Grâce à Wikileaks, les très riches heures de la corruption au Maghreb s’enrichissent de révélations à répétition sur les turpitudes de régimes en place. Pour être différents dans ses formes, la corruption est la fatalité commune des régimes maghrébins. Après l’Algérie et le Maroc, et en attendant d’autres câbles compromettants, la divulgation de plusieurs longues dépêches des diplomates impériaux en poste à Tunis décrivent par le menu les mœurs des dirigeants du pays. La tonalité en est très grinçante.
Si un certain dédain pour l’administration algérienne apparait en filigrane des mémorandums diplomatiques et si les critiques contre la prévarication royale au Maroc se situent sur le registre de la déploration, la peinture des mœurs des cercles dirigeants la Tunisie est carrément méprisante. De ce point de vue, le compte-rendu daté du 27 juillet 2009 par l’ambassadeur américain d’un diner chez Sakher El Materi, gendre du Chef de l’Etat est un morceau de bravoure. L’ironie mordante de l’ambassadeur devant l’étalage de luxe de la résidence de l’homme d’affaires n’est pas seulement la réaction choquée d’un diplomate de haut rang devant l’ostentation d’un parvenu. La condamnation par l’ambassadeur est sans appel. Détail glaçant mais qui a du faire sonner quelques oreilles au Département d’Etat, le gendre du président Ben Ali possédant un tigre enfermé dans une cage de sa mirifique demeure l’ambassadeur ne peut s’empêcher de souligner que cela évoque le lion que possédait Udaï le fils de Saddam Hussein…La relation de ce diner est une peinture au couteau des travers d’une gouvernance qui affectent l’économie tunisienne et qui en obèrent l’évolution.
Ce qui est à vous est à moi
La mise en ligne concomitante par Wikileaks de plusieurs documents relatifs à la Tunisie permet de faire un pied de nez à la chronologie Bien que plus récente, elle est datée de juillet 2009, la narration à la Somerset Maugham de l’Ambassadeur, peut servir de toile de fond à un rapport beaucoup plus technique du phénomène de la corruption en Tunisie. La très révélatrice dépêche du 23 juin 2008 intitulée CORRUPTION IN TUNISIA: WHAT’S YOURS IS MINE (Corruption en Tunisie : Ce qui est à vous m’appartient) est un rapport détaillé des déclinaisons tunisiennes de la prédation. S’il avait été signé par des opposants politiques ou par une ONG, ce texte aurait été taxé de philippique outrancière et d’attaque politicienne contre le régime de Tunis. Le mémorandum est un tour d’horizon et une synthèse des turpitudes attribuées à l’entourage du Chef de l’Etat mais également de la corruption qui, d’après les diplomates US, gangrène l’administration tunisienne. L’ambassade américaine à Tunis passe en revue dans ce long rapport (près de 3000 mots) les frasques des entourages et la mise en coupe réglée d’une partie substantielle de l’économie du pays. Aucun secteur ne semble échapper à la convoitise des privilégiés qui utilisent l’administration comme bon leur semble pour obtenir ce qu’ils désirent. Les magouilles (le mot est utilisé à plusieurs reprises) concernent l’immobilier, le foncier mais également les opérations financières publiques (comme la privatisation de la Banque de Tunisie). La frénésie d’accaparement que déplore les diplomates épargne cependant les Investissements étrangers, c’est bien la seule frontière qui les arrête.
Le règne des voyous ?
Le rapport est percutant et n’hésite pas à nommer les choses par leur nom. Les pratiques délinquantes qui se multiplient amènent naturellement l’auteur du rapport à s’interroger, ce sont ses termes, sur le règne des voyous. Les rédacteurs des rapports jusqu’à présent mis en ligne – il pourrait y en avoir d’autres – ne prennent pas de gants pour détailler un phénomène que tous les tunisiens connaissent mais qu’ils craignent d’évoquer publiquement. La corruption est « l’éléphant dans la pièce », un énorme animal que tout le voit et subit mais dont personne n’ose parler. Ce qu’ils décrivent n’est pas seulement un paysage consternant au plan de la morale et des mœurs des gouvernants mais, plus ce qui est plus préoccupant, un facteur de ralentissement de l’évolution économique de la Tunisie. Pour les américains, la corruption exacerbe les tensions sociales et crée un climat plutôt malsain dans un contexte d’inflation et d e chômage élevés. Mais le problème est dual, à la fois politique et économique, l’opacité qui entoure les transactions et la voracité des privilégiés du régime freinent la dynamique d’investissement des tunisiens eux-mêmes. Plutôt que placer leurs capitaux dans le secteur productif, trop voyant où « on » pourrait leur imposer de céder des participations, les entrepreneurs investissent dans l’immobilier et le foncier dans le but de mettre leur argent en sécurité. A terme et malgré le flux des IDE, la prévalence de la corruption pourrait mettre à mal la légitimité du régime tunisien fondée sur l’amélioration des conditions de vie et la croissance économique.
Un modèle menacé ?
