Depuis la chute du régime, et les observateurs s’inquiètent des faits suivants :
– Les membres des comités secrets continuent à avoir accès aux informations privées des citoyens
– Les têtes dirigeantes de l’ancien régime, encore en liberté, sont en train de réorganiser le fonctionnement des comités secrets.
A l’époque de Ben Ali, chaque ville et chaque région avaient un comité secret, qui n’avait aucun lien avec le ministère de l’intérieur. Les participant à ces comités ont eu accès à des privilèges économiques qui leur ont permit par la suite d’autofinancer leurs activités.
Le rôle de ces comités étaient de semer la zizanie entre les familles, surveiller le courrier postal et les lignes téléphoniques de personnes cibles, surveiller les progrès et les ambitions de la population –surtout de certains de ses membres- et enfin mettre des bâtons dans les roues ses personnes ainsi que de leur entourage et enfants.
Tout ceci avait pour but de soumettre les gens, de contrôler leurs évolutions et d’arracher leur allégeance de force. Ces fantômes travaillent dans plusieurs secteurs économiques et administratifs du pays, ils sont souvent issus de milieux sociaux élevés : de l’éducation, de la santé, du droit, et des affaires. Ils se cachent dans des clubs et organismes locaux proches du pouvoir local pour influencer leurs décisions.
Malheureusement, ces gens continuent, aujourd’hui, même âpres la chute de Ben Ali, à avoir les mêmes privilèges d’accès à l’information. De plus, ils sont en train de se structurer, de manière autonome, pour garder le pouvoir local entre leurs mains.
Le meilleur exemple de cela se trouve en la ville de Hammamet. Cette ville est le centre névralgique qui gère les comités secrets de toute la Tunisie et dernièrement des observateurs sur le terrain mis en évidence des activités douteuses dans cette ville. En effet, des anciens lieutenants du régime de Ben Ali, encore en liberté, sont entrain d’organiser des rencontres secrètes dans cette ville.
La question que je pose maintenant est : C’est quoi leurs buts ?
Est ce qu’ils veulent organiser des groupes mafieux pour assassiner des gens ? Est ce qu’ils veulent organiser la distribution des armes dans la société civile ? Est ce qu’ils veulent s’emparer comme d’habitude du pouvoir local ?
Je demande donc au gouvernement transitoire de Tunisie de donner des ordres fermes pour que l’accès au courrier des gens ainsi que les écoutes téléphoniques ne soit permis qu’à que sous mandat du ministère de l’intérieur. Je demande aussi au gouvernement transitoire de limiter le rayon de déplacement des anciens lieutenants, encore en liberté, de Ben Ali.
Il est clair que cette phase transitoire est dure, parce que ceux qui étaient au pouvoir ne voudront pas lâcher facilement, mais des mesures préventives et fermes auront pour résultat de fermer les portes à tous ceux qui rêvent encore de l’époque de l’impunité de Ben Ali.
Sadri Sarray
Pitié pas de théorie du complot, c’est contre productif et inutile
Quelles sont vos sources, vos preuves?
Un peu de sérieux SVP
Je ne donne pas mes sources, parce que je vais mettre la vie de plusieures personnes en danger, mais tous ce que j’ai dit est vrai. et par consequent je demande a la surete nationale de prendre ce que je dis au serieux et je demande qu’un travail minutieux soit fait pour dementeler les cellules secretes de Ben Ali.
Ok, mais quelles sont vos sources et les faits qui attestent tout cela??
[…] This post was mentioned on Twitter by Nawaat de Tunisie and daubynoelle , fury. fury said: Twitter: Tunisie: Comment éviter le pire ? » Nawaat de Tunisie – Tunisia: Nawaat: Tunisie: Comment éviter le pir… http://bit.ly/eXlOKs […]
Pas serieux du tout: eliminer les comites et placer l’espionnage telephonique dans les mains du Ministere de L’Interieur c’est comme je l’ai deja dit: Nommer Dracula a la tete de la banque du sang ou mettre le renard en charge du poulailler – Un autre Gouvernement Policier?
C’est le Ministere de La Justice qui doit etre en charge d’autoriser ou refuser l’ecoute telephonique.
Les cartes sont entre les mains des politiques:
Je ne doute pas de vos révélations mais je pense que ce genre de message ne peut que rajouter le sentiment d’insécurité que les restes de Ben Ali veulent établir depuis son départ.
Quand je parle des restes de la racaille qu’a laissé l’ancien régime derrière lui, je pense a certains services de police et une bonne partie du RCD.
