beaucoup mieux ; leurs transactions ne se font plus en fonction de calculs de montants d’argent, mais en fonction de larges pans humains qui se comptent par dizaines ou centaines de millions d’êtres, qui existent ou qui vont exister dans le futur, aux quatre points cardinaux de la terre, en décidant de ce qu’il faut qu’ils consomment où comment ils doivent vivre. Ils décident sur qui doit vivre et sur qui doit mourir etc.

Et depuis l’arrivée de la mondialisation, la nouvelle, mais encore plus dévastatrice, forme de colonisation globale, les membres de ce clan, tel que celui que la revue U.S Fortune qualifie comme l’une des plus grosses fortunes du monde, le prince Al Weeled Ibn Talal Ibn Abdelaziz Ibn saoud, l’un des plus « riches » hommes d’affaires dans le monde musulman, avec une fortune personnelle de plus de 20.000.000.000$ (Plus de vingt milliards de dollars) tout en gardant le gros de leurs investissement à l’intérieur des Etats-Unis ou en Occident en général, font un ravage terrible dans les sociétés arabes et musulmanes avec des investissements dans des secteurs les plus parasitaires comme les chaînes de télévisions – ils disent des chaînes de divertissements, comme si à la société arabe ou musulmane, il ne lui manquerait que les divertissements et les loisirs – ou ce qu’on appelle le secteur de la télécommunication. Du pain pour aujourd’hui et de la famine ou pire, pour demain. Le terme télécommunication est un terme pompeux, car il ne s’agit que d’un produit de consommation comme tous les autres, qu’impose l’hégémonie occidentale aux peuples arabes, musulmans et aux autres. Et souvent à travers ces princes saoudiens et leurs acolytes du Golf ou d’ailleurs. Faut-il ajouter que le roi Abdallah Ibn Abdelaziz Ibn Saoud (Roi par la grâce de sa majesté la couronne anglaise), le demi frère du défunt roi Fahd, a pris sa place dans le ranking des fortunes du monde avec presque le triple des 30.000.000.000$ de son prédécesseur décédé en août 2005. Officiellement les membres de ce clan qui sont au nombre de plus de 15.000 princes et princesses ont un revenu annuel minimum de 100.000.000 de dollars (cent millions de dollars d’argent de poche) alors que 50% des jeunes arabes dans la Péninsule sont au chômage et 53% de la population sont toujours analphabètes. Ceci dit d’une manière assez brève sur cette famille ou sur ce clan. Les autres régimes arabes n’ont pas peut être les mêmes fortunes mythiques, mais ils ont le même esprit. Chez Moubarak quatre millions de citoyens résident sur les mêmes lieux de leur demeure éternelle, dans les cimetières !

En 1991 tous ces régimes ont collaboré dans la destruction de l’Irak. Ils feront la même chose lors de son invasion pure et simple en 2003. Les érudits de palais de Riyad, ceux qu’on appelle aussi les savants, avaient justifié avec leurs fatwas le combat aux côtés des talibans contre les soviétiques, par la suite ils ont trouvé des fatwas pour interdire aux sunnites d’Irak de combattre l’occupation. Et à présent ce sont les chiites du Liban qui tombent sous leurs fatwas. On ne peut qualifier les membres du clan saoud ainsi que leurs savants ni d’alliés des chiites, ni des sunnites, mais certainement du diable.

Le projet réel et les différents intérêts des clans.

