Crédit image : Journées du cinéma des droits et des libertés


Du 16 au 24 mars auront lieu les journées du cinéma des droits et des libertés dans trois villes du pays : Thala, Le Kef et Tunis. Alors que le pays est en pleine mutation, que les questions de liberté et de droit sont au centre des débats, la culture apporte sa contribution à la réflexion. Cette manifestation va permettre, à travers la culture, de sensibiliser les citoyens aux droits de l’Homme.

Pendant une semaine des films seront projetés, des rencontres avec les réalisateurs seront organisées et un espace sera fait à la musique puisque des concerts auront lieu.

La semaine d’événements commencera à Thala, au sein de la maison de culture, le samedi 16 mars à 18h, avec la projection en avant première d’un film palestinien La terre de l’histoire, de Rashid Masharawi, qui sera présent sur place et discutera avec le public après la projection.

Le dimanche 17 mars quatre films de Tunisie et de Palestine seront projetés tout au long de la journée avec, à nouveau, des rencontres avec les réalisateurs. Le lundi 18 mars la journée commencera avec un atelier de peinture pour les enfants suivi de diffusions de films de Tunisie, de Suède et d’Egypte.

Le mardi 19 mars premier déménagement pour les Journées du cinéma des droits et des libertés qui se déplaceront au Kef, où auront lieu le premier jour, au Centre d’arts dramatiques et scéniques, une expo photo, un atelier de peinture pour les enfants, un atelier ciné-débat, des projections de films ainsi que des rencontres. Le mercredi 20 mars sur la Place de la mairie la journée commencera en musique avec des groupes originaires de Tunisie, de Palestine, du Sénégal et des Iles Comores. Puis trois films seront projetés et des rencontres seront organisées.

Enfin les jeudi 21, vendredi 22, samedi 23 et dimanche 24 c’est à Tunis qu’il faudra être pour profiter à la maison de culture Ibn Rachiq, à l’espace Mass’art et au Colisée, des rencontres, projections et concert.

Si autant de rendez-vous dans ces trois villes sont possibles c’est que de nombreuses associations se sont alliées pour faire naître le projet. Alliance Ciné, l’Association Culturelle Afrique-Méditerranée et l’Institut Arabe des Droits de l’Homme sont à l’origine du projet, qui a été financé par l’Union Européenne. De nombreux partenaires se sont joints à eux : Article 13, l’Association des Etudiants Stagiaires Africains en Tunisie, Thala Solidaire, la LTDH, la section tunisienne d’Amnesty…

Tous se sont réunis autour de l’idée de mettre en avant la culture comme moyen de véhiculer des messages sur la liberté et la démocratie et pour permettre aux citoyens de s’exprimer. Et plus particulièrement aux citoyens des régions, des endroits qui sont d’habitude des déserts culturels.

Toutes les infos sur le site Cinema droits et libertés.