Mise à jour : 29 juillet 2013 :
Non-lieu pour Amina Sboui et sa codétenue Rabaa Sassi dans le procès les accusant d’outrage envers un gardien de prison.
قضت محكمة الناحية بمساكن بعدم سماع الدعوى في قضية أمينة السبوعي ورابعة ساسي وذلك لبطلان إجراءات التتبع…
— Free Amina (@FreeAmina1) July 29, 2013
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De la jeune fille que tout le monde essayait de raisonner à l’époque de son action Femen, Amina est devenue, en prison, une militante, qui dénonce des cas de maltraitance au détriment de sa liberté. Sera-t-elle désormais prise au sérieux par ses détracteurs et par la justice, qui ne voyaient en elle qu’une provocatrice ?
En prison mais libre dans sa tête
C’est la première fois que les parents d’Amina se rendent ensemble au tribunal pour soutenir leur fille. Accompagnée de la tante maternelle d’Amina, Asma Sbouai, la mère, est silencieuse, tandis que le papa d’Amina essaye d’égayer l’atmosphère. Il n’est pourtant pas très optimiste depuis que sa fille a publié dans le journal Assarih un message par l’intermédiaire de son avocat. Elle y assume entièrement ses positions
« Je n’ai pas peur de rester en prison, ça ne me dérange pas. Je suis libre et non pas folle. Peut-être que je suis en prison, mais je suis plus libre que beaucoup de gens qui sont dehors. Et être emprisonnée est moins pire que de voir la Tunisie devenir le berceau d’une nouvelle dictature religieuse. »
Même s’il admire son courage, le père d’Amina voit dans son nouveau procès « un coup pour l’enfoncer ». Quant à sa mère, elle n’aime pas l’idée que sa fille puisse vouloir rester en prison. « C’est encore une enfant, la dernière fois qu’on l’a vue, elle pleurait », témoignait-t-elle samedi 20 juillet. Les deux parents ne s’attendaient pas à un tel message après lui avoir rendu visite en prison et tenté de la raisonner. Ils craignent que ce genre de déclarations ne jouent contre elle.
Le tour des tribunaux, à 19 ans
Amina, à seulement 19 ans, est déjà passée par la plupart des cours judiciaires. Accusée d’avoir essayé de taguer le mot Femen sur un muret lors du meeting d’Ansar Charia à Kairouan, la jeune lycéenne a été maintenue en détention préventive dans le cadre d’un autre procès, dont la date n’a pas été fixée, pour plusieurs chefs d’accusation : “atteinte à la pudeur“, “profanation de sépulture” et “association de malfaiteurs“.
Deux des chefs d’accusation avaient été enlevés par le juge de Kairouan le 15 juillet, mais le Ministère public a fait appel de cette décision, montrant le malaise politique et judiciaire derrière l’affaire d’Amina. Aujourd’hui, Amina passe devant un nouveau juge dans un nouveau tribunal, à Msaken, pour « outrage à un agent public » et « diffamation » .
Plusieurs gardiennes de la prison de Messadine, où est emprisonnée Amina, ont porté plainte après que la jeune fille soit intervenue en les « insultant » lors d’une altercation avec une de ses codétenues. Ce nouveau chef d’accusation est interprété par ses avocats comme une tentative de faire taire la jeune fille qui, même en prison, s’exprime librement et dénonce la maltraitance.
La prison ne semble pas décourager Amina. Elle parle librement face à une justice qui ne lui pardonne ni son action seins nus ni son tag de Kairouan.
Même si je suis d’accord avec certaines choses qu’Amina a pu dire, je désapprouve son lien avec les Femen. Ici, les gens ne voient que ça et ne comprennent pas qu’elle est en prison pour autre chose et sur la base d’un dossier vide
commente sa tante, qui a observé les déboires avec la justice de sa nièce depuis la France. Elle décrit Amina comme une jeune fille « révoltée » et « têtue », même si elle semble attendrie par sa nièce :
Le problème, c’est qu’elle provoque, alors que là, en prison, il faudrait qu’elle se retienne pour arriver à sortir. Regardez, même les Femen se sont excusées lors de leur procès.
