Aujourd’hui, le gouvernement vient de faire une faute grave, une faute très grave.
Aujourd’hui plus que jamais, le temps n’est plus à la réflexion angélique, le temps est à la rupture. La rupture avec les réflexes d’un temps révolu, d’un temps où celui qui trône sur la casbah a toujours raison, d’un temps où celui qui tient la matraque a le droit de faire peur à un peuple opprimé, un peuple martyrisé, un peuple dont le droit le plus fondamental qu’est l’expression de sa souveraineté est bafoué.
Nous étions conscients que la lutte pour notre liberté et notre dignité venait juste de commencer un certain 14 Janvier et que nous aurons à faire face aux vrais sacrifices dans les prochains mois, mais voilà que nos démons du passé ressurgissent, que ceux qui se sont autoproclamés comme uniques constructeurs de l’avenir ont sonné l’arrêt de la récréation et nous sortent encore une fois le chantage de la matraque.
Nous avons appris des erreurs du passé, nous avons appris de nos anciens que l’on ne peut faire confiance aux chambellans des dictateurs pour nous donner la démocratie, nous avons appris que la liberté ne se donnait pas mais qu’elle se prenait, parfois, toujours, par le don du sang. Nous avons appris de ne plus jamais donner des chèques en blanc.
Le peuple Tunisien, depuis qu’il est tunisien, et même avant, a toujours fait preuve de tolérance, de pragmatisme, de patience, mais ce n’est pas pour autant un peuple naïf. Si ce peuple s’est tu pendant si longtemps, c’est tout simplement parce qu’il pense à l’utilité de chaque goutte de sang versée pour une noble cause. Nous ne sommes pas des enragés, nous n’avons jamais été des jusqu’au-boutistes, mais aujourd’hui l’heure est grave, notre révolution est prise dans l’étau des cabinets noirs, notre révolution est menacée.
Ahmed Mestiri a su dire non à Bourguiba, mais surtout à des chiens enragés qui n’acceptaient pas que leur mainmise sur le pays puisse passer par les urnes. Ahmed Mestiri a su convaincre et a gagné, mais les chiens du sérail ne lâchent pas facilement. Quand ces chiens se sont sentis menacés, ils font appel au même Mestiri qui rend toute initiative démocratique crédible, il a su convaincre et a gagné, mais les chiens du sérail ne lâchent pas facilement. Quand le nouveau brigadier tente de se rendre crédible par les urnes, il fait encore une fois appel au même Mestiri, cet homme accepte encore une fois, en compagnie d’autres hommes valeureux, de faire épargner au pays un bain de sang, mais les chiens du sérail ne lâchent pas facilement. Et voilà que nous sommes en 2011, voilà que nous avons perdu plus de 40 ans de notre vie et nous sommes toujours au même point.
Mais cette fois, plus que jamais, nous n’accepterons plus les chantages du sérail, nous n’accepterons plus les menaces des donneurs de leçon, nous n’accepterons plus de déléguer aux anciens tortionnaires et aux suppôts des anciens tortionnaires le droit de s’approprier unilatéralement de la chose publique.
Citoyens nous sommes, et nous avons bien l’intention de le faire savoir au monde entier. Citoyens nous sommes et nous avons aussi bien le droit que n’importe qui de sauver notre révolution.
A l’état actuel des choses, la sacralité des textes tunisiens tient uniquement à la moralité de ceux qui les détiennent. Nos institutions ne sont pas encore au niveau des attentes du peuple et tiennent uniquement à l’intuitu personae de celui qui en est provisoirement garant. Nous n’accepterons donc pas de nous taire sous prétexte de légitimité. Il n’y aucune légitimité quand ceux qui nous gouvernent nous sont imposés par la force des choses. Nous accueillons ainsi avec toute la bienveillance du monde l’idée d’un conseil de sauvegarde de la révolution.
Légitimité vous dites ? Je vous réponds que dans ces temps de la traitrise, du complot, ces temps de la honte, la légitimité est à celui qui a souffert, celui qui a donné sa liberté pour la notre, celui qui a sacrifié sa vie pour la notre, la légitimité est à celui qui reste vigilant et honnête politiquement.
Le message de Mestiri est clair, plus de confiance aveugle, plus d’angélisme et plus de chèque en blanc.
Devant l’impossibilité d’une transparence poussée à l’extrême de cette chose horrible qu’est le gouvernement de transition, nous avons besoin d’un contre pouvoir. Si vous ne voulez pas d’un gouvernement de la rue, il faut accepter une structure de vigilance, une structure, qui, s’il est vrai n’arrivera jamais à représenter tout un peuple, parviendra tout de même à le représenter davantage durant cette phase décisive.
La révolution ne se fait pas tous les jours et je ne veux risquer de voir son idéal s’évaporer par cette chose de transition qui n’a pas été capable d’annoncer sa feuille de route. Et nous ne lâcherons pas, nous n’allons pas nous résigner encore une fois.
Si demain, la force démocrate m’appelle pour manifester le droit pour un conseil de sauvegarde de la révolution, je serai au premier rang.
Le blog de Mohamed Madhkour
Oui, et nous notre Gouvernement Provisoire ne dit pas un seul mot à cet Ambassadeur Boillon peu délicat envers notre journaliste; notre Gouvernement provisoire ne souffle pas un seul mot au sujet des massacres de centaines de Libyens et se poufend en lamentèles pour le meurtre du prêtre polonais (que je condamne aussi et sans appel bien évidemment) validant ainsi le deux poids deux mesures que nous détestons tant; notre Gouvernement provisoire a essayé de nous flanquer 19 Walis RCDistes; notre gouvernement provisoire semble fâché et contrarié quand il s’adresse à nous; notre Gouvernement provisoire n’a pas trouvé mieux que 3 ministres Atugistes liés à des intérêts franco-français, dont celui du tourisme et du commerce qui démarre en sous-traitant un site internet à une agence louche et surtout peu professionnelle; ce ministre qui accepte que l’argent des contribuables tunisiens ainsi que des orphelins, orphelines, veufs et veuves, que cet argent atterrisse entre les mains d’une agence de com proche de l’UMP et j’en passe. NOUS SOMMES EN PLEIN SURREALISME
Je fais partie des Tunisiens qui se sont dits: patience, donnons-leur le temps pour la passation. Mais la passation exige des nerfs, du courage, de la transparence absolue, dans le genre un point de presse quotidien, des ministres nickel du point de vue intégrité et rjouliyya….
Oh, Dieu, Ya Rabbi, sois clément envers notre Patrie
Vous invoquez dieu, c’est votre affaire. Mais il vaut mieux prendre les devants et ne pas laisser faire le hasard sinon ce que la Révolution a chassé risque de revenir au galop. Et là vous pourrez invoquer qui vous voulez, ça ne vous sera d’aucun secours.
“Un conseil de sauvegarde de la révolution”, oui, mais un Gouvernement bis, avec les pouvoirs suprêmes(constitution, lois….) NON, et surtout pas avec les rébus de la politiques tunisienne, UGTT en tête!
[…] This post was mentioned on Twitter by Nawaat de Tunisie, tunisiancityzen, tahark, dalibjewi, essafi amine and others. essafi amine said: #Tunisie : L’appel d’Ahmed Mestiri » Nawaat de Tunisie – Tunisia: http://bit.ly/fq1KSd via @addthis #sidinouzid […]
Brabbi ya si ahmed barra or9od… Tu va pas te racheter une conduite sur le dos de notre révolution… Ou est ce k’il voit les matraques, le MI a juste avertit pr un quelconque débordement… Fech ya7ki hedha, il veut juste le pouvoir… C’aux jeunes de prendre la relève, haya fi9ou, les vieux se dechirent le pouvoir et a7na fel west…
Il est clair que la confiscation de la Révolution est en route, entre des mains aussi instruites par une longue expérience de servitude et de dictature. Elle le fut depuis le premier jour, et, sans intervention de la “rue” comme ils disent -“citoyens” écorcherait certaines langues-, les Fri’a, Morjane, et les autres seront toujours là, pour mieux préparer le retour, pour mieux prendre leur revanche, et tous ces gouverneurs ercédistes chassés par les populations.
Mais le peuple, tenu à l’écart par le gouvernement provisoire, commence à s’essouffler, et se trouve dirigé, de plus en plus, vers de faux problèmes. Et puis, il y a une autre urgence, la reprise du travail, et d’une vie économique régulière. C’est la séquence vitale, pour cette révolution.
Il est d’une urgence extrême que ce Conseil de la Révolution soit institué sur les bases les plus larges, et non pas par auto-désignation, même à partir de partis, d’organisations et d’associations reconnus.
Des forums, des associations, ont été mis sur pie, partout dans le pays, en deux ou trois jours. Pourquoi ne pas partir des quartiers, des municipalités, des régions pour un premier une élection de délégués qui éliront à leur tour ce conseil ? Cela peut ne pas dépasser une semaine. Le conseil élu aura dès lors une légitimité reconnue et pourra assurer pleinement sa surveillance.