Deux problèmes différents: le premier se règle au niveau de l’état et c’est ce qu’on attend du gouvernement.
Le deuxième consiste à “dissoudre” ce parti parasite de Ben Ali et revenir au PSD de Bourguiba comme le propose Kamel Morjane avec le PSL! pourquoi pas!
Une fois c’est deux brèches métrisée je pense qu’on pourra à ce moment là être confient de l’avenir.
Il ne faut pas lâcher l’affaire maintenant! c’est une question de vie ou de mort à mon sens.
Vive le peuple.
ce gouvernement transitoire ne represente que ceux que vous avez mentionné ya si sadri et les milices du RCD sont encore presentes pas seulement dans les villes et les regions mais partout dans tous les quartiers, les cafés, les bains maures et toutes les institutions civiles et gouvermentales.
il faut savoir que ce cancre s’est repondu dans tout le corps de ce pays, que la majorité de ce peuple est plus ou moins coupable de colloboration avec le pouvoir de benali.
je vous assure que si l’ancien president n’a pas quitté le pays ils l’aurons choisi pour les gouverner de nouveau.
Malheureusement la majorité des tunisiens ne sont pas encores pret a se liberer et comme vous le savez les tunisiens sont considerés comme un peuple idiot ( CHA3B JABANE ) et comme on dit chez nous ” ba3bous il kalb 7attouh 40 sna fil gasba” le reste vous le savez.
KHOBZ+MA et TOUT CES TECHNOCRATES COLLABORATEURS et Lles INTELLECTUELS LA
je suis loin de mon pays et malgré que je suis si fière de cette révolution “miraculeuse” qui a donné un gout de liberté à chaque arabe ,la preuve ce qui se passe en Égypte et toutes les décisions prises par les dirigeants du monde arabe qui ont sentis que c’est contagieux, tout ça ne m’empêche pas de m’inquiéter pour l’avenir de mon pays avec tout ces rumeurs et différents dangers externes et internes tel les pions de RCD CE CANCER qui demande des efforts de chaque citoyen libre et surtout les jeunes c’est votre avenir et votre sang qui a coulé,il faut imposer vos droits à travers des comités dans chaque quartier,chaque région comme ce que vous avez fait pour se protéger contre les milices ,organisez-vous à travers vos propres moyens et guidez -vous sans tomber dans l’anarchie,demander un contact avec les organes de pouvoir et présenter vos suggestions ,l’important c’est faire face à ces comités secrètes qui jouent avec votre avenir et l’avenir de notre pays.Grâce à vous on a goutés le sens de liberté ,on est si fière de notre pays comme jamais,il ne faut plus jamais reculer et tomber dans l’égarement ou permettre aux maudits de nous voler notre liberté,notre chér pays.
Beaucoup de messages postés ici commencent souvent par…des rumeurs cours sur une soi-disant….il parait que….blablabla…!
Ceux qui restent du régime de Ben Ali vont bien entendu vouloir continuer leur activités crapuleuses, on n’est pas dupe, mais faudrait être un peu plus objectif quand on fournit une info, connaître son origine et surtout sa véracité faute de quoi, elle aura pour effet l’amplification du doute et des angoisses vis-à-vis de ce gouvernement transitoire.
comme la revolution a eté suprimé,vous avez suprimé mon message !
So u can f… yourselves !!!
Le Président Yadh ACHOUR vient de désigner le 28 janvier 2011 les Membres de la Commission Nationale Supérieure de la Reforme.
Le 28 janvier dernier, Mr Yadh ACHOUR avait désigné les Membre de la Commission Nationale Supérieures de la Reforme qui a été chargée à travers la nouvelle composition du Premier Ministre Ghannouchi du 27 janvier dernier, d’élaborer des projets de lois visant la modification de l’ensemble de la législation du Régime de Ben Ali et d’entreprendre l’élaboration d’un projet de Constitution tunisienne.
Depuis quelques semaines, Yadh ACHOUR avait affirmé qu’il écarterait de la composition de sa Commission les personnes qui ont soutenu Ben Ali à se présenter en 2014, ainsi que les personnes qui ont participé sous l’époque de Ben Ali à la modification de la Constituion tunisienne ou à la rédaction de certains textes législatifs.