Incontrôlable, Amina campe sur ses positions depuis le début de ses procès. Elle est arrivée en cour d’appel de Sousse en jetant son sefsari et elle a assumé son geste de Kairouan. A Msaken, son discours est plus bref et plus construit que dans les moments où elle s’exprimait dans les médias. Amina dénonce et assume jusqu’au bout.
Procès reporté malgré un vice de procédure
Lundi 22 juillet, Amina arrive devant le juge vers 10 h du matin. Dans la salle, une trentaine de personnes, amis et membres de son comité de soutien, se pressent. Son père reste en retrait sur les bancs tandis que sa mère est sortie de la salle pour essayer de la voir avant qu’elle n’entre.
Amina arrive encore une fois sans le sefsari. Elle a dû négocier pour l’enlever. À ses côtés, se tient la prisonnière pour qui elle est intervenue. Les cheveux teints en blond, un t-shirt rose fluo qui laisse voir ses bras nus sur lesquels est tatoué un portrait de Yasser Arafat, des tongs aux pieds, Amina a l’air sérieux mais défiant.
Le juge commence à parler de la plainte tandis que l’une des avocates d’Amina arrive en trombe : Radhia Nasraoui. Interrogée par le juge, la jeune Amina déclare être juste intervenue pour tenter de protéger une codétenue, Rabiaa, qui se faisait maltraiter devant elle. Elle nie avoir insulté les gardiennes tout comme le ministre de la Justice, selon ce qui aurait été écrit sur la déposition. Son avocate Leila Ben Debba prend ensuite la parole pour la défendre.
Dans la salle, les avertis attendent avec ferveur. Certains ont été prévenus qu’une preuve irréfutable avait été apportée au dossier, montrant que l’accusation contre Amina d’outrage à un fonctionnaire public était bancale. En effet, Leila Ben Debba ne tarde pas à révéler que le mandat rédigé par le procureur datait du 10 juin, soit cinq jours avant l’acte commis par Amina, le 15 juin selon la plainte déposée par le directeur de la prison.
Ce vice de forme flagrant montrerait que la jeune fille est bien victime d’un certain acharnement. De plus, les témoignages des gardiennes ayant porté plainte ne donnent pas la même heure pour l’incident. L’autre avocat, Maître Ghazi Mrabet, conclut que le dossier n’est pas valable, tout comme le procès des deux accusées, qui sont finalement les victimes d’ un « système carcéral » bien connu.
Révélations d’Amina sur des cas de torture en prison
Les avocats d’Amina sont sûrs d’eux, car un autre élément leur permet de défendre la jeune fille. Celle-ci a fait des révélations à son avocate Radhia Nasraoui début juillet, disant qu’elle avait vu certaines de ses codétenues subir des tortures.
Lorsque Maître Nasraoui prend la parole, elle énumère dans les détails les cas rapportés : une jeune fille laissée en plein soleil pendant plusieurs heures, une autre fille pendue à une fenêtre par les mains menottées aux barreaux,… et le récit n’en finit pas. Aux côtés d’Amina, sa codétenue sanglote à l’évocation de certains cas.
Les gardiens qui entourent les deux accusées, un homme et une femme, restent impassibles. Ils semblent écouter la plaidoirie avec attention, mais aucun d’eux ne bronche ou ne réagit à l’évocation des méfaits.
Amina est devenue la prisonnière qui dénonce les mauvais traitements en prison. Elle a d’ailleurs gagné un autre avocat, maître Mondher Cherni, Secrétaire général de l’OCT (Organisation contre la torture), connu pour ses plaidoiries des victimes de torture sous Ben Ali. Aujourd’hui, il défend ce qu’il appelle « une prisonnière politique », et rappelle que la Tunisie a signé un protocole ratifiant la lutte contre la torture.
Déterminée, elle réclame justice pour les détenues maltraitées
Amina, elle, semble jouir d’une certaine notoriété. Elle s’aventure à regarder à droite et à gauche ceux qui sont venus la soutenir. Elle adresse des sourires à la blogueuse Lina Ben Mehni, qui la prend en photo, et elle fait quelque gestes d’affection en direction de sa mère. Sa tante l’observe, s’inquiète quand elle s’agite. Elle a peur qu’Amina lance une phrase de trop.