Répétons-le encore, ce gouvernement, sans minimiser ses difficultés, les pesanteurs auxquelles il doit faire face, n’inspire pas confiance. En tous cas pas beaucoup. La non dissolution de RCD, des deux chambres, la permanence de l’ancienne haute magistrature, sous prétexte d’une légalité de façade, une constitution violée et re-violée, et que la Révolution a rendue caduque dans les faits.
Ce gvt provisoire ne peut etre representatif de la demande de la Revolte Tunisienne. Ghanouchi s’entete a rester au pouvoir et la question que je me pose est “pouquoi veut-il rester au pouvoir?”.
Les ex collabo de la dictature ne peuvent en aucun cas etre les batisseur de la rupture…
Apres la Grande Guerre Charles de Gaulle a fait table rase de la France de Vichy Collaboratrice qui s’est vendu au Nazisme et a sa barbarie par avidité du pouvoir…
Aussi il est inconcevable est innacceptable en l’honneur des marthyrs et de la crédibilité de cette Révolution que le peuple accepte de laisser les traitres et ceux la meme qui ont travaillé avec Ben Ali usurpé la révolution.
Il est necessaire de batir un ordre nouveau avec une constitution nouvelle qui fasse la Rupture avec l’ancien Régime despotique.
Le garant de cette Rupture doit etre notre héroique Armée qui a déstitué le despote et qui maintenant a pour devoir d’etre aussi la gardienne de cette révolution et de mettre en place une assemblée constituante ainsi qu’un véritable gouvernement de transition qui ne soit ni dirigé par aucun des anciens sbires du despote et de sa clique.
Oh yeah they won’t let it go never ever! We have to take it by our own hands as it should be.
People have to self-organize in every corner of the country and get them out one by one. Otherwise they are starting to be comfortable and will stay as the previous ones did.
Let see the facts: they were supposed to
1- Be TOTALLY TRANSPARENT, nothing happened! the media are still in the hands of the old “dogs” broadcasting the same old messages of “le baton et la carotte” :)
2- HAVE A CLEAR PLAN OF ACTIONS with CLEAR TIMELINES for its execution. Nothing yet??? The worst is that they are not even intelligent enough to show some sort of strategy but the crucial part is that they are still in power by manipulations and intrigues as they used to
3- GOVERN TEMPORARILY but they are emitting laws and decisions as if they were there to stay!
In short people have to go and act instead of being “patient” and resilient. There is no revolution without action and hard work.
Le principal ennemie de la révolution Tunisienne est la France, qui a soutenue de façon inconditionnelle l’ancienne dictature et qui cherche maintenant a s’ingerer de plus belle dans les affaire interne de la tunisie sous pretexte de ‘nous épauler’ a construire une démocratie (qu’elle a d’ailleurs tenté d’avorter avec l’affaire MAM)pour truquer les elections et tenter de mettre au pouvoir sous couvert d’elections truquée une nouvelle marionnette…
Les tunisiens doivent se méfier des français qui sont en tunisie en tout sauf en amie…
Il ne cherche qu’a défendre les appels d’offres truqué que leur a octroyé le traitre benali et sa clique de peur qu’un nouveau pouvoir se mette en place en Tunisie dont la vocation serait de défendre serieusement les interets des tunisiens.
La france n’a rien a gagner d’une vrai révolution tunisienne encore moins d’une démocratie qui signifierait impacterais ces interet
Le peuple Tunisien doit etre vigilant avec les français et revoir ses partenariat pour nouer des nouveau plus sains avec les autres puissances tels que les états unis ou l’asie… par exemple..
La Tunisie = un marché très convoité
http://www.europe1.fr/International/La-Tunisie-un-marche-tres-convoite-423367/
On a deja , et a mainte reprise , pendant les dernieres semaines avertit que ce gouvernement de merde est entrain de rober nos jeunes de leur revolution , on a avertit qu’ils sont entrain de gagner du temps , pour que peut etre on oubli notre revolution , et on a appeler a ce que le peuple en general et les jeunes en particulier proteste sans arret contre ce nouveau-ancien regime , on a avertit que Ben Ali est partit , mais pas le Benalisme , et encore on dit que tant qu’il n’y a pas de communication , tant qu’il n’y a pas de constitution , tant qu’on a pas un nouveau president elu democratiquement par le peuple , tant qu’on a encore le meme parlement et chambre de jeune deputes , tant que les gouverneurs sont nommes et pas elu , alor on n’a pas bouger un millimetre d’ou on a etait avec Ben Ali , les demandes de notre peuple sont denier par la nouvelle herarchie de Mbazaa et Ghannouchi et tout ceux qui sont derriere la scene manipulant les doits de la politique .
voila je le dit encore une fois de plus : la Tunisie a besoin d’un nouveau sang et de nouvelles visages pour qu’elle puisse jouer un role important tant sur la scene locale ou regionale ou internationale , mais ces joueurs qu’on a sur terrain maintenant ne peuvent plus courir , d’ailleur ils boitonnent , et ils ont perdus le respect de tout le monde vus qu’ils ne veulent pas admettre qu’ils ne sont plus competitifs , et par egoisme et arrogance.
alors voila on vous demande de quitter on vous a bouer on a fait des demonstrations contre votre presence dans le terrain.
quittez quittez quittez , ou bien vous allez quittez a la meme maniere que votre maitre.
vive la Tunisie.
Je partage fortement le point de vue exprimé par M.Ahmed Mestiri, un homme d’expérience qui voit très bien comment le gouvernement provisoire truffé de pro-Ben Ali, de Rcdistes, de manipulateurs , de simulateurs et de dissimulateurs dont l’objectif principal est d’étouffer la révolution tunisienne et les aspirations démocratiques du peuple tunisien et sa jeunesse avant-gardiste et exemplaire.
Le gouvernement provisoire illégitime qui semble dans une apparence de faiblesse et incapable d’utiliser aujourd’hui la force pour mater les manifestations, comme c’était le cas avant le 14 janvier en assassinant avec un sang froid des citoyens pacifiques, utilise désormais un arsenal de méthodes de répression plus raffinées et sournoises pour faire affaiblir l’élan du peuple et sa détermination à bâtir une Tunisie libre, démocratique et solidaire: Pour le gouvernement provisoire, les fins justifient les moyens. Complots, manipulation, dissimulation, gestion organisée de la confusion, désinformation, brandir la menace du chaos, de l’insécurité et de l’instabilité économique sont des moyens parmi d’autres utilisés par le gouvernement provisoire pour contrer le succès de la révolution.
Trois commissions nationales illégitimes instituées par le dictateur Ben Ali avant sa fuite fonctionnent suivant des méthodologies absurdes, des modalités opaques et mystérieuses, dont l’output ne ferait sans doute que protéger et cadenasser légalement avec un langage codé les privilèges des privilégiés au détriment des aspirations démocratiques légitimes du peuple tunisien. Tout porte à croire qu’il s’agit Hold up légal qui se réalise sous les yeux comme une comédie théâtrale digne d’Hollywood. Le comble de cette comédie est lorsque nous avons vu Si Amor Abdelfattah exhiber, après un mois depuis la fuite du tyran, les trésors de la Caverne d’Ali ZaBaba. Ne s’agit-il pas de la dissimulation pour se faire une crédibilité ou une légitimité?
En tant qu’optimiste.
le seul point positif que je tire de la découverte de la caverne de cet argent volé au tunisien(ne)s est le suivant : Le peuple tunisien doit utiliser cet argent qui lui appartient pour organiser de façon autonome la transition démocratique et pour bâtir la Tunisie de demain. Le peuple tunisien est majeur et vacciné et pourra sans aucun doute grâce à son intelligence, sa maturité et son sens élevé de la responsabilité réaliser sereinement cette transition sans avoir besoin des 13 millions d’euros promis par Mme Ashton de l’Union européenne ou de l’aide d’autres gouvernements étrangers. Nous éviterons ainsi toute forme d’ingérence ou d’interférence des diplomaties étrangères, lesquelles assortissent toujours leurs aides de leçons à suivre et de conditions à satisfaire par celui qui reçoit l’aide.
Le combat et lutte doivent continuer et doivent se renouveler quotidiennement pour que cette révolution donnera naissance à une Tunisie démocratique, libre, fraternelle, juste, et digne.
Merci et respect aux jeunes qui nous donnent aujourd’hui la liberté et l’espoir de bâtir une nouvelle Tunisie prometteuse d’un avenir radieux pour tous les tunisien(ne)s
Merci Monsieur Mestiri, merci pour votre appel qui doit être lu et connu par tout le monde
Brahim Meddeb
Professeur universitaire au Canada
Ne soyons pas dupe et aveugle en même temps!
La dictature organise le vide politique, qui est ensuite utilisé pour déplorer l’absence d’alternative ou de leader politique « évident », ce qui « contraindrait » à soutenir « l’ancienne gouvernance » en place… Voilà ce que c’est quand une révolution commence à piétiner .
