اخر ايام الهيئة العليا المستقلة للانتخابات

انتظم اليوم الجمعة 18 ماي 2012 انطلاقا من الساعة الثالثة بعد الزوال بقصر المؤتمرات بالعاصمة حفل اختتام اشغال الهيئة العليا المستقلة للانتخابات,هذا و قد دعت الهيئة لهذا الاختتام الرؤساء الثلاث(راشد الغنوشي,المنصف المرزوقي ,حمادي الجبالي,ومصطفى بن جعفر)… جلوس راشد الغنوشي في المكان المخصص للرؤساء الثلاث و عدم التحاق حمادي الجبالي بمكانه اثار حفيظة النائبة نادية شعبان و التي غادرت القاعة محتجة عن تواجده في ذلك المكان.

كما حضرت عديد الشخصيات الوطنية و السياسية على غرار الباجي قايد السبسي وسعيد العايدي,احمد بن ابراهيم و خميس قسيلة,عياض بن عاشور غيرهم.

افتتاح الحفل كان بكلمة القاها كمال الجندوبي تحدث فيها عن مسيرة الهيئة واجماع الملاحظين على نجاحها في مهمتها.
و لتغطية فعاليات هذا الاختتام اعددنا لكم الروبرتاج التالي:
تصوير : امين مطيراوي

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  1. 1
    mandhouj

    L’ISIE ou Kamel Ejendoubi, la fin d’une mission ou nouveaux horizons ? Le travail des hautes instances est institutions crées après la révolution (la haute instance pour la défense des objectifs de la révolution…, l’ISIE, ce travail a permis à la Tunisie de vivre des moments forts en matière de démocratie et de politique. Kamel Ejendoubi et son équipe ont accompli le travail nécessaire pour que les élections assurent une plus large représentativité, avec d’autres ils ont assuré la transparence et la crédibilité de ces 1ères élections libres de la Tunisie de l’indépendance. Dans l’absolu et pour le besoin de l’amélioration de nos mécanismes démocratiques ont peut critiquer et dire des choses, mais voila mission accomplie, et un grand merci. La Tunisie après le 14 janvier a démontré qu’elle ne manque pas des compétences et que ces compétences possèdent l’atout du travail en commun, la capacité du débat, des propositions et du consensus. La position des partis qui ont été déçus par les résultats des élections « reconnaitre leur défaite et féliciter les gagnants » montre bien le niveau de transparence de ces élections et la capacité des tunisiens de composer avec perdre et gagner, surtout à chaud. La question des élections (mode électoral… et la partie référente en la matière) reste posée. La Tunisie est une nouvelle démocratie, l’état doit faire un travail qui rassure les citoyens et toutes les composantes politiques, société civile tout courant confondu, afin que crédibilité et transparence accompagnent durablement nos élections qui sont le grand outil de l’exercice de la souveraineté d’un citoyen. La création d’une autre instance pourra être ce travail, ce n’est pas une délégation des charges et des compétences mais une sureté et un engagement politique très fort et très courageux pour que le non retour de la dictature et de la triche électorale sera durables. La démocratie c’est une affaire qui dépasse les ambitions d’une majorité ou d’une opposition, c’est l’affaire de toute la société et le sens de notre révolution et un de ses objectifs. Pour prendre en compte le travail accompli, je proposerai :