Mais la jeune fille se lève à la fin de l’audience et redemande au juge de punir ceux qui ont maltraité les détenues. Elle met sagement son sefsari pour sortir tandis que les membres de son comité de soutien crient une de ses phrases, désormais devenue un slogan : « La Tunisie est un État civil où les femmes sont libres. » Le verdict sera prononcé le 26 juillet seulement. Amina retourne encore une fois en prison.
À la sortie du tribunal, les sentiments sont mitigés. Certains trouvent qu’Amina est désormais bien soutenue, d’autres ont peur que l’on en fasse un exemple. Surtout que la jeune fille s’est attaquée à un sujet sensible : la maltraitance en prison. Sa mère ne tient pas le coup et fait un malaise. Son père tente de rester optimiste.
« Vraiment, elle a beaucoup de courage », dit-il en revenant dans la voiture. Il a apprécié la plaidoirie des avocats, tout comme Asma, la tante d’Amina, qui craint que sa nièce ne se calme pas, même après ce procès.
Je crains que si elle reste sur cette ligne là, ils vont continuer de s’acharner. Elle est fragile, il ne faut pas oublier qu’elle n’a que 19 ans. On aimerait quand même qu’elle puisse fêter l’aïd avec nous
Pour ses proches, la journée est loin d’être finie. Direction la prison de Messadine, à quelques kilomètres du tribunal. Le père et la mère d’Amina ont apporté un couffin de nourriture et de l’eau pour leur fille. Après s’être garé, Mounir Sboui emmène, d’un pas lourd, les provisions. Il s’éloigne avec d’autres familles au panier similaire. Il connaît son chemin. Cela fait maintenant deux mois qu’Amina Sboui est en prison.
#FREEAMINA #FREEJABER
Il ne pourra y avoir de femme que libre en Tunisie.
Ghannouchi est notre fossoyeur.
Amina, la seule personne qui a les couilles d’être libre et de dénoncer le système policier et judiciaire pourri de ce pays. Ce sont les directeur de prison et le procureur qui devraient être traduits en justice pour fausses accusations et fabrication de preuves!
A quand la vraie démocratie? ?!!
que de crimes sont commis au nom de la morale et que de condamnations qui flattent le plus primaire de ce que la religion croit être la foi. Putain de morale et putain de lacheté.
[…] De la jeune fille que tout le monde essayait de raisonner à l’époque de son action Femen, Amina est devenue, en prison, une militante, qui dénonce des cas de maltraitance au détriment de sa liberté. […]
[…] See on nawaat.org […]
Mais à quelle justice pourront s’attendre les gens sous des régimes théocratiques…l’histoire politique de l’humanité est pleine d’assortiments similaires…la révolution des tunisiens contre la dictature mafieuse, a dénudé des cotés socio-culturels affreux longtemps cachés, délaissés sans le moindre effort d’analyse et de recherche de solutions…cela montre à quel point notre société était et demeure fragile, émotionnelle, manipulable, crédule, non instruite…quand un peuple, élite y
compris, vote pour un mouvement mafio-religieux…accepte l’équivalent de 2 ans de dictats, d’oppression, de manipulations, de mensonges, de déstruction morale, sociale et économique…quand un régime véhiculant une idio-logie archaique, rouillée, parachuté à coup de pétrodollars depuis l’étranger, essaye d’étouffer la flamme juvénile, de saper la morale de tte une génération…quand une adoléscente trainée devant des tribunaux politisé, comme une vulgaire hors la loi…la longue liste des malvérsations de cette secte maléfique, ennahqa islamia, le chef-d’oeuvre dérnier cri des khouanjias…fera un film documentaire de 3 heures qui laissera ts les tunisiens réfléchir génération après génération…maintenant, il faut agir…TAMARROD est l’unique solution, les islamistes ne comprennent que la langue qu’ils ont appris de leurs colons arabes…ne jamais baisser les bras devant les islamistes.