Le rôle de ce gouvernement pour moi c’est de traduire les demandes légitimes du peuple en actions, réelles, correctes, et surtout transparentes , Il faut rompre avec les habitudes passives et résignées et prendre les devants…
Le gouvernement actuel n’est que provisoire , en manque de légitimité et il ne doit en aucun cas se comporter comme le patron autoritaire qui décide de tout sans en référer à personne . La Tunisie a connu ça et cela s’appelle la dictature. Il ne faut pas que ça recommence, à aucun prix.
Le 1er ministre devrait être la première personne à interroger sur les exactions de l’ancien régime. Il est le mieux placé pour nous renseigner sur tous les faits : privatisation à bas pris des entreprises publiques , commission des marchés etc. …c’est du ressort de sa tutelle et de sa responsabilité , pourquoi il n’a jamais condamné un ces actes ? pourquoi la Commission nationale d’enquête sur les affaires de corruption et de malversation piétine ? subit elle des pressions , très probablement !
confiance et amour mon peuple pacifique ,pas question de haine contre qui que soit la tunisie est libre et bientôt sera vraiment démocratique notre révolution ne va pas échouer on a gagner avec une marche d’amour pacifique une révolution propre qui réunit tous;ne laisser personne vous divisé .
Bonjour,
S’il doit y avoir un conseil de sauvegarde de notre belle révolution, et il me semble nécessaire, il ne doit en aucun cas revenir à de vieux clous ou à une certaine “élite”. Ce sont ceux qui ont FAIT la révolution qui doivent l’instituer et dire avec qui ils veulent travailler pour sauvegarder la révolution. Sinon Bouazizi et les autres martyrs seraient morts pour rien ou, plutôt, pour de petites réformes que même le dictateur ben ali, s’il était intelligent, aurait pu faire.
Notre révolution a pris tout le monde de court: l’Occident tout comme nos “élites” et autres idéologues. Ils sont comme assommés et tous bégaient. Or l’Histoire, la vraie, celle que savent faire les révolutionnaires, est en marche et ne bégaie pas, elle! Non, M. Mestiri, vous êtes bien gentil, mais un peu de décence s’impose. Nous ne sommes plus sous Bourguiba. Ben Ali, sur lequel vous vous êtes tu pendant son règne, s’est enfui…Les jeunes qui ont FAIT la révolution sont dans un monde que vous ne connaissez pas, un monde plein de rêves et des désirs qui ne sont pas seulement d’ordre économique ou social. Non, c’est un autre monde où il y a un télescopage contradictoire entre différentes volontés, un peu -pour utiliser des concepts religieux- comme oscillant entre désir licite et désir illicite. La contradiction est forte en ce moment et nos jeunes ne savent à quel “saint” se vouer. Mais sachez que ces contradictions sont nécessaires et les jeunes qui ont FAIT la révolution et qui nous donnent l’impression de ne savoir à quel “saint” se vouer, sauront, grâce à leur imagination, les dépasser pour instaurer un monde, une société où il fait bon vivre. Alors, ne venez pas, “élites” et autres idéologues, perturber cet élan révolutionnaire. Tout au plus, pourriez-vous l’accompagner…à condition que les jeunes qui ont FAIT la révolution vous le demandent.
juste une précision, j’ai juste repris à mon compte la consigne de Mestiri et lu dans son expérience politique les défis de demain, j’ai peut être fait du tort à cet homme qui nous a juste demandé d’être vigilant. pour le terme décence, je reste tout de même un peu choqué, vous ne croyez pas que vous vous trompez de débat et de cible. je suis bien d’accord que l’élite doit être humble et ne pas se comporter en donneur de leçons (consigne à faire appliquer par tout le monde d’ailleurs), mais pour ma part, en tant que jeune, j’essaye d’entendre aussi bien l’élite que les demandes du citoyen lamda pour la construction de notre avenir, et je m’excuse de vouloir participer à la construction de cet avenir.
pour terminer, je vous remercie Si Tahar, pour votre contribution, ça fait toujours du bien de se faire chauffer les oreilles (même si je ne crois pas que je sois directement visé), ça permet de rester terre à terre et toujours vigilant. Merci
Bonsoir Si Mohamed,
Bien sûr, vous n’êtes nullement visé. Toutefois, je suis désolé si je vous ai un peu choqué, comme vous dites, en utilisant le terme décence à l’endroit de M. Mestiri.
Vous ne lui avez fait aucun tort en publiant son appel et je ne crois pas l’avoir agressé en utilisant le terme plus haut. Du reste, vous n’avez pas à vous excuser de chercher à participer à la construction de l’avenir de notre pays. C’est tout à votre honneur.
Ce qui m’énerve dans cet appel et plus généralement dans la posture de certains de nos “intellectuels”, c’est la facilité qu’ils ont à vouloir s’approprier, et à peu de frais, ce qui ne leur appartient pas. Et M. Mestiri n’est peut-être pas le pire. Ils sont là à déblatérer des sottises, ou, si vous préférez, à échafauder des programmes, comme pour “civiliser” la révolution, un peu à l’instar des chrétiens ou des occidentaux qui cherchaient à “civiliser” les “sauvages” ou les “bons sauvages”. Alors que, pour le cas de notre révolution, les “sauvages” ne sont pas ceux qu’on croit! Les jeunes qui ont fait la révolution n’ont que faire de cette “mission civilisatrice”; ils auraient même des leçons à donner à notre “élite”, puisque nos jeunes ont fait la révolution et notre “élite” pas. Et c’est la raison pour laquelle j’avais conclu ma première intervention en demandant aux “intellectuels” et autres idéologues de ne pas chercher à perturber ce bel élan révolutionnaire. Tout au plus, pourraient-ils l’accompagner…à condition que les jeunes qui ont FAIT la révolution le leur demandent.
Continuez à écrire et merci de rester vigilant.
Cordialement,
Tahar
Tahar, Mr Mestiri n’est peut-être pas le pire, il est le père de la démocratie en Tunisie. Son intégrité ne souffre d’aucune tâche. Mr Mestiri est une mémoire vivante et une expérience de grande valeur qui pourrait et voudrait adosser cette révolution. Nous avons besoin d’hommes comme lui pour nous éviter beaucoup de pièges..Il a eu l’occasion et la sollicitation maintes fois de prendre le Corrupt-Express mais il a refusé. Ça lui a coûté une longue solitude.. C’est qu’elle coûte cher, l’intégrité, et la dignité est le lot des Hommes libres. Rien n’est plus rassurant pour moi que de voir cet homme sur la scène aujourd’hui. Il n’attend rien, il le fait pour nous et pour la Tunisie. Sans le peu d’hommes et de femmes comme lui, de quoi serions-nous fiers? de Ghannouchi?
Il est le père de ses enfants, et s’il a essayé d’enfanter la démocratie alors ça été une fausse couche.
C’est une personne honnête, intègre et un opposant parmi les oposants. Il n’a pas été le plus militant.
tout a fait d’accord avec whatever
M. Mestiri a déjà déclaré qu’il ne visait aucun poste politique,nous avons besoin de lui et de son expérience.Des hommes comme lui il n’en reste pas beaucoup
Mr Mestiri ne vise aucun poste mais saute au premiers rangs dès la première occasion.
Vous voulez un “conseil de p de la revolution” ? Ok!
Donnez un seul exemple là ou un organisme pareil a pu vraiment protéger la revolution : Iran? Lybie?…
Le GVT n’est pas légitime parcequ’il n’est pas élu, nous sommes tous d’accord, mais est ce que ce conseil sera légitime? Hammami, Nasraoui, Rahmouni,… Je ne me rappelle pas avoir voté pour vous!!!
Nous n’allons pas quand même renvoyer un GVT pour donner les pouvoirs les plus étendus à Hamma Hammami, Radhia Nasraoui et compagnie…
Une “gauche” composée de quelques figures qui se considerent porte parole du peuple. J’ai vu Mr Hammami à la télé et, excusez moi je ne lui conferrerai même pas la mission de protéger un gamin.
Nous nous posons tjr la même question : qu’ a fait le GVT depuis le 14/01?
Cette question qui est, à mon avis, malsaine. Le nouveau GVT a commencé “son travail” le 28/01 (rappelez vous bien) et non pas le 14/01. Depuis cette date, les grêves ont éclaté dans le pays : revendications salariales, sociales…
Le jour ou la rue s’est un peu calmée, les “caravanes” ont commencé à affluer pour demander le départ du GVT.
Jeudi et vendredi 13/01 et 14/01 j’étais dans la rue, j’ai réclamé haut et fort la liberté et la dignité. Le 14/01 nous n’étions que 10000 ce jour là. Aujourd’hui 10 Millions s’auto-proclament defendeurs de notre révolution, parlent au nom du peuple et se donnent le droit de se prononcer sur la légitimité de tel ou autre organisme.
@Fehmi Thkil:
Mr Mestiri est considéré par la scène politique tunisienne comme le père de la démocratie en Tunisie et c’est un fait (je n’ai , a part un profond respect, aucune affiliation avec lui), je ne sais pas si vous êtes très jeune mais personnellement je suis contemporain de l’époque des fameux cartons verts devenus rouges, du temps de Bourguiba.. Ce fut la première expérience de “multipartisme” en Tunisie, on connaît la suite.. sans verser dans le “militantisme”.