    les mêmes (l’équipe de Kamel) peuvent être conduit et inviter d’une manière ou d’une autre et avec d’autres à penser et à construire une nouvelle instance pour les élections avec plus d’outils… et davantage de pouvoir (constitutionnel), il ne s’agit pas d’un contre pouvoir, mais d’assurer des élections avec tous les moyens et les contours nécessaires, justes et équitables à produire un système électoral pour les législatives, et même d’autres modes pour les élections municipaux et voir territoriaux , conseillés généraux, régionaux, sénateurs si la Tunisie opte pour deux chambres (personnellement je suis contre qu’il y a deux chambres pour plusieurs raisons essentiellement politiques, une autre fois on aura surement l’occasion de débattre sur ce sujet) et de toute façon pendant la précédente campagne électorale et maintenant lors de l’écriture de la nouvelle constitution ce sujet été largement débattu, mais peut être pas suffisamment. Je propose (si la future haute instance ou autre institution qui s’occupera des élections est déjà pensée et que les membres de l’ISIE ne font pas partie de cette nouvelle instance ou institution et qu’ils ne vont pas être invités à faire partie, ou peut-être aussi Kamel et le reste de l’équipe souhaitent passer à autre chose, ils auront assurément raison et ils sont libres) que cette équipe et il faut l’élargir plus pourra travailler sur une propre décentralisation en Tunisie. Il s’agit d’une affaire d’un nouveau découpage administratif qui engagera nos territoires dans une nouvelle dynamique politique et sociale-économique qui aidera à porter les objectifs de la révolution en développement et en démocratie et permettre à ces nouveaux territoires unis d’être davantage pertinents dans la créativité et en matière de réponse aux besoins sociaux, culturels, création des nouveau emplois, et d’autres secteurs d’activité par le fait de la proximité (le secteur de l’économie solidaire et autres…) il s’agit d’une recherche de la pertinence et de l’efficience à travers un nouveau territoire pertinent, bien sur la commune restera un territoire de base et de pertinence, mais il faut le soutenir par la création des intercommunalités ou autres formes et échelles de regroupement (…) qui font gagner la commune et le territoire communal en solidarité et en conjugaison d’effort et font gagner les populations en mobilité et en lien social, et pas que. Donc travailler sur une décentralisation par le biais de la cohérence et non pas par le biais de la recherche ou la construction d’un équilibre entre les territoires qui n’a pas sens.

    – vous comme moi, on remarque la lourdeur administrative dont souffre l’état,
    – les conséquences, en temps et en perte d’efficacité dont souffre le citoyen,
    – cela bloque la créativité et la dynamique économique sur les territoires et limite l’efficacité de la réponse sociale que l’état et ses services déconcentrés sont sensés apporter.
    – L’actuel mode de fonctionnement dans le pays « la déconcentration » n’est plus à l’image d’un pays moderne, il est linéaire, archaïque, rétrograde, dévalorisant du sens et finalité du contrat sociale et du lien politique citoyen-état/état-citoyen, donc il n’est plus démocratique et limité en production des richesses et qui à mis les régions en fausse et perverse compétition et ça accrut les fractures sociales, … dans notre société.
    – Avec une décentralisation qui ne met pas l’état contre le territoire (la région…), ni le nouveau territoire contre l’état on pourra s’offrir plusieurs et meilleurs réalités sociales, économiques et politiques.