Malheureusement,M.Yadh ACHOUR n’a pas tenu du tout ses promesses puisque les Membres de sa Commission sur la Reforme qu’il vient de désigner, sont d’emblée des personnalités complices du Régime de BEN ALI, en majorité des Professeurs de Droit qui enseignent, soit à l’Université de Droit et des Sciences Politiques de Tunis, soit à la Faculté des Sciences Juridiques, Politiques et Sociales de Tunis.
On releve parmi les Enseignants de Droit Public qui enseignent à la Faculté des Sciences Juridiques, Politiques et Sociales de Tunis et qui font partie de la Commission de la Reforme ,les membres suivants :
1- Mohamed Salah BEN AISSA, Professeur de Droit Public,
2- Slim LAGHMANI, Professeur de Droit Public,
3- Ghazi GHRAIRI, Professeur de Droit Public
4- Hafidha CHAKIR, Maitre de Conférence de Droit Public,
5- Mounir SNOUSSI, Maître de Conférence de Droit Public
Egalement, on relève les Enseignants de Droit Public qui enseignent à l’Université de Droit et de Sciences Politiques de Tunis et qui font également partie de la Commission de la Réforme , les Membres suivants :
1- Farhat HORCHANI, Professeur de Droit Public,
2- Moustapha ben LATAIEF, professeur de Droit Public,
3- Mohamed Chafik SARSAR, Maître de Conférence de Droit Public,
A ces 8 Membres qui sont des Enseignants de Droit à Tunis, il convient d’ajouter :
1- Mohamed Ridha JENAYEH,Professeur à la Faculté de Droit de SOUSSE,
2- Asma Nouir, Maître Assistante de Doit Public Faculté de Droit des
Sciences juridiques de Jendouba
Egalement Sadok MARZOUK, un Avocat près la Cour de Cassation fait partie de ces Membres de la Commission de Reforme.
Deux autres Membres seront désignés par le Ministère de la Justice provenant du Conseil d’Etat et de lAdministration judiciaire.
En tout, la Commission Nationale Supérieure de Reforme Présidée par Yadh ACHOUR comprendrait 12 Membres dont un Membre est nommé Porte-Parole de la Commission, en l’occurence Ghazi GRAIRI.
On remarque que la majorité des Membres proviennent de l’Université de Tunis.
Il n’est pas sans souligner, le rôle que ces Enseignants de Droit ont excercé sous le régime de Ben Ali dans la révision de la Constitution tunisienne en 2002. D’autre part, la relation qui existe entre ces Enseignants font qu’ils se connaissent très bien et sont politiquement engagés depuis 1987 jusqu’à la chute de Ben Ali dans la même ligne politique dans la défense du régime de BEN ALI !
Les Enseignants de Droit Public qui enseignent à la Faculté des Sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis ont été longtemps considérés par BEN ALI comme son élite intellectuelle, puisqu’ils ont été regroupés à enseigner dans l’Université du 7 novembre, que le Président BEN ALI avait en toute pièce créée le 13 novembre 1987, par la loi N° 83-87 et qui est devenue en 2000, l’université du 7 Novembre de Carthage mais qui a changé d’appelation le 22 janvier 2011 pour devenir l’université de Carthage.
En effet, c’est dans cette Université du 7 Novembre que les intellectuels de Ben Ali ont été dépéchés pour faire partie de ses enseigants dans l’optique de défendre son Régime lors des concours, des Commissions de recrutement, des colloques, des préparations de projets de lois (Presse, Partis politiques, révison constitutionnelle, Code électoral, etc…)
Ont fait partie de ces Enseignants de l’Université du 7 novembre, les enseignants suivants :
1-Yadh Ben Achour qui a assuré même la fonction de Doyen 1993-1999, et qui a été élevé sous le Régime de Ben ALi au grade de Commandeur de l’Ordre de la République en Juillet 1990. Sans oublier que Yadh Achour avait été désigné par Ben Ali comme Membre du Conseil Constitutionnel de Tunisie durant la période 1988-1992. Egalement, Yadh ACHOUR, a assuré en 1987-1988 sous le régime de BEN ALI la fonction de Membre du Conseil Economique et Social. Yadh ACHOUR est aussi Membre fondateur de l’Académie Internationale de Droit Constitutionnel (A.I.D.C.)de tunis, présidée par Abdelfattah AMOR, l’actuel Président de la Commission Nationale sur l’établissement des faits relatifs aux malversations et à la corruption. L’A.ID.C. regroupe des Enseignants de Droit Public considérés comme l’élite intellectuelle de BEN ALI qui ont servi lors des révisions de la Constituion de 2002, lors des Colloques sur les Religions et le dialogue des civilisations. On trouve dans l’A.I.D.C. des enseignants étrangers comme Michel Prieur, Troper, F.Delpérée,etc…
Yadh ACHOUR a lui-même assuré l’enseignement dans l’A.I.D.C.