Quelle partie de “Mon corps m’appartient” ces idiots ne comprennent pas? Si une femme veut publier des photos nues d’elle-même sur l’Internet, il est son corps, son choix, son droit. Cela n’a rien à voir avec votre honneur débile. LIBRE AMINA TYLER!
Ceci est mon corps, j’ai le droit de faire ce que je veux avec elle. Si je ne suis pas vous nuire, les décisions n’ont rien à voir avec vous.
J’ai le droit de publier des photos nues de moi-même en ligne. J’ai le droit d’utiliser mon corps comme une toile, tatouage il ou percer.Ceci est mon corps, j’ai le droit à la contraception, à l’avortement, à avoir des relations sexuelles avec des adultes consentants quel que soit leur sexe. Je n’ai pas à mettre en place avec votre prédication ou tentatives de légiférer sur mon corps.
Ceci est mon corps, j’ai le droit à l’orgasme. Je décide de qui ou ce qui se passe dans mon corps. Me laisser pénétrer une fois n’assume pas votre droit de le faire à nouveau pour vos propres besoins ou des raisons.
Ceci est mon corps, je n’ai pas besoin d’un héros ou un besoin d’économie parce que je ne suis pas une demoiselle en détresse.
Ceci est mon corps, je ne suis pas un objet de votre honneur et votre jouet sexuel.
Je suis belle, malgré ce que vous pensez, avec ou sans votre approbation. Ceci est mon corps, j’ai le droit à l’éducation, la santé, l’égalité de rémunération et de droits de l’homme.
CECI EST MON CORPS, pas le vôtre!
Maintenant, quelle partie de “IL EST LE CORPS DE AMINA TYLERS, LE CHOIX ET DROIT” ne ces tueurs d’honneur comprend pas?
Ce qui est honorable de discrimination ou meurtres?
I hate this fucken religion with a passion. it fucked up Tunisia real good. I am talking about fucken Islam. i am a Muslim and my religion is fake and dangerous
Dommage pour Lilia Blaise qu’elle n’ait pas pu cette fois-ci écouler sur France24 ses dernières nouvelles concernant l’injustice faite à Amina par le régime tunisien. Le tatouage d’Arafat sur le bras de notre Femen nationale aurait-il refroidi l’enthousiasme de France24 toujours à l’affût de ragots pour pourfendre le régime islamiste, salafiste, fondamentaliste, wahabite, régressif, etc… qui s’est installé à la place de l’ami Ben Ali? Lorsqu’il s’agissait de montrer les nichons en oeufs sur le plat de la courageuse militante qui narguait la Tunisie avec son anatomie dénudée barrée du texte : “Je nique votre morale”, France24 était preneur et publiait avec tambour et trompette. Alors, conseil désintéressé à Amina: pour réchauffer la tiédeur des amis d’outre-mer, apparaître en manches longues la prochaine fois.
1- afficher ses seins nus , sur internet , n’est pas puni par aucune loi,
2-supposons qu’une loi soit promulguer pour punir l’affichage de seins nus, il faut construire des millions de prisons à travers le monde, et former des millions de juges et les engager, et construire des millions de prisons supplémentaires (absurde n’est ce pas le système Nahdaoui )
3- Si les photos nus choquent certains, ils n’ont qu’a regarder les seins de leurs épouses et pas celles d’internet, il faut vraiment aller fouiner sur internet pour dénicher les seins nus d’Amina,
4- Ganouchi , a ordonné la prison pour une adolescente, injustement, au mépris du droit et de la justice, et a laisser et fait libérer des assassins .
5- Y aura t -il un homme courageux ( plutôt un juge intégre , patriote, pas forcement un militaire), qui signe un mandat d’arrêt contre Elganouchi, pour les crimes politiques qu’il a commis et le complot contre la Révolution tunisiens….
honni soit qui mal y pense … au sein de Amina.
L’ordre des la jarretière entend que le devoir est au dessus des conventions …
Grande tendresse à la jeunesse qu’elle qu soit l’excès qu’elle commet; à tots ou à raison !
honni soit qui mal y pense … au sein de Amina.
L’ordre des la jarretière entend que le devoir est au dessus des conventions …
Grande tendresse à la jeunesse qu’elle qu soit l’excès qu’elle commet; à tors ou à raison !