    1, ça aidera l’état de se débarrasser des plusieurs dizaines de milliers de fonctionnaires dans plusieurs secteurs, on passera de la fonction publique d’état à la fonction publique territoriale (bien sur il faut préserver les acquis des salariés, et de toute façon des négociations s’ouvriront entre toutes les parties concernées, partenaires sociaux et …).
    2, la Tunisie souffre de manque de participation du citoyen dans la politique, avec une décentralisation intelligente/cohérente plusieurs milliers des citoyens s’investiront, par l’effet de la proximité de la nouvelle échelle politique qui aura la gestion (avec un contrôle démocratique évidement) du quotidien. L’espace pour la participation politique s’élargie et dépassera les frontière des partis, de la société civile actuelle (les associations) et les simples citoyens trouveront leurs places au sein des nouveaux espaces de la décision politique, les assemblées des territoires, nouvellement découpés, c’est faciliter et ouvrir des nouvelles portes d’engagement politique citoyen, la démocratie locale deviendra un outil de valeur et non pas un outil de canalisation des forces citoyennes et des espaces d’exploitation de l’engagement citoyen par des partis politiques, ou …
    3, avec une décentralisation intelligente en passera de la linéarité et de la lourdeur en gestion pour l’état à la transversalité et plusieurs partenariats publics-privés se créeront (sous le contrôle démocratique pour éviter toutes dérives), et la transparence sera assurée et tout le monde trouve sa place.
    4, avec une décentralisation intelligente, la notion du projet sera sensée de produire davantage des dynamiques. Les citoyens se reconnaitront davantage en acteurs productifs.
    5,….
    6,…. La liste est longue.
    Par décentralisation intelligente, j’entends : il ne s’agit pas de reproduire un model, Espagne, France, Italie, Allemagne, chaque pays possède sa propre histoire d’état centrale ou fédéral avec tous les inconvénients et les douleurs produit pendant leurs propres et commun histoires. Plusieurs d’entre nous connaissent l’histoire des régions en France et de celle de l’Allemagne comme état central (…).
    Par décentralisation intelligente, j’entends : il ne s’agit pas de disloquer le pays en territoires en compétitions adversaires et concurrentes l’une contre l’autre. On sera plutôt à la recherche des nouvelles solidarités entre les territoires et quels gagnent en compétitivité, en mobilité, en dynamique et en lien social perdu ou rompu par l’effet de la marginalisation et l’exclusion produites et construites par les régimes tyranniques et spoliateurs.
    En Tunisie il y a 11 régions (aqualims), 24 préfectures… la Tunisie de la révolution doit pensée à un autre découpage administratif, pour plus de cohérence (je ne dirai pas d’équilibre), car l’équilibre en le cherche on le trouve dans le politique, la politique et non pas dans la géographie. Je me rappel d’une proposition en découpage qui m’a fait beaucoup rigoler (région toutes accès à la mer), pour quelles raisons ? Si pour nager ? Pour certains ça reste loin, si pour profiter de la montagne ? Pour certains reste ça loin, si pour une meilleure distribution des richesses, dans le territoire marin de Bizerte il y a plus de poissons qu’à la mer de Monastir, et puis le meilleur poisson on le pêche dans le territoire marin de Sayada (et si vous voulez on organise un concours de dégustation), comment on fait donc ?   . Si cette proposition de relier toutes les régions à la mer, alors la proposition souhaite apporter du symbolique, mais à mon sens, le symbolique n’est pas dans la géographie, et en plus, la montagne de Echaanbi et plus haute que la montagne de Zagwane, comment faire donc ?
    Par décentralisation intelligente, j’entends : une décentralisation où il peut avoir plusieurs échelles et qui ne sont pas nécessairement applicables partout. Il se peut qu’au nord on pourra faire, se permettre de construire une grande région et qu’ailleurs il y ait des intercommunalités à tailles différentes. L’important et de gagner en démocratie, en transversalité, en lien social, en lien politique entre le citoyen et l’état, en confiance entre le citoyen et la politique, en solidarité, en créativité, en réactivité et dynamique, en souplesse de gestion et rapidité de réponse, le projet deviendra un moteur de dynamique et d’association des différentes partenariats, et non pas simplement une proposition d’en haut. On passera, alors, de l’efficacité à l’efficience, donc on gagne en mouvement et le local devient davantage pertinent c’est à mon sens le sens de la nouvelle Tunisie d’après 14 janvier. Il s’agit d’une rupture avec le passé, mode de gestion et politiques. La décentralisation que je souhaite n’est doit pas être l’affaire d’un parti politique ou coalition qui gagneront aux élections, c’est une affaire qui dépasse les raisons des partis et les souhaits et les visions d’un gouvernement pour un type ou model d’état. Il s’agit de la raison d’un peuple et d’une nation, la raison des territoires, la Tunisie est une et indivisible, mais elle souffre comme plusieurs pays d’une injuste représentativité des ses territoires, problème de représentation, qui se décline par des effets indésirables (économiques, culturelles, sociaux et politiques, priorités de développement…) sur l’individu et la population des territoires sous représentés et marginalisés. Une décentralisation concertée sur la base de la cohérence entre les territoires à unir, ni soumission territoriale ni relégation de l’état central à des missions régalienne (police, justice…), cette décentralisation par le biais de la cohérence, ne pourra que consolider davantage l’état en ses prorogatives d’état providence garant actif d’une justice sociale et de l’égalité des chances pour toutes et tous et ça renforce l’état dans ses missions régaliennes et le service public pourra se consolider et se transformer en service propriété de l’état à un service propriété du peuple, c’est une déclinaison de valeur à la notion d’intérêt public. C’est une idée qui pourra contribuer à une nouvelle renaissance de nos territoires, par conséquence logique, la Tunisie passe de l’échelle de la recherche de la croissance (…) à la recherche de la prospérité, avec toutes les significations positives de cette formulation. Ben Ali harab. Mandhouj Tarek.

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