@Nlco:
Vous êtes un peu égaré dans les définitions et l’Histoire. Tout ce qui contient le mot révolution ne pointe forcement pas vers la Libye, l’Iran ou la Chine.. il n’y a comparaison que si les acteurs et le contexte (historique, géopolitique,..) présentent des similitudes: ce n’est pas le cas. Il y a une différence entre un conseil de sauvegarde de la révolution et une assemblée constituante élue..
Lisez ce qu’écrit le Doyen Sadok Belaid:
POUR L’ÉLECTION IMMÉDIATE D’UNE ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUANTE
PS: vous dites “Mr Mestiri ne vise aucun poste mais saute au premiers rangs dès la première occasion”
Je ne vois pas de quels rangs vous parlez ?? ne le confondez-vous pas avec ce Chebbi et autres qui ont sauté dans le premier gouvernement RCD alors que l’avion de Zaba n’avait pas atterri encore?
Cher si Tahar,
Je partage votre point de vue. J’ai plus confiance dans les compétences des jeunes tunisiens et tunisiennes pour prendre le leadership dans la mise en place du Conseil national pour la sauvegarde de la révolution et de prendre la place qu’il faut pour mieux organiser la suite des événements en vue d’ abattre la dictature incarnée aujourd’hui dans un gouvernement provisoire illégitime, trois commissions nationales illégitimes et des forces occultes. Ces trois instances cherchent de façon organisée et structurée à faire avorter la révolution. Il ne faut pas sous-estimer leur faiblesse malgré la nature provisoire de leurs mandats, car ces trois instances sont à la fine pointe en matière de contre-révolution.
À mon avis, le succès de la révolution dépend de l’action combinée des toutes les forces vives (jeunes et moins jeunes, femmes et hommes, pauvres et moins pauvres…). orientées vers une mission commune : tous ensemble, solidaires, unis, orientés collectivement et méthodiquement pour abattre ce régime despotique. Sur ce point, la coopération, c’est-à-dire travailler ensemble et orienté vers un objectif commun me paraît fondamentale. Le succès de la révolution permanente ou ininterrompue par étape dépend de la coopération. De même les loups chassent en meute pour abattre la proie, laquelle est impossible à mettre à terre par un loup chassant individuellement, de même les forces vives doivent s’unir et travailler ensemble pour abattre le régime tyrannique, un régime faible dans son apparence,mais plus fort qu’on le pense.
Cher ami, en ces temps de brasiers rouge vif, l’heure n’est pas au vedettariat des jeunes ou des moins jeunes, des intellectuels ou des moins intellectuels, etc. L’heure est à la solidarité, à l’ouverture à toutes les forces vives et à l’organisation méthodique. Comme vous le savez, « une révolution emploie plus de temps à se terminer qu’à se préparer. »
Enfin, j’ose croire que votre discours s’adresse aux caciques et ex-caciques, aujourd’hui se proclamant plus révolutionnaires que les révolutionnaires, et aux membres de l’opposition ayant accepté des petits sièges au pouvoir et qui refusent l’instauration du Conseil de sauvegarde de la révolution. J’ose aussi croire que votre discours ne s’adresse pas aux tunisiennes et tunisiens qui s’associent spontanément à la révolution et souhaitent vivement que le rêve d’une Tunisie libre et démocratique devienne une réalité.
La révolution, laquelle n’est pas terminée, car le régime est encore en place, a besoin d’être inclusive et ouverte à toutes et à tous qui ont à cœur le rêve de vivre libres et dignes
Pour terminer, je vous propose deux citations :
« Il est plus agréable et plus utile de faire l’expérience d’une révolution que d’en écrire »
« L’argile la plus fondamentale de notre œuvre est la jeunesse. Nous y déposons tous nos espoirs et nous les préparerons à prendre le drapeau de nos mains. »
Au plaisir de vous lire !
Brahim Meddeb
Bonjour Si Brahim, bonjour tout le monde,
Dans mes interventions, ici et ailleurs, je parle d’une certaine élite et, bien évidemment, je m’interdis de généraliser. Il se trouve, néanmoins, que cette “élite”, même minoritaire, c’est elle qui mène la danse, grâce à sa grande visibilité et à sa maîtrise du verbe. Verbe souvent creux et s’inscrivant dans une logique de récupération, mais ça risque, hélas, de marcher!
J’ai toujours salué la spontanéité de la révolte qui est devenue révolution. Et, justement, c’est cette spontanéité qui semble le plus désorienter nos “intellectuels”. Et comme ils ont horreur d’être pris de court, je les vois courir ici et là pour nous fournir leurs “explications” de la révolution, “explications” qui frisent parfois l’indécence et le déni de révolution.
Je profite de cette petite intervention pour dire à Si Amjad Ghazi qu’il a parfaitement raison de nous mettre en garde contre le “jeunisme” et je voudrais lui dire que je n’en fais pas. A priori, notre révolution a besoin de toutes et de tous. Le problème, c’est que “certains”, parmi les plus visibles et les plus influents, ne me donnent pas l’impression qu’ils ont besoin de cette révolution, tellement ils ont hâte d’en finir avec elle… Et c’est cela le drame. Mais -note positive et optimiste- ce drame s’amenuise de jour en jour tellement la vigilance de mes compatriotes est grande! Vive la Révolution. Maintenons le le cap, mais avec plus de vigilance.
Bonjour Si Tahar,
Je vous remercie pour votre réponse que j’ai bien appréciée. Je suis d’accord avec vous concernant cette “élite”, même minoritaire, laquelle a une forte capacité de nuisance au soulèvement populaire tunisien. Cette élite constitue le bras de pensée idéologique et de propagande du régime du régime en place. Grâce au verbe, à la rhétorique et au klem ellin madhoun bizibda, cette minorité pensante cherche à introduire un système de conditionnement au sens de Pavlov de la population et à justifier la servitude du passée, une servitude déguisée aujourd’hui et présentée dans un contenant new look comme du vieux vin dans une nouvelle bouteille.
J’ai confiance dans l’intelligence du peuple tunisien et de sa jeunesse avant-gardiste qui renouvellent quotidiennement la pratique révolutionnaire et démasquent le vrai visage de la dictature et de son élite pensante.
Au-delà de la plus grande vigilance qui s’impose, la libération exige aussi une organisation méthodique et une conscientisation accrue du plus grand nombre à la cause de ce soulèvement populaire historique en quête de dignité, de démocratie et de liberté. Cette cause doit être appropriée et intériorisée et devient l’intérêt général du peuple et du pays.
Il faut tirer des leçons des soulèvements tunisiens de 1978,1980, 1984 et du coup d’Etat de 1987 et d’autres expériences (Mai 68 en France, l’automne 68 en Italie, etc.) dont l’échec s’explique en partie par l’atomisation ou parcellarisation des forces vives. C’est contre cette tendance qu’il faut militer et éviter l’italianisation en termes de multiplicité des partis politiques à un point qu’il est possible de se trouver sur un terrain où il y aura plus de chefs que d’indiens.
Le chemin est encore long pour crier victoire de la révolution. Le combat doit continuer de façon organisée et solidaire sur tous les plans en évitant la surestimation narcissique des forces vives à l’avant-garde de ce soulèvement historique. Je suis de l’avis d’une maxime québécoise qui dit : « il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’abattre »
Au plaisir de vous lire et dans l’espoir de se parler éventuellement de vive voix.
Brahim Meddeb
Mr Tahar,vous avez exprimé ma propre opinion,je vous en remercie
Merci à vous aussi Si Moncef. La vigilance est de mise. la révolution n’a de sens que si elle est permanente. Pacifique, respectueuse de l’Autre, mais toujours en mouvement…
Oui je suis pour un conseil de sauvegarde de la révolution car effectivement il n y a de la part de ce gouvenement de transition aucun programme ,aucune feuille de route et c’est vraiment le flou le plus total .la modification de la constitution, code electoral ….sont renvoyés au calendre grec’
je souscris pleinement a vos propos et je suis volontaire pour toute action a meme de mener la revolution de notre valereuse jeunesse a bon port. Plus jamais comme avant. Liberte et dignite meritent tous les sacrifices.
Pour ma part, je n’ai jamais douté de l’obédience de ce gouvernement illégitime a ses racines et a son terreau originel ou il a puisé, des décennies durant, la sève de sa corruption. Ils ont servi le maître dictateur jusqu’au bout, de sa présence.
De son absence, ils continuent aujourd’hui de servir son ombre. Ils ne peuvent et ne savent rien faire d’autre. Il serait coupable et accablant que d’attendre d’eux une coupure franche et nette avec le passé sombre: Ils SONT ce passé et ils SONT cette ombre, qui plane dangereusement sur notre révolution.
Ils sont la contre-révolution, les chaînes du passé, les voleurs de nos libertés, les vendus de l’Étranger. Ils SONT l’ennemi déclaré.