Cela fait chaud au coeur qu’Amina ait décisivement refusé le 5 juin 2013 devant les juges de se travestir de cet honteux oripeau dont sont affublées les femmes jugées pour moeurs, indigne d’une démocratie et d’une république ! Elle a confirmé sa position digne le 22 juillet également.
http://susaufeminicides.blogspot.fr/2012/03/devoilez-vous-mesdames-une-fois-pour.html
Thanks christine for the rich source u pointed out.
lovely work and hope some tunisian look at it and digest the info.
much appreciated and reminded me of the tunisia i knew,also those times.
cheers and proud to have your kind of tunisians.a true treasure.
Que je sache, elle n’a pas été interpellée après la diffusion de ses photos sur le net mais bien après son coup de marketing à Kairouan. Peut-on accepter qu’une personne profane une cimetière, au nom de son athéisme? Et puis, quand est-ce que la pornographie est devenue légale? Facebook lui même a fermé le compte de Femen pour contenu pornographique, je crois!!! Si au jour d’hui, vous n’y voyez aucun problème, si une femme sort nue, alors vous serez d’accord si un homme appartenant à un futur groupe ‘hemen’, par exemple, sort nu dans la rue. Et pour quoi, continuer à commenter derrière vos postes “le courage d’Amina”, allez-y, vous devez faire de même si vous avez assez de culot, sortez nus dans la rue. Et si vous le faites (et j’en doute), passez bien devant le Zoo, tout en se posant cette question: Quel est le point commun entre vous et ces bêtes?
Enfin quelqu’un qui se donne la peine de réfléchir. Je trouve la pauvre Amina, quoi qu’on dise, une personne pitoyable. Certains veulent lui faire croire qu’elle est devenue une héroïne parce qu’elle a montré sa poitrine nue et qu’elle a barbouillé son corps avec des grossièretés de bordel pour insulter la morale des Tunisiens. On veut lui faire croire qu’avec des obscénités vulgaires de ce genre et avec son corps nu et avili, elle a gagné du respect. Mais le respect de qui ? Je ne m’attarderai pas là-dessus car je ne pense pas qu’en humiliant les parents qui vous ont élevé et en insultant la société dans laquelle vous avez grandi vous devenez respectable. D’ailleurs même en France ou en Allemagne d’où sont venues les Femen qui ont voulu causer un scandale en Tunisie, ces filles ne se promènent pas la poitrine nue dans la rue. Elles ne se découvrent que sur instructions de ceux qui les paient afin de perturber certains évènements. Mais elles sont tout de suite empoignées sans ménagement par les services d’ordre qui les traînent par terre comme des sacs d’ordures et les foutent dans un fourgon de police. Ceci n’a rien à voir avec la gentillesse du service d’ordre tunisien qu’elles ont essayé de discréditer après avoir quitté la Tunisie.
Je vous invite à prendre connaissance d’un article publié sur l’excellent site de Médiapart, sur le fonctionnement des Femen.
« La journaliste d’une chaîne de télévision ayant infiltré l’organisation féministe ukrainienne FEMEN a découvert des détails intéressants concernant le fonctionnement de cette organisation. Sa conclusion : les militantes ont pour objectif de se faire de la publicité et sont financées par des représentants des milieux d’affaires européens et américains. Pour comprendre le fonctionnement de l’association FEMEN, une jeune journaliste de la télévision ukrainienne a intégré l’organisation et a participé à ses actions « seins nus » en filmant ce qui se produisait avec une caméra cachée. Elle a suivi pendant plusieurs semaines une initiation professionnelle à l’art de la scène et aux relations publiques, apprenant à se comporter agressivement pour attirer l’attention des journalistes et se présenter comme une victime innocente. Le plus important – c’est d’être à l’aise en montrant ses seins au public lors des manifestations.