Ce mémorandum sonne un cri d’alerte devant la dérive d’un système construit autour de familles régnantes et d’un réseau c’allégeances qui priment le droit. Au delà de toute autre considération, les diplomates estiment que le « miracle » économique tunisien risque d’être mis à mal par les tares de ceux qui conduisent les affaires du pays. Et la menace pourrait bien venir non pas des couches sociales les plus défavorisées et exclues mais bien de ceux qui sont à l’origine de la dynamique tunisienne et des succès du pays sur le front de la croissance. Les signaux détectés par les diplomates américains, le refus de rapatrier leurs fonds, le désir de délocaliser manifestés par certains hommes d’affaires, traduisent l’exaspération croissante de la classe des entrepreneurs lassée de courber l’échine devant des puissances qu’elles méprisent. Le modèle tunisien ne serait-il pas aussi exemplaire que le FMI se plait à le dire ?
Écrit par Saïd Mekki
Maghreb Émergent
on va voir ce que va faire ben ali apres tout ce micmac il ya pas que les tunisiens qui sont au courent mintenant le monde entier sait par qui la TUNISIE est dirigee LA MAFIA tunisienne pire que la MAFIA CICILIENNE
on va voir ce que va faire ben ali après tout ce micmac il ya pas que les tunisiens qui sont au courent maintenant le monde entier sait par qui la TUNISIE est dirigée LA MAFIA tunisienne pire que la MAFIA SICILIENNE
il faut voir ce que vont faire les tunisiens avec leurs élites.Le régime a déjà choisit la contre attaques contre wikileaks et les méchants jaloux de la réussite tunisienne dans le domaine social,économique,politique et tout quoi…….
MUD WILL STICK EVEN ON THE UMPERMEABLE REGIMES WITH THICK HIDES. DIRT MIXES WITH DIRT,WATER MIXES WITH WATER. This is a dedication to the jounalist held in sfax jail and whom i can’t recollect his name.
Also to all journalists that dared against all odds to expose the dirt on immoral regimes and their supporters forever grateful to their courage and conviction for a fairer and better world. all our respect and gratitude.
THE DAMNED SHORES: EL HARRAGAS EL HARRAGA BURNS and BURNS HIS BRIDGES TO GET AWAY FROM EL BLED.
Chances his luck the moment he puts his foot in the safina. You can,t stop him,he had enough from bledtit el bled. He has no say in the bled,he has no way and no one to turn to, all babs are closed or seem to.
The dark clouds of the unknow are hovering over head,reminding them of a documentary about tibet showing vultures circling the sky awaiting monks to throw pieces of dead human body as an offering,a last gester,act of generosity and a purification from attachement to what was once held dearly and proven to be not worthy at the end of a long suffering. once their feet on the boat ,the journey of doom just begun. they didn’twan’t to face that doomed shores in case they get cold feef and put an abrupt end to a dream.
They can’t even face the goodby of their dear. now they enter a realm no fortune teller woud dare deal with. A dream or a nightmare,a thin line seperate the two. although left a beautiful shores to the majority of harragas still a damned shores and who else magnified it other than the caids we got from the gutters.
ya7ya ben ali
La forme complète le fond, qu’en est il de la langue de Molière, votre charabia est écœurant, la politique que vous prétendait défendre se retourne miraculeusement contre vous, et s’avère que c’est plutôt la votre que vous défendez. Rien ne voile le comique d’un simulacre de Leader politique qui se déchausse pour mettre la casquette d’un amateur de langue, arriviste et prétentieux pour le peu qu’il représente. Il faut nettoyer la cour de ces charlatans qui empestent la ville par leurs tournures apprises et répétées à tout bout de champs comme des perroquets à qui on avait appris de roter. Il vaut mieux garder sa principale caractéristique d’animal de compagnie, avant qu’il ne soit trop tard et que vous serez remplacés par d’autres fantoches qui ne sont autres que le reflet d’eux-mêmes
Bonjour Le Zen, à qui s’adresse ce commentaire qui, il faut le dire, bien qu’il fasse honneur à la langue de Molière, manque un peu de clarté…?
jai honte detre tunisien
mort a ben ali et a sa famille
Zen constate les erreurs de langue étrangère mais oublie minutieusement le contenu riche d’enseignements sur Momo bin Zibla et Co… Zen est donc un Bou-Jedi d’une Basse-cour de rats dont le chef s’appelle ZABA!
Un conseil yé 7ssan va brouter ailleurs Tu pues de la gueule et ca se sent !
PS Tu devrais te relire avant d’écrire tes chiures yé BHIM ” que vous prétendait” yé Bghal c’est comme ca qu’on l’écrit ? ET ca donne des leçons sur la langue de Molière! 9assawéte wou barra!!! Malla chléka…
A FRIENDLY FOOTY MATCH BETWEEN TWO CROOKS, WIFES OF 2 ROOTHLESS THIEVES WITH THE RESULT Irrelevant.What we know is the public of teir respective counties are the real loser. the palestinians not for lack of trying but tunisian duped by the head clown presiding coach and own lack of fight or motivation. We know what leila stands for…? Money,money,money,…………..m
slm
franchement c un pays de battar ils deteste les islamistes et ils aiment ke nos soeur et nos femmes se mettent nue c une catastrophe mais de toute façon ils vont rendrent des comptes au jours de la resurection c sur ce bas monde n’ai qu’un moment de jouissance on verra bien la fin de ce jolie bas monde
tunis toujour çava