A-t-on besoin de rembobiner la cassette depuis le début des contestations jusqu’à ce jour en passant par le 14 janvier? Sans doute pas. Le spectacle de la dernière valse “diplomatique” a Tunis nous en dispense. Français et Américains nous dépêchent leurs “crèmes” des émissaires “révolutionnaires” notoires.. Jamais le bleu de la Tunisie n’a vu voler autant de rapaces et de corbeaux. En si peu de temps. D’ailleurs, n’avons nous pas le privilège d’avoir le premier Gouvernement imbriqué UMP-RCD “trans-national”?
Et la souveraineté nationale alors?
Le peuple a cassé la chaîne de la peur avec laquelle on l’a tenu en laisse pendant longtemps et cela devait arriver, c’est “la force des choses”. C’est irréversible. Cela prendra encore un peu de temps et beaucoup d’efforts, certainement du sang, mais on les dégagera. Définitivement.
A Tahar,
Attention au jeunisme qui guette et qui n’est pas une politique, pas plus qu’être jeune, une vertu en soi. Les Bouazizi, certes. Mais les Matri ? Mais les Trabelsi et les autres ?
Cette révolution, s’est nourri du sang et des efforts d’un demi-siècle de lutte, faut-il le rappeler ? Et, comme le pays, elle a besoin de l’énergie du plus grand nombre, afin de la préserver et de l’approfondir, d’autant que la contre-révolution devient de plus en plus redoutable.
Ceux qui veulent faire taire la voix du peuple, la voix des martyrs tombés sous les balles des traîtres, sont ceux qui veulent aujourd’hui avorter la révolution et marginaliser le peuple tunisien pour une poignée indignes, d’être tunisiens car ils ne méritent pas ce pays. Ils n’ont rien compris des revendications et de la dignité des tunisiens car ils n’ont pas de dignités eux mêmes. Le peuple tunisien veut des changements radicaux, il est en train de tuer le père symboliquement. Quelle légitimité d’un gouvernement qui n’a aucune représentativité. On nous berce qu’il n’y a pas d’autres tunisiens valeureux pour mener la transition à bien, non par pitié, pas de cela, des décennies qu’on nous sacrifient. Je préfère un incompétent honnête à un incompétent malhonnête. Ghannouchi qui a trompé jusque la moelle dans les combines et bassesses de l’ancien régime, se retrouve à la tête du gouvernement transitoire. Allons, circuler il n’y a rien à voir. Ma parole, ils nous prennent tous pour des demeurés. Il y a de grandes compétences en Tunisie. Il y a en Tunisie des esprits brillants, des patriotes irréprochables. Des tunisiens libres qui ont renoncé à des carrières, des tunisiens dignes qui ont préféré s’expatrier pour des conditions de vies précaires que tromper dans l’incarnation de l’odieux et du lâche. M. Ghannouchi, ne venez pas aujourd’hui nous raconter que vous n’êtiez pas au courant, que vous aviez peur. Quand on ne veut pas, quand on est honnête, on démissionne. On ne signe pas des décrets de la honte contre votre peuple. Non Monsieur, vous n’êtes pas notre premier ministre, car il faut d’abord mériter d’être fils de la Patrie. Vous avez failli. Alors partez, partez et sauvez ce qui vous reste de dignité et d’honneur.
A moins que vous cachiez quelque chose, à moins que vous protégiez d’autres de ceux qui ont comme vous ont trompé dans la honte et l’infamie. Alors pitié ne nous parlez plus de compétences, car vous, votre RCD, et vos sbires, vous êtes moralement incompétents.
Salam alaikom sœurs et frères,
Ecoutez les tout ça c’est bien beau mais, moi je vais aller encore plus. Il faut faire présenter je ne sais pas moi un gouvernement de remplacement ou un cour constitutionnel ou autre peu importe le nom.
IL faut qu’on s’organise au niveau des mairies, des gouvernements (الولايات)… Il faut vraiment trouver des gens parmi le peuple quoi ?
En gardant toujours la pression sue le soi-disant gouvernement de transition mais, non c’est un gouvernement qui vise à long terme.
“Vous ne serez plus jamais nos gouverneurs après aujourd’hui”, a dit un de nos compatriote.
Alors plus de confiance en ces gens qui ne veulent pas détaché de l’occident hypocrite, quel ambassadeur français de merde qui se foute des nos gueule, Jean Mckain et Liberman viennent foutre quoi encore chez nous. Tout ce qui se passe là laisse pas mal points d’interrogation, etc.
Moi j’insiste sur le point de présenter un remplaçant à tout cela, je confiance en vous les tunisiens de choisir parmi vous des gens techno, digne de confiance, pieux, etc.
IL faut qu’on bouge, on ne laisse pas faire par des marionnettes qu’il ne ont même pas principes ni dignité.
Alors ensemble construisons notre pays avec nos mains, soyons solidaires, fière de nos origine islamo-arabe avec ouverture sur toutes cultures mais, sans baisser devant quiconque.
Que dieu nous guide et nous protège.
@Addoudi; qu est ce que tu nous fait la! nous voulons des gens compétents , intègres , pieux ou pas, ça ne relève que de leurs intimités et convictions personnelles ça nous regarde pas , nous voulons une Tunisie laïque , on ne s est pas débarrassé d un dictateur pour le remplacer par un dogme,
‘nous voulons une Tunisie laïque’
Il faudrait encore définir ce dernier ‘nous’, parce que ‘nous’ (de mon cote) ne dit peut-être pas la même chose.
‘on ne s est pas débarrassé d un dictateur pour le remplacer par un dogme’
c’est vrai, ne laissons pas la Tunisie aux mains de cette poignée d’extrémistes qui risquent de nous instaurer une dictature ‘laïque’.
Dix-huit jours que nous avons vecu avec empathie envers nos amis egyptiens. Nous avons ressenti leur tristesse leur colere leur peur leur passion. Nous avons pleure en comptant leurs morts nous avons hurle en decouvrant ces milices lachees sur Tahrir Square ecrasant a bord de camionnettes les manifestants en toute impunite.
@adoudi:les tunisiens ne se plie devant personne mais on est pas seul sur cette planète ,on sera toujours ami avec tous les peuples qui viendrons tendre la main pour le bien de notre paye ,alors arrêter cet peur de l’autre et quand les dirigeons des payes arabo-musulmans arriverons ils serons bien reçu;les tunisiens on a aucun problème avec le reste de l’humanité ni avec aucun peuple .
GIVE YOUTHS A CHANCE?
they deserve it,their bravery and acts thar delivered us from
the chain of despotisme.
no one is a swimmer till they jump in the water and our youths
should be afforded every chance to succeed.
yesteryear generation should butt off and allow room for youths
to carry the flag after all the record of previous generation
isn’t flash or something to be proud of.
those that profess knowing better then the current generation
are in a dillusional sphere and have least to loose.
should they want to be generous they can always be generous
on the advise side not by appropriating the leadership.
the law of chaos is the most natural and youths are the most
adept to it.
old generation are too gelled in their habits and not very flexiable
to their approach of solving current issues.
there is room for all imputs but a chance has to be given to the new
generation.
LA REVOLUTION TUNISIENNE NE DOIT PAS RETROUVER DES SBIRES DE BEN ALI AU POUVOIR, SINON CE N’EST PLUS UNE REVOLUTION, C’EST UNE MASCARADE.
Hélas, le corps déjà gravement malade, a en face de lui deux autres maladies qui s’annoncent : le cancer et la grippe. Comble de foutaise, il opte pour le cancer !
chère sœurs et frères,
Il y en a parmi vous qui pensent que je suis un “islamiste”, entre guillemets, parce que c’est un mot inventer par l’occident pour faire peur de l’islam. Bref, moi au contraire je suis pour la séparation de religion de la politique mais, on aime ou pas, on ne peut pas expulser un parti soi-disant “islamiste”. En tous cas ce n’est pas ça notre sujet, si je me suis dit “des gens pieux”; ça ne veut pas dire “islamistes”, ces sont des gens qui vont nous gouverner, nous présenté, n’oublions pas que la Tunisie est un pays “l’islam sa religion et l’arabe sa langue”, on est tous d’accord là dessus. Alors comment voulez que nos prochains gouverneurs et dirigeants soient-ils ? s’il y a des laïques parmi eux, ce ne pas grave tant qu’ils me exécutent ou réalisent les souhait de peuple mais, le dire “nous voulons un Tunisie laïque”, il faut repenser ce dire, on est pas la France ou autre. Si la France par exemple est un pays laïque parce que c’est la constitution française le dit alors, on ne peut pas dire que le Tunisie est un pays laïque tant que la constitution tunisienne ne le dit pas, à mon avis. De toute façon par la suite c’est le peuple qui va choisir celui que le convient mieux. Au propos de la peur des autres, il y en a qui me reproche ça aussi (peur de d’occidentaux : UE et USA), à mon avis j’ai mes raisons; je suis avec ceux qui disent il faut être ouvert sur le monde, on est déjà ouvert sur tout le monde et nous resterons toujours mais, on veut une ouverture égale à égale, on ne veux plus des gens qui nous imposent leurs idées et idéologies. Est ce que vous croyez qu’ils nous aident pour l’amour de dieux, on se trempe fort surtout l’UE et l’USA (les bénéfices avant tous). Et pour exemple regardez c’est qui ce passe en Lybie et les réactions médiocres des occidents, je vous laisse deviner pourquoi ? c’est pour ça soyons vigilants de tous ce qui se passe en arrière plan sous un gouvernements fragile et non populaire qui essaye de faire une popularité via les contacts extérieurs. Je suis désolé d’être prisonnier de la théorie de complot mais, c’est plus fort que moi chère ami(e)s. En fin et pas finalement, je sais très bien qu’écrire c’est facile mais, aigre c’est encore mieux et plus difficile, moi personnellement je ne peux qu’écrire à l’instant comme je suis loin de ma Tunisie mais, le jour que j’aurais l’occasion de réagir pour le bien de peuple je ne me rétracte jamais. Un grand salut et courage pour ceux qui persistent au Kasba.