D’autres Membres de la Commission sur la Reforme proviennent de l’Université du 7 novembre à l’exemple de Slim LAGHMANI.
Cet enseignant Slim LAGMANI était étudiant et assistant de Droit et c’est Yadh ACHOUR qui en Juin 1990 était Président du Jury de la soutenance de sa thèse : “Le Discours Fondateur du Droit des Gens”.
La thèse de Slim LAGHMANI avait été récompensé par BEN ALI en lui attribuant le Prix de BEN ALI
Aujourd’ui, Yadh ACHOUR vient de recruter son étudiant Slim LAGHMANI pour faire partie des Membres de la Commission Nationale Supérieure sur la Réforme ! Depuis que Slim LAGMANI a obtenu son Doctorat de Droit en 1990 sous la Présidence de Yadh ACHOUR, Slim LAGHMANI a rejoint rapidement l’élite intellectuelle du 7 novembre. Slim LAGHMANI enseignait à l’Université du 7 Novembre et il était promu rapidement au grade de Professeur de Droit Public… IL dirige le Laboratoire de Droit Communautaire et relations Maghreb-Europe, sans toutefois avoir la formation nécessaire en Droit Communautaire…Slim LAGHMANI faisait partie des Membres du Conseil Scientifique de l’Université de DROIT du 7 Novembre 1987, Conseil Scientifique qui regroupe 7 Membres dont Sana ACHOUR (toujours le chiffre 7 est présent)! qui est la La soeur de Yadh ACHOUR. Egalement le frère de Yadh ACHOUR Rafaa ACHOUR enseignait dans cette Université de droit du 7 novembre où on retrouve l’élite intellectuelle de BEN ALI.
Slim LAGHMANI a soutenu la candidature de BEN ALI lors des élections de 2004 et a même plaidé la révision constitutionnelle de 2002…
D’autres enseignants de Droit font partie de la Commission sur la Réforme tel que Farhat HORCHANI qui a l’époque de BEN ALI a connu toutes les promotions. Farhat HORCHANI enseigne à l’Université de Droit et des Sciences politiques de Tunis. Il est Membre du Conseil scientifique de l’Académie de Droit Constitutionnel de Tunis, où se trouve les idéologues de BEN ALI. Il a été Directeur du Département de Sciences Politiques 1999-2005, et Vice-Doyen de la Faculté de Droit et des Sciences politiques 1993-1996…Ces fonctions ont été excercées sous le régime de BEN ALI avec l’approbation de BEN ALI car ces fonctions ne peuvent jamais être attribuées à des personnes n’ayant pas une fidèlité à BEN ALI.
Bref, aujourd’hui après la chute de BEN ALI, ces Enseignants de Droit ont retourné leur veste et passent pour des révolutioonaires du 14 janvier 2011 et veulent encore dessiner l’avenir du Peuple tunisien comme ils l’ont fait dans le Passé, à travers la Commission Nationale sur la Réforme !
Mounir Ben AICHA
–
SHORT OF PUTTING FIRE IN TO THE INTERIOR MINISTRY OR BLOWNIG IT UP
BY DYNAMITE THE PUBLIC WILL STILL SUFFER.
HUNG THAT GHANNOUCHI?. HIS AS CRIMINAL AS BEN ALI
THAT APPLIES TO MBAZZA HE IS AS IMPLICATED.
PUT MORJANE IN JAIL HE WAS LINKED TO THE RATS,ON WHAT AUTHORITY
HE WANTS TO GO BACK TO BOURGHIBA OLD SYSTEM THAT GAVE ZIBLA,
ANOTHER DECOY FOR THE RCD TO REFORM.
NO NO NO TIME TO DISH SOME REAL PUNISHEMENT OR THE REVOLT
IS GONE INTO SMOKE?.
Rien de neuf sous le soleil si je comprend bien, bienvenu en politique!!! Non mais sérieux vous croyez qu’ils vont lâcher le morceau aussi facilement!!? La révolution a enlevé les clefs mais les serrures n’ont pas été changées!!
Je me souviens de cet état policier dans lequel il suffisait d’être étranger pour être repérer, aborder et séquestrer à des fins d’enquête par cette police( c’est du vécu).