Bon à présent que veut dire la ligue arabe, ou arabe tout court ? – Eh bien tant que les arabes sont représentés par ces clans composés d’individus qui ne sont arabe que dans la mesure où cette identité ne les engage à rien, de même que pour les musulmans, tant que cette foi ne les engage non plus à rien, Bush, Blair et l’état judéonazis continueront avec leur projet et ils ne sont qu’au début de leur nouveau génocide dans l’histoire, qui a déjà ravagé quatre pays, la Palestine, l’Afghanistan, l’Irak et le Liban. Et avant de partir Bush veut en terminer avec l’Iran et pourquoi pas en même temps la Syrie ? – En tout cas aucun autre pays arabe ou musulman n’est à l’abri. Dans tous ces pays, il y a quelque chose qui ne plait pas à Bush. Son successeur n’aura pas beaucoup de choix que de continuer sur ses traces. D’ici là, les dettes des États-Unis auraient atteint les 100 billions de dollars ou plus et les massacres continueront à être un impératif toujours immédiat. Et quand quelque chose ne plait pas à Bush ou à l’Administration U.S, elle ne plait pas non plus à tous les régimes arabes. Commençons par l’Afghanistan. Les talibans étaient fantastiques pour Bush ainsi que pour les saoudiens et les autres, non seulement ils ont repoussé les soviétiques hors de la région, mais avec cette défaite, l’Union Soviétique est morte. Et quand ils ont perdu l’amour de Bush, eh bien tous les ont relâchés. On connaît la suite. L’Irak était aussi chouchouté par tous, parce que à l’époque (1980-1991) Saddam Hussein était épaulé par l’Administration U.S. Et tous étaient de son camp. Mais quand il a rompu avec l’Administration U.S, tous se sont mis du côté de Bush. On connaît bien la suite. Leur prochaine proie à part l’Iran s’appelle la Syrie. D’ailleurs le père de l’actuel président syrien, en 1991, était bien du côté de Bush dans sa guerre de récupération du Koweït. Ce qui se passe dans cette partie du monde arabe se répète dans les autres régions arabes. Bref la devise serait, sauve qui peut. Et pour être sauf, il n’y a pas mieux que d’être l’ami de Bush et faute de cette amitié, l’amitié d’un moins puissant. Des régimes d’une telle espèce ne peuvent avoir de projet quelconque. Ils n’ont rien à proposer à leurs peuples. Ou si, la misère. N’importe lequel des peuples arabes, objectivement, serait beaucoup plus proche de Hugo Chavez que de n’importe quel autre régime arabe. Ce n’est pas parce que le Venezuela se trouve géographiquement proche de lui, mais parce que Chavez incarne les mêmes idées que lui dans la lutte contre les monstruosités que dictent au monde Bush et compagnies. L’existence de 22 régimes arabes qui obéissent séparément à Bush ou à Blair ou à Chirac condamne irrémédiablement les peuples à la misère. Le Venezuela d’avant Chavez, s’appelait le Venezuela saoudite pour les caractéristiques similaires de misères, de maladies, d’analphabétisme et de tous les maux sociaux qui règnent dans le royaume des Saouds, alors qu’un clan moins homogène que celui des Saouds, mais aussi efficace pour se répartir la richesse du pays qui est le troisième producteur de pétrole du monde.

Dans ce contexte quelle est la fonction finale de la Ligue Arabe ? – Depuis sa fondation en 1945, elle n’a pas avancé d’un seul iota la cause, ni d’une région, ni de l’ensemble des régions arabes. Par contre si qu’elle a créé des postes de travail pour un grand nombre de « hauts fonctionnaires » et a réduit par conséquent le taux de chômage au sein de cette élite particulière. A part le fait de préparer des dossiers et des études sur la lamentable situation générale du développement humain dans la société arabe, elle n’a jamais été en mesure d’arriver à la conclusion que le réel développement de la société passe par l’unification des efforts, des richesses, des moyens propres du monde arabe, le tout fondu dans un projet commun propre. Envers les uns, disons les régimes pétroliers, elle est d’une méprisable complaisance et envers les régimes « pauvres » elle se dérobe derrière une sournoise compassion. Allez comprendre les sentiments de soumission et de servilité de Amrou Moussa, le Sécrétaire Général, quand il est en compagnie de l’un de ces pervers ministres ou chefs pétroliers et ses sentiments de prépotence quand il est en présence des autres, surtout s’ils sont de Somalie, du Soudan ou de la Mauritanie.

Finalement cette institution arabe a pour vocation de vider cette identité de tout sens constructif. Et ainsi elle confirme toutes les aberrations et contradictions actuelles. Elle consolide chacun de ses membres dans les frontières physiques et morales, ou comme il plait à certains, elle les consolide chacun dans sa souveraineté, la souveraineté de chaque clan, car parler de souveraineté aujourd’hui à l’ombre de la hydre U.S ça relève d’un surréalisme insolite.

Donc la Ligue Arabe n’a, aussi bien que les clans, aucunprojet réel qui justifierait son existence et par conséquent elle veille à la santé des intérêts de ces clans. Et faute de projet commun, forcément ces saoudiens, koweitiens, émiratis ou en tout cas tous les clans nantis qui peuvent aussi exister dans les autres régions arabes ou musulmanes, attachent énormément d’importance à leurs privilèges qu’ils camouflent bien derrière ce qu’ils appellent leur « souveraineté ». Ils ne se soucient guère que pour leurs intérêts. Ce qui implique des alliances et des protecteurs. Dans la mesure où l’État judéonazi implanté en Palestine, constitue un rempart pour leurs intérêts, il n’y aucune raison de lui afficher une animosité quelconque. Tout au contraire, ils en sont ravis. Enfin de compte ces clans ne peuvent que comploter en permanence contre les peuples. Et les clans pétroliers – par la force des considérables sommes d’argent entre leurs mains – constituent dans leur semble un ennemi potentiel et sont en guerre ouverte contre les peuples. Ils détruisent tout et empêchent toute construction autour d’eux. Car dans toute réalisation aussi modeste soit-elle, ils y voient un danger qui les menace et qu’il faut absolument détruire. Il est vrai que dans les conditions atroces dans lesquelles on se trouve avec d’un côté, l’hégémonie extérieure terrible et la terreur de ces clans à l’intérieur, le seul projet qui reste devant les peuples, c’est celui de la résistance active. Il n’est point étonnant que ces clans réagissent avec tant de férocité contre toute sorte de résistance.