La nouvelle recrue de FEMEN a fait ses débuts lors de l’action à Paris, où l’association a ouvert récemment un bureau. Les filles de FEMEN sont venues à Paris pour manifester devant le Centre culturel islamique de la capitale française. Selon la journaliste, elle ressentait littéralement sur sa peau les regards chargés de colère des gens, dont les sentiments religieux ont été délibérément offensés. « L’action se déroule près du Centre culturel islamique et nous sentons que la foule est prête à nous déchirer en morceaux. Seuls les appareils photo de mes confrères nous ont sauvés du lynchage », a-t-elle dit après la manifestation. Le voyage à Paris était offert à la journaliste par l’organisation FEMEN. Le billet d’avion, la chambre d’hôtel, les voyages en taxi et la nourriture coûtaient un millier d’euros par jour pour chacune des participantes, sans compter les frais de costumes, les services des maquilleurs et des stylistes. La journaliste a également découvert que les activistes de FEMEN sont payées pas moins de 1000 dollars par mois, le triple du salaire moyen en Ukraine. En outre, le loyer que l’association verse pour son bureau de Kiev s’élève à 2500 dollars par mois, alors que le loyer mensuel du bureau parisien se monte à plusieurs milliers d’euros. Malheureusement la nouvelle activiste n’a pas pu découvrir qui sponsorise le mouvement, ni découvrir la personne qui appelle les militantes à mener telle ou telle action de protestation. La journaliste suppose qu’il s’agit certainement de personnes qui apparaissent souvent aux côtés des militantes du mouvement. Il s’agirait notamment du milliardaire allemand Helmut Geier, de la
femme d’affaires allemande Beat Schober, et de l’homme d’affaires américain Jed Sunden. Wikipédia soutient également la version selon laquelle ce dernier financerait les actions de FEMEN. »
J’ajouterai de mon côté qu’en Israël par exemple, où les femmes ont mené des actions pour avoir le droit de s’assoir partout où elles voulaient dans un bus au lieu d’être automatiquement reléguées à l’arrière, on n’a jamais vu une Femen venir les soutenir. Dans des villages israéliens orthodoxes où les petites filles étaient persécutées par des juifs fanatiques qui les obligeaient à porter des jupes ou des robes jusqu’aux chevilles, on n’a jamais vu de Femen venir prendre la défense des fillettes. Dans la ville de Jérusalem occupée par Israël, les juifs vont en pèlerinage devant un vieux mur qu’ils prétendent être celui d’un ancien temple juif. Mais les femmes juives sont chassées de cet endroit car elles n’ont pas le droit de participer à des cérémonies religieuses, ce qui a souvent donné lieu à des incidents. Là non plus on n’a jamais vu de Femen venir manifester pour soutenir les femmes juives. Les Femen sont aussi connues pour profaner des services religieux catholiques ou orthodoxes, de même qu’elles ont profané la religion musulmane en public mais elles n’ont jamais profané une synagogue ou un évènement juif, religieux ou pas. Est-ce parce que ceux qui les payent sont des adhérents au judaïsme? Autre chose : lorsqu’Israël a attaqué Gaza et tué en plus des hommes des femmes et des enfants palestiniens, où étaient les Femen qui mènent des actions internationales pour le droit des femmes ? Elles n’ont même pas organisé une de leurs manifestations devant une ambassade israélienne en Europe ou en Amérique.
La semaine dernière elles ont essayé de perturber la visite du président russe Poutine en Ukraine. Lisez cet extrait publié hier le 27 juillet 2013 sur le site de FranceTVinfo.