Les comités, ce sont des groupes mafieux, ils veulent s’emparer du pouvoir local et si tu n’obtempères pas, ils ont les moyens de te faire obtempérer.
Perso, quand je serai à Tunis, si il y a un représentant de ces comités qui me “branche”, je le fume et je l’enfume!!!! J’ai aussi les moyens de les faire valser.
Toutefois le mieux, le must, la crème de cette révolution payée au prix fort, serait de s’en débarrasser…UNE BONNE FOIS POUR TOUTE.
Les écoutes téléphoniques nous ont été imposées durant de longues années. Maintenant ça suffit !
Comme dans tous les pays démocratiques, et c’est le cas actuellement dans notre pays, seul le magistrat ( donc la justice ) est habilité à ordonner des écoutes téléphoniques dans des situations juridiques extrême.
Vive la Tunisie indépendante, libre et démocratique.
Je ne doute pas un instant de la véracité de ton article !! Il est IMPOSSIBLE que la vermine prédatrice pillant et violentant le peuple sans vergogne depuis au moins 23 ans ait soudainement renoncé à être maitresse de tout en laissant les autres comme esclaves. Le Gvt de ” transition” ne suffit absolument pas!! Il faut maintenir la mobilisation des JEUNES et des TRAVAILLEURS dans les comités de quartiers et de villes ou de facultés car vous allez voir sinon le danger de mort ressurgir avec la vermine policière benaliste et les milices de l’Oligarchie. La direction centrale de l’UGTT a trahi le mouvement bien sur en acceptant de sieger avec Ghannouchi le benaliste et son conseiller qui était deja celui de BEN ALI !! Il faut que les sections combattantes éjectent la direction pourrie de l’UGTT. Direction qui a tout fait pour enrayer la Revolution avant d’être emportée par le flot. Une nouvelle direction issue des combattants doit prendre l’UGTT en mains car la presence de cette centrale dans le Gvt est une arme redoutable POUR LA VERMINE BENALISTE.
Bon, je décide aujourd’hui d’être optimiste! le nouveau ministre de l’intérieur, dans son débat sur Hannabal hier soir, m’a paru sincère, je crois que ces gens du gvt transitoire font leur mieux, il n’est pas du tout sur qu’en les changeant par d’autres ceux la feront mieux. Ceci dit, la vermine du RCD , les “9awwéda” comme on les appelle chez nous, ne vont pas lâcher prise facilement, que croyez vous?: on leur enlève la poule aux oeufs d’or, ils se battront avec leurs dents s’il le faut!, après la révolution, il fallait s’y attendre, surtout qu’on veut épurer les organismes de l’état de l’intérieur: une manœuvre d’une complexité et d’une difficulté considérables, qui en plus est, prend du temps.
Cette vermine du RCD est comme le chiendent, vous connaissez?cette mauvaise herbe, la meilleure façon de s’en débarrasser est de l’étouffer,(par une bâche! :) ) lui couper l’oxygène, car sinon ils ya toujours des bourgeons dans les racines qui pousseront à la moindre goutte d’eau. Ces arrivistes, une fois qu’ils ne seront plus rémunéré pour leurs “loyaux” services, disparaîtront d’eux même.Tout ce que j’espère c’est qu’après les élections, le nouveau gouvernement ne fera pas pousser une espèce mutante de chiendent!
Vive la Tunisie, Vive la liberté!
Je répond à Noura.
Avec tout le respect que je te dois, ce n’est pas en regardant Hannibal tv ou une autre que tu sauras que ce qui se passe n’est qu’une mise en scène.
Toutes ces chaînes sans exceptions sont à la solde du pouvoir comme moyen de propagande, je peux te citer des centaines d’exemples. D’ailleurs, rends-toi compte par toi-même en étant plus critique.
Ces chaînes sont contrôlés et il est par conséquent évident et logique que les intervenants paraissent sympathiques et sincères.
C’est une réelle mascarade et les soi-disant coups de gueules dans ces débats sont montés de toutes pièces.
On répète la scène avant l’émission. Et pendant l’émission on veille à bien contrôler les propos des personnes qui interviennent par téléphone, dès que celle-ci aborde un sujet non souhaitable, le présentateur soit couvre son discours en parlant en même temps ou fait passer la parole à quelqu’un sur le plateau.
Je t’invite à vérifier par toi-même.