Très cordialement,
Il va sans dire que la prochaine échéance électorale en Tunisie est d’une importance capitale, pour le peuple Tunisien car il en est le principal initiateur, mais aussi pour :
Les politiques,
Les hommes et femmes de pouvoir,
Les puissances étrangères impérialistes,
Les groupes d’influence esclavagiste,
Et les mass-médias opportunistes.
De ce constat on s’aperçoit que le peuple Tunisien est une nouvelle fois seul contre tous !
Vous pensez peut être que la Tunisie ne représente que peu d’intérêt pour les puissances étrangères ? Pas de pétrole, petit pays !? Détrompez-vous, elle suscite de grande convoitise.
Aujourd’hui s’en est assez de construire pour le tourisme, bâtissons pour le peuple.
Prenez de la hauteur.
Il est indéniable que nous vivons une guerre contre l’Islam au niveau mondial depuis que Ahmedinejad a pris le pouvoir (ndla > ceci est vrai à quelques décennies près). Ce fait ne sera dénier par personne cette « guerre » est réelle….
Voyons le problème sous l’angle du “spirit”. La Tunisie étant musulmane par tradition, elle, son peuple, peut se considérer comme être en « guerre ».
C’est sous cet angle que va se jouer son futur proche lors des élections annoncées avant même la chute de l’oligarchique BenAli.
La ribambelle de suiveur est toujours au pouvoir. Le courageux et téméraire peuple Tunisien pourra t il gagner cette nouvelle bataille> ?? Cette fois non plus contre Zine Ahabedine Ben Ali (Dieu ait ton âme), mais contre les mondialistes et la liste susnommé ?!
Tunisien !! Quand bien même vous seriez parfaitement occidentaliser, j’entends par là que vous ne pratiquiez pas, peu ou plus votre religion de naissance, votre cœur n’en demeure pas moins Musulman pour la plupart et Tunisien pour tous, soumis à la volonté de Dieu le tout puissant, quelque soit votre religion. Il est de votre devoir de terminer votre Jihad. Il es-t de votre devoir d’aller jusqu’au bout de votre combat.
Vous avez été la lumière pour le « monde Arabe » (ndla > regarder ce que cette notion veut dire, le drapeau, les couleurs). Vous vous êtes élevé contre l’oligarchie de BenAli et des Trabelsi. Après le premier « niveau » gagné par la mise en fuite de BenAli, une nouvelle bataille s’offre à vous contre:
L’impérialisme des puissances étrangères,
Les traitres et vendus du pays (souvent relayés par les mass-médias)
Le capitalisme que l’on veut instituer et dont la démocratie est l’argument de vente.
Musulman de naissance et de cœur, Tunisien de Bizerte. Ce n’est ni un fanatique, ni un érudit de la religion qui vous parle.
Quelque soit la forme que vous lui prêtiez, la démocratie est un leurre. N’oubliez pas les mots du Coran qui parle du MAssih el Dajjal, il n’a qu’un œil, rappelez-vous.
Le pouvoir au peuple, telle est la définition de la démocratie, le peuple oui !!! Et le travail, les projets, les ambitions, les rêves, les voyages, la lune, mars, la dignité. Il n’y a donc qu’un seul œil, un seul sens enrichir le riche et opprimer le peuple.
N’oublions pas le sacrifice de Mohamed Bouazizi. Par son geste désespéré, regrettable (Dieu ait son âme), Wil ne cherchait pas la démocratie mais la justice. C’est l’injustice qui l’a tué, permettez moi de vous dire que vous avez aujourd’hui un devoir envers lui, un devoir irréfutable. Vous avez un devoir de justice et de raison envers cet homme.
De raison car d’une part pour ne pas reproduire le geste regrettable et malheureux de Mohamed, mais aussi pour pouvoir continuer le combat, car il faut vivre pour combattre. Mohamed a été un guide. C’est l’Histoire de la Tunisie que vous allez écrire.
Ne votez pas pour Ennahahda si la gueule du mec que “ses politiques” vous présentent ne vous revient pas. Faites ce qui vous semble bon pour la Tunisie, juste pour vous.
Portez votre attention vers des hommes et des femmes intègres. Pour votre sécurité et si vous le souhaitez, mettez en place des systèmes de contrôle avec les représentants de la société civile.
D’autre part faites en sorte qu’économiquement parlant, il n’y ait pas de différences entre l’homme de Bizerte et la femme de Sfax, la femme de Djerba et l’homme de Nabeul etc., autrement dit, mettez en place un système de répartition des richesses, comme le ferai un bon patron dans son entreprise, un patron aimé et respecté.
Pour votre sécurité, choisissez un chameau comme président, un chameau honnête, intègre, au moins, on connait déjà le nombre de ses bosses \/30\/\ /5.
Aujourd’hui la mondialisation veut être imposée comme une norme à suivre. Depuis toujours le monde est monde alors quoi de neuf ? Tout est devenu marchandise, tout se vend tout s’achète, dans les moindres détails. Telle est la mondialisation.
C’est LE fléau à en juger par les différentes bulles financières s’écroulant sous leur propre poids. L’univers est Roi depuis toujours. Le capitalisme en est le père ou l’enfant ? Le capitalisme en est l’enfant, c’est un fait. La « mondialisation » bafoue les traditions, à travers le monde. Les cultures sont sauvagement agressées, le patrimoine n’est plus respecté. Tout devient marchandise…
la Tunisie vit en ce moment une période déterminante de son histoire, de deux choses l’une:
– la naiveté et la bonhommie du Tunisien peut nous faire de nouveau tomber entre les griffes des hommes de Ben Ali toujours dans les rouages de nos ministères et surtout au sein du gouvernement provisoire,des hommes qui travaillent pour “les autres” ou qui veulent prendre leur revanche sur un régime qui les aurait réprimés eux aussi!!
– la révolution populaire va résister mais l’intelligence, l’esprit de sacrifice de nos révolutionnaires ne devraient pas restés seuls face à un noyau de politiciens véreux ou égoïstes et vaniteux qui attendent leur heure à l’ombre depuis des décennies! Pour reprendre le même schéma (n’ayant pas de programmes lisibles);
moi je pense que les hommes politiques, les juristes, les économistes honnêtes ainsi que nos surdoués installées à l’étranger devraient se constituer en réseau , se faire encadrer par les vétérans comme Ahmed Mestiri, A.Ben Salah,Mostfa Filali…pour la relève de notre Tunisie: c’est l’heure de vérité, nous sommes devant une feuille blanche l’honnêneté et l’humilité de notre intelligentsia ne devrait céder devant l’entêtement malsain des politicards de tous bords………
Bonjour Si Tahar, à toutes et à tous,
Je vous remercie pour votre réponse que j’ai bien appréciée. Je suis d’accord avec vous concernant cette “élite”, même minoritaire, laquelle a une forte capacité de nuisance au soulèvement populaire tunisien. Cette élite constitue le bras de pensée idéologique et de propagande du régime du régime en place. Grâce au verbe, à la rhétorique et au klem ellin madhoun bizibda, cette minorité pensante cherche à introduire un système de conditionnement au sens de Pavlov de la population et à justifier la servitude du passée, une servitude déguisée aujourd’hui et présentée dans un contenant new look comme du vieux vin dans une nouvelle bouteille.
J’ai confiance dans l’intelligence du peuple tunisien et de sa jeunesse avant-gardiste qui renouvellent quotidiennement la pratique révolutionnaire et démasquent le vrai visage de la dictature et de son élite pensante. Au-delà de la plus grande vigilance qui s’impose, la libération exige aussi une organisation méthodique et une conscientisation accrue du plus grand nombre à la cause de ce soulèvement populaire historique en quête de dignité, de démocratie et de liberté. Cette cause doit être appropriée et intériorisée et devient l’intérêt général du peuple et du pays.
Il faut tirer des leçons des soulèvements tunisiens de 1978,1980, 1984 et du coup d’Etat de 1987 et d’autres expériences (Mai 68 en France, l’automne 68 en Italie, etc.) dont l’échec s’explique en partie par l’atomisation ou parcellarisation des forces vives. C’est contre cette tendance qu’il faut militer et éviter l’italianisation en termes de multiplicité des partis politiques à un point qu’il est possible de se trouver sur un terrain où il y aura plus de chefs que d’indiens.
Le chemin est encore long pour crier victoire de la révolution. Le combat doit continuer de façon organisée et solidaire sur tous les plans en évitant la surestimation narcissique des forces vives à l’avant-garde de ce soulèvement historique. Je suis de l’avis d’une maxime québécoise qui dit : « il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’abattre »
Au plaisir de vous lire et dans l’espoir de se parler éventuellement de vive voix.
Brahim Meddeb
@Dr Saloua Bouraoui :“…moi je pense que les hommes politiques, les juristes, les économistes honnêtes ainsi que nos surdoués installées à l’étranger devraient se constituer en réseau , se faire encadrer par les vétérans comme Ahmed Mestiri, A.Ben Salah,Mostfa Filali…pour la relève de notre Tunisie”…
C’est exactement ce à quoi je pensais. Le pouvoir doit rester au peuple, la Tunisie peut innover dans ce sens.Pourquoi voter pour des requins? Nous devrions nous constituer en parti politique et présenter une liste, un projet , une équipe issu du peuple, je pense qu’à travers le monde beaucoup de gens attende de la Tunisie une seconde révolution, celle qui se fera par les urnes.; Ne les décevons pas en nous laissant embarquer par les politiques qui nous laisserai le choix entre la peste et le choléra!
@hole:toi tu pense pas du tout je ne sais pas c’est tu est quelqu’un de très dangereux par ignorance ou que tu sais qu’est ce que tu est entrain de dire ;tu est quelqu’un qui est malade et qui appel à l’haine tu n’est pas meilleur que les dictateurs
@TUNIS LOVE : Ne t’inquiète pas moi; Si tu as envie de te laisser enfermer par leur conte de fée, dont on te raconte chaque soir à la télévision un nouvel épisode, ça te regarde. Si tu as envies de te laisser voler la révolution ça te regarde aussi. sans moi
@hole:se que tu dit n’a ni que ni tête ton copain ahmadinejad à envoyé une lettre en 2006 à g.w.buch pour demander une nouvel chance de faire et des affaire avec les americains et buch n’a même pas répondu et il a déclaré qu’il veut rien avoir avec lui.la tunisie sera un paye libre et démocratique notre paye ne prendra des conseil d’aucun dictature .
On ne voit pas les commentaires sur l’article d’A. Mestiri! une mise a jour de la page ne suffit pas?
@TUNIS LOVE: Je vais t’expliquer les choses simplement.
Aujourd’hui ce sont les financiers qui dictent leurs lois aux responsables politique en place en Tunisie. Comme le ménage n’a pas été fait, je peux te garantir que vous allez retomber dans le même schéma qu’au temps de BenAli.
Ces gens là ne pensent pas au peuple, mais au pouvoir, c’est aussi simple que ça, et il faut les combattre.
@hole: les financiers dirigent le monde c’est sûr il joue avec les prix du matière première ,avec la vie des animaux et même avec les arbres et les plantes et il joue aussi avec le climat ;le problème que se n’est pas notre tunisie qui va changer cela ce que tu propose c’est une révolution mondiale qui va faire couler tous le système et chaque être humain est coupable dans ce problème commencer par toi et moi il y a des enfant qui meurt en ce moment dans les mines du congo pour les métaux utilisé pour nos portables .ce problème ne sera jamais résolu tant que l’être humain existe simplement parce qu’on est pas parfait .
TUNIS LOVE ?? LOVE ??! wtf is this name ??? you sound a bit faggot or in need of some attention, i know no Tunisian who could use such a name!
@TUNIS LOVE: Non je ne propose pas de révolution mondiale, comme tu l’as justement dit :”les financiers dirigent le monde et ce n’est pas la Tunisie qui va changer cela”.
Par contre on a une occasion et même le devoir d’empêcher leurs mains mise sur le pays
Aujourd’hui, ces mêmes financiers ont les yeux rivés vers la Tunisie, et crois moi que s’ils parviennent à leurs fins, dans moins de 10ans la Tunisie aura perdu son identité, son folklore , ses traditions, en sommes la Tunisie risque de perdre son âme.
Les réels objectifs de l’instauration d’une pseudo démocratie en Tunisie vous sont cachés, on vous parle de laïcité… Sais tu qu’aux EtatsUnis, tous les hommes politique terminent leurs discours par Dieu Bénisse l’Amérique, sur leur “billet vert” il est écrit God bless America, Dieu est partout aux EtatsUnis!
D’autre part renseigne toi sur les allées et venus des différents émissaires étrangers qui négocient à tour de bras avec un gouvernement illégitime et complice de la volonté de mise sous tutelle de l’économie Tunisienne. On se fout de votre gueule et c’est le jour du vote que vous aurez une chance de leur mettre une claque.
Est ce qu’on vous a dit comment ils comptaient redistribuer les milliards d’euros retrouvés dans les planques de BenAli? En as tu vu la couleur? Pourquoi ont ils détruit une mosquée centenaire à l’insu des villageois récemment en Tunisie?
Pose toi de vraies questions, peut être que tu auras de bonnes réponses.
nos vrais demandent a nous les jeunes tunisiens(mes amis et moi) c’est la liberté de parole de religion on a soif de démocratie on a soif de travail de changement mais pas question de radicalisation j’ai des amis crétiens et des amis juifs on veut pas qu’il y a pour quelque soit la raison de les stigmatisé c’est pas parce qu’il y a des racistes chez les usa ou chez l’ue ou chez israel qu’on doit faire comme eux ont est pacifique contre tous qui fait mal à un autre être vivant les animaux et les plantes ;politiquement on va continuer à se battre pour le paye qui donnent l’exemple pas de capitalisme qui tue les travailleurs mais pas de peur qui nous tue.
@TUNIS LOVE: Regarde cette vidéo en arabe et tu verras un peu de quoi je parle. Et arrête de rêver de démocratie, la Tunisie est démocratique depuis H Bourguiba et dans les premières années de gouvernance de bac-3, la suite on la connait.
SOS VIRUS! Non à Ghannouchi! Non aux ministres francs-maçons de son gouvernement! La révolution tunisienne est en grand DANGER. (Professeur de philosophie: Youssef Seddiki).
contrairement à toi je sais ou je vais et je croit en mes convections j’ai pas besoin d’un prof qui parle à la télé ou d’une vidéo pour croire à l’être humain mais parfois avec les gens comme toi pleine de haine je baisse les bras et la discution s’arrête là.je vais prier allah pour guérir ton coeur parce qu’il a dit qu’il rentre au paradis sauf ce lui qui rencontre dieu avec un coeur sain=salim.
@TUNIS LOVE: Mais oui il faut écouter ce professeur de philo et écouter aussi l’autre vidéo dont j’ai mis le lien dans un autre commentaire. Il n’y a rien de neuf en Tunisie, rien de profondément nouveau, aujourd’hui la Tunisie est encore entre les mains de requins qui eux même sont entourés par des vautours!!
Tout ce que je souhaite c’est que la Tunisie soit rendu au peuple et évité qu’elle soit vendue par des affairistes aux puissances étrangères/financières;
Quant aux religions, tous le monde est bienvenu en Tunisie mais ça c’est notre tradition c’est ancestral, ça ne changera pas si nous savons préserver nos traditions, notre culture, notre folklore.
les jeunes a la kasaba ne sont pas représentatif du peuple tunisien et encore moin des jeunes qui ont fait la révolution car ceux la une fois qu’ils ont approuvé a vec 70%de confiance pour le gouvernement actuel, ils déja passé à autre chose-certains essayent déja de mettre en oeuvre leurs ambitions en assistant à des séminaires(Microsoft), d’autre expose leurs soucis et expriment leur attentes du nouveau gouvernement et sont entrain déja d’aboutir a des solutions, d’autres on repris leurs etudes ou leursboulots et toussont entrain de poursuivre les débats et les discussions
mais ceux qui ont ratté les brulants événement à la kasba veulent maintenant faire leur show et 80% sont manipulés par des opposants non representatif de l’opignon du peuple mais dont leur unique but c’est d’avoir leur part de gateau dans l’histoire de la tunisie et ceci même au risque de plonger la tunisie dans la pagaille
juste une question, comment arrivez-vous à avoir une opinion aussi précise et confirmée par des pourcentages? j’aimerais bien savoir comment vous avez pu cerner qui étaient de l’avant 14 janvier, de l’avant 28 janvier et de maintenant?
la révolution est faite par des courageux, tunisiens dont l’identité est bien affirmé et voila que cette révolution ouvre les porte à de faux probléme
en tunisie notre identité est bien claire et ce sujet ne constitue aucun malaise entre les tunisiens
nous sommes à 99%musulmans, berberes, mediterranéins , cartaginois et le sang bouilonant de tout les tunisiens est mélangé de sang arabe avec du turc, de l’andaloux,africain … nous sommes rattaché à l’afrique et un petit canal nous sépare de l’europe
Bref on sle sait et on le serrent nous sommes tunisiens et pas besoin de l’expliqueron sait de quoi on parle
alors faisons gaffe aux propositions malsaines etrangéres et parachutés qu’on essaye d’introduie dans notre politique et quine feront que pagaille perte de notre culture et identité, ils veulent nous faire perdre nos point forts et donc notre identite
attention à cette idée macquiavélique de l’la Laicité
la tunisie sera juste un marché qui abrite des habitants sans plus,sans ame sans vie puisque rien de les réunira
A tous les mouchards, les traîtres et les vendus : mettez vous du coté du peuple! Se cacher derrière les par-vents pour justifier votre égoisme et votre amour de la servitude ne vous amenera null part dans cet nouvel air de notre histoire.