Je ne suis pas de votre avis, un complot organisé avec ces moindres détails, si vite après les derniers évènements, une complicité de toutes les chaines, je doute fort.Aussi bien les journalistes que les gens du peuple, on a tous besoin de liberté, tout le monde a souffert, et je vous assure que les journalistes sur ces chaines ne se feront pas esclaves volontairement de ce nouveau gvt de transition, car c’est inconcevable, ni involontairement car ce gouvernement transitoire est en lui même fragile, nouveau, avec une durée limitée et des pouvoirs limités.Je trouve que ces chaines de télé locales font de leur mieux pour couvrir les évènements. On est tous novices en démocratie, on apprend comment ça marche, on savoure la liberté avec méfiance, ce qui est légitime, et même nécessaire, il faut garder toujours un oeil vigilent.Une image me vient en tête, on est tous comme une bête forte(ce n’est pas péjoratif) qu’on a emprisonné, maltraité et privé de nourriture, quand tout à coup, elle se rend compte qu’elle est plus forte que son persécuteur, elle le mort et le chasse…en sortant dehors librement, elle ne peut s’empêcher de regarder tout le temps à droite et à gauche…en mangeant, elle ne peut s’empêcher d’être en alerte de peur qu’on vienne lui prendre son repas…Notre mémoire collective va garder le souvenir de la douleur, la privation de la liberté, la maltraitance politique, la persécution…et croyez moi, un peuple pareil, avec une telle mémoire est invincible, aucun gouvernement ni chef d’état ne se risquerait à le persécuter encore. Demandez à ceux qui apprivoisent les chevaux, ils vous diront que les plus difficiles à soumettre sont les chevaux déjà blessés par d’anciens propriétaires…la mémoire de la souffrance est une arme fatale.
Bien sur, ce sont justes des images pour vous faire parvenir mon point de vue. Bien entendu, le rapport entre le peuple et son gouvernement ne doit pas être un rapport de force: dominé-dominant, mais plutôt un rapport de continuité: chacun fait ce qu’il faut pour le bien être de tous….quoi que ce rapport de force dans l’exercice du pouvoir est tout un chapitre, complexe et philosophique…(lisez Nietzsche…)
Complot /
Le complot!
Je ne vis pas en Tunisie mais dans un pays démocratique depuis des années. La démocratie je la vis tous les jours, je sais ce que c’est.
J’aimerais tant que vos souhaits se réalisent pour notre pays qu’on aime.
Mais vous ne devez pas ignorer que ces gens là ont beaucoup à perdre en laissant le pouvoir. Ces gens n’ont pas d’état d’âme, c’est une organisation criminelle et ils feront tout pour se réapproprier ce pouvoir. De plus le nombre impressionnant de personnes susceptibles d’être mouillées, jugées et condamnées ou exilées fait que rien que pour ça, ils ne lâcheront pas.
Quant aux journalistes et autres marionnettes de la télévision, ils sont près à tout pour garder leurs privilèges, c’est les mêmes, ils l’ont bien fait pendant Ben Ali pourquoi pas maintenant.
Les élections ! Si elles auront lieu ! Si elles ne sont pas soumises à un contrôle international et de l’onu, bonjour les dégâts, vous pouvez faire une croix dessus, c’est retour à la case départ.
J’ai dernièrement écouté une émission de radio sur la révolution qui a chassé Baby Doc de haiti il y a 30 ans. Des gens évoquaient la période suivant son départ, l’atmosphère d’espèrance et de joie extraordinaires qui règnaient alors. Des temps nouveaux commencaient.
Mais assez vite les choses se sont gatées. Des vengeances ont eu lieu, la violence a pris le pas. Et l’on sait où en est Haiti aujourdhui
Je crois qu’il faut garder l’esprit pratique et rechercher à remplacer l’ancien système par un système qui fonctionne.
Mettre les irrécupérables à l’écart, mais ne pas rechercher la justice à tout prix, même si cela peut sembler dur à avaler. La justice n’est pas quelque chose d’abstrait, elle sert à réguler les relations entre membres d’une société. Quelle serait l’utilité d’une justice destructrice de cette société?
L’épuration telle qu’elle a été conduite en France après la libération me semble un bon modèle, sans aller jusqu’aux pelotons d’exécution toutefois.
Je pense aussi au sentiment d’impuissance et de frustration que peuvent ressentir la jeunesse. Ce sentiment s’est accumulé depuis des années et peut générer une violence extrème. Peut être n’y a il rien à faire au fond…
Néanmois, chaque fois que nous ressentons la rage et l’envie de revanche nous gagner, pensons à Haiti.