@Mohamed Madhkour. J’ai trouvé ce post sur FC que je ne cautionne pas parce que je n’ai pas assez enquêté. Toutefois, il donne le ton et répond partiellement à ta demande:
Les fidèles de Ben Ali hier, les héros d’aujourd’hui (Article supprimé du site web LePost.fr le 20/02)
fév 22, 2011 Auteur: Kiffe Grave | Sous: Tunisie & Co
Encore de nouvelles raisons de douter qu’il y a eu une révolution en Tunisie!
Peu de temps après sa publication sur cette adresse http://www.lepost.fr/article/2011/02/20/2411648_opportunisme-degage-20-des-plus-beaux-retours-de-veste-de-la-tunisie-de-l-apres-ben-ali.html, l’article de Lepost.fr a été retiré. Heureusement que j’ai fais un copié collé sur skype pour un Ami. Le voilà donc. On y découvre des noms… très surprenant comme Sofène Ben Hmida ou Sofiène Farhat, les commentateurs « fils de la révolution » de Nessma TV.
Opportunisme dégage ! 20 des plus beaux « retours de veste » de la Tunisie de l’après Ben Ali
Décidément l’école du RCD et de Ben Ali a fourni à la Tunisie bien des spécialistes en matière d’opportunisme. Artistes, hommes d’affaires, journalistes et, bien sûr, hommes politiques jadis défenseurs assermentés de l’ancien régime et de la présidence à vie n’ont pas hésité à tourner la veste dans la foulée du 14 Janvier. Certains de ces personnages qui croient que les tunisiens ont la mémoire courte n’ont pas perdu de temps pour occuper le haut de la scène. Après un petit tour sur le web, voici une liste, hélas trop courte, des spécialistes du changement de couleur.
Mohamed Ghariani, Secrétaire Général du RCD,
Avant : soutien politique indéfectible de Ben Ali, c’est avec lui à la tête du RCD qu’on vu entrer Belhassen Trabelsi n’co au comité central du parti.
Après : le 14 janvier, Mr Gharaiani a exclu le président déchu et un tout petit nombre de ses proches du RCD en espérant sauver le parti et les intérêts de ses membres.
Soufian Ben Farhat, journaliste :
Avant : rédacteur en chef du journal La Presse, spécialiste en éloges des mérites du changment.
Après : Superchroniqueur de Nessma TV qu’il a quitté parce que la soupçonnant de menacer la révolution. Il continue à commenter l’actualité politique tunisienne à LaPresse
Lotfi Bouchnak : Chanteur « engagé »
Avant : a largement profité de l’ancien système et chanté « Ensemble pour la Tunisie » la chanson des campagnes du RCD. Signataire de l’appel des 65 pour la présidence à vie.`
Après : Bouchnak nie avoir signé l’appel et a sorti une nouvelle chanson « engagée » cette fois pour la révolution.
Béchir Ben Yahmed : Rédacteur en chef de Jeune Afrique
Avant : a largement profité de l’argent public tunisien donné par l’ATCE dirigé par Abdelwaheb Abdallah contre son soutien au régime
Après : photo en une du général Ammar, nouvel homme fort pour lui. Couverture de la révolution et donneur de leçon en politique
Khelifa Trabelsi, député « opposant »
Avant : a profité du salaire de député et des avantages impartis pour faire partie de l’opposition de façade. Soutien de la candidature de Ben Ali en 2009
Après : il a animé le très spectaculaire débat à l’assemblée nationale ou il se plaint de son exclusion anti-démocratique avec son parti
Soufian Ben Hamida, Journaliste Ancien membre du bureau exécutif de l’ATJ
Avant : membre du faux bureau exécutif de l’association des journalistes imposé par le régime. A joué un rôle dans le bâillonnement de la presse tunisienne lors des années 2000
Après : superchroniqueur de Nessma, c’est lui qui analyse les infos de la chaine et qui mène ses interviews
Iadh Ouderni, ministre conseiller du président déchu
Avant : proche conseiller du président déchu, il lui écrivait ses discours et préparait ses programmes électoraux
Après : souhaite faire revivre le RCD avec les « démocrates » comme lui, il dit avoir été trahi comme le peuple par l’ancien président
Mongi Khamassi : secrétaire général du Parti des Verts pour le Progrès :
Avant : a crée un faux parti écologiste à la demande du pouvoir pour faire barrage au parti Tunisie Verte, un vrai parti reconnu par le mouvement écologiste international et interdit en Tunisie
Après : critique incessamment le nouveau gouvernement à qui il lui reproche surtout son exclusion
Mohmaed Inoubli Secrétaire général de l’Union démocratique Unionniste
Avant : faux candidat à l’élection présidentielle de 2009 largement récompensé avec son parti à la chambre des député. S’est désolidarisé de Ben Ali à quelques jours de sa chute
Après : occupe fortement l’espace médiatique où il défend la révolution et l’idéologie révolutionnaire et nationaliste de son parti.
Abdessalem Jrad : secrétaire génral de l’UGTT
Avant : soutien de Ben Ali aux élections présidentielles de 2004 et 2009. Depuis 2007 a mené une campagne pour exclure les syndicalistes dissidents et modifier le statut du syndicat pour devenir secrétaire général à vie
Après : il est devenu le protecteur de la révolution
Nizar Bahloul, journaliste Business News
Avant : plusieurs articles faisant la publicité des entreprises de Trabelsi, Materi n’co
Après : couverture polémique de la révolution dont une campagne contre l’UGTT et la prise de défense d’hommes d’affaires proches de l’ancien régime
Larbi Nassra, patron de hannibal TV
Avant : on sait peu de chose sur l’origine de sa fortune, doit la licence de sa chaîne privée à un lien de parenté avec les Trablesi, son fils ayant épousé la nièce de l’ex Première Dame
Après : sa chaîne s’est transformée en voix du peuple qui mène une campagne pour améliorer son image et régler les comptes de son concurrent
Sami Fehri
Aziz Miled, homme d’affaires
Avant : déjà Riche avant Ben Ali, il est devenu richissime en faisant des affaires avec les Trabelsi n’Co, signataire des appels pour la présidence à vie, membre du comité central du RCD. A offert un voyage à la ministre des affaires étrangères et un appartement à ses parents
Après : se dit victime du racket de Ben Ali et de son clan
Mohmed Gouider, haut fonctionnaire
Avant : directeur de la direction régionale de l’équipement, il est connu pour la grande taille des portraits du président déchu placés sur la façade de sa direction
Après : devenu apolitique, il a été nommé gouverneur de Gafsa. Chassé par les habitants de la ville, il a crée la surprise en affirmant y être resté, ce qui a été ensuite démenti par les militaires
Marouane Mabrouk, homme d’affaires
Avant : héritier d’une riche famille, marié à Cyrine Ben Ali en 1996, il est devenu richissime en profitant des largesses du régime notamment d’un prêt pour acquérir Orange Tunisie
Après : il affirme qu’il doit sa fortune à son travail et qu’il est en désaccord depuis un an avec sa belle famille (un an seulement sur les 23 passés au pouvoir)
Riadh Zghal, Membre de la chambre des conseillers
Avant : ultra francisante, ses discours officiels sont souvent rédigés en français, elle s’est rendue célèbre avec son attaque sur « la pollution sonore » des mosquées
Après : lors de son allocution, elle a critiqué la présence dans le gouvernement de transition de ministres venus de France. Elle souhaite qu’on respecte la culture tunisienne et qu’on donne la chance aux jeunes quoi ont fait la révolution.
Zied Krichen, rédacteur en chef de Réalité
Avant : rémunéré par l’ATCE de Abdallah son journal avait pour rôle de créer une illusion
@Saadoucha : Parfaitement d’accord avec toi, la révolution a été faite par amour du pays, pas pour le prestige personnel. Je te jure que ça commence à me chauffer tout ça…
GRÈVE GÉNÉRALE A PARTIR DE MERCREDI JUSQU’AU DÉPART DE GHANNOUCHI ET DU PRÉSIDENT AVANT LA FÊTE DE LA JEUNESSE LE 21 MARS 2011.
Quelle bonne nouvelle, ghannouchi à dégagé, seule la lutte paye
Que vive notre peuple.
Scusez-moi de vous demander pardon, mais de quel appel s’agit-il, pourrais-je avoir un lien, merci.