« Trois Femen ukrainiennes, militantes connues pour leurs apparitions seins nus, ainsi qu’un ancien photographe de l’AFP ont été enlevées samedi 27 juillet à Kiev (Ukraine). Ces enlèvements se sont produits au moment où les trois femmes tentaient de manifester contre la visite du président russe Vladimir Poutine. Les trois militantes de Femen qui s’apprêtaient à manifester dans le centre de la capitale ukrainienne ainsi qu’un photographe “ont été passés à tabac par des inconnus qui les ont ensuite emmenés en voiture vers une destination inconnue”, a déclaré à l’AFP la dirigeante du mouvement Anna Goutsol. Elle a précisé qu’il s’agissait du photographe Dmitri Kostioukov qui avait travaillé au bureau de Moscou de l’AFP. D’après elle « Les services spéciaux russes aidés par les services ukrainiens mènent une campagne de terreur contre les militantes de Femen. » Dans la matinée Anna Goutsol rentrait dans son immeuble à Kiev après avoir promené son chien quand un homme non identifié lui a donné un coup de poing au visage, s’est emparé de son animal, puis s’est enfui. Un homme présenté comme le “consultant politique” des Femen, Viktor Sviatski, avait révélé jeudi avoir été violemment frappé la veille au soir près des locaux du mouvement féministe à Kiev, un acte également dénoncé comme ayant été une tentative d’intimidation avant la visite du président russe. Le mouvement Femen, fondé en Ukraine et dont le siège est désormais à Paris, mène depuis plusieurs années des actions dans le monde entier: ses membres surgissent soudainement, seins nus, le corps barré d’inscriptions, pour attirer l’attention. »
Comme vous voyez les Femen disposent non seulement d’un budget, d’un salaire, de frais de voyage et d’hôtel, mais même d’un « consultant politique » comme si elles étaient un gouvernement. Alors une pauvre tête vide comme Amina qui leur fait gratuitement le travail voulu pour causer un scandale en Tunisie ne peut être qu’une bonne recrue. Après tout, nous sommes un pays sous-développé, bon à être colonisé et dirigé selon le désir de nos maîtres qui ont toujours exploité les pauvres, même s’agissant de leur corps.
Je termine par une supposition: Les défenseurs d’Amina et surtout les médias français qui s’emploient à dénoncer l’injustice que la pauvre subit de la part des tribunaux tunisiens veulent bagatelliser son geste profanateur d’un cimetière musulman à Kairouan. Le mur sur lequel elle avait appliqué un grafitti des FEMEN est appelé “muret” par des journalistes qui ne se sont même pas déplacés pour le voir. Mais supposons qu’Amina ait profané le “muret” d’un cimetière juif ou d’une synagogue, que deviendrait l’énorme capital de sympathie dont elle dispose parmi ses défenseurs? Je ne fais pas de pronostics.
Juste avant la fuite de Zaba, il y avait à cette époque des trolls en mission pour leur maitre, exactement comme toi Fathi ( tutoiement volontaire !), avec leur logorrhée, verbiage, vomis…
Amina par son geste te donne des boutons, à toi et à tes semblables.
Amina te fait vraiment mal au cul, preuve que tu en parles… et longuement !
#FreeAmina
#freeJaber
#freeFehri
Et vous, je préfère rester poli, Amina vous oblige à déballer votre maigre bagage. A l’abri derrière votre clavier, loin de la personne à laquelle vous vous adressez et que vous ne connaissez même pas, vous utilisez le seul langage que vous possédez: celui des lâches et des poltrons. Vous savez que vous ne risquez rien en éructant à distance des injures qui en disent d’ailleurs long sur votre intellect que je soupçonnais déjà. J’avais lu un de vos autres posts où vous vous demandiez si “l’éviction” de Ben Ali était légale, inconscient que vous êtes du fait que Ben Ali qui a votre courage n’a pas été évincé mais a pris la fuite. Plus intelligent que vous, il savait que sa présidence basée sur un putsch n’avait aucune légalité. Quand je vous l’ai fait remarquer, vous n’avez trouvé aucune réplique, mais vous revenez ici avec vos minables grossiéretés qui ont dû vous demander un grand effort de réflexion et de rédaction. Les pauvres bougres de votre espèce qui prétendent défendre Amina ne font que l’enfoncer davantage. Il n’est pas dans mes habitudes de réagir aux cons, mais pour vous j’ai fait une exception. Une exception veut dire une seule fois pour le cas où vous ne comprenez pas.
Face à des énergumènes comme toi, on ne discute pas : tu travailles pour ton maitre Zibillah, et on voit dans quel état est le pays, et où il compte le mener…
Combien de casse-croûtes touches-tu de Zibi-llah ?
Je VOMIS les type comme toi !!!
#FreeAmina
#FreeJaber
#FreeFehri
Merci pour le partage de cet article qui dit long sur les réelles intentions de ce groupe. Malheureusement,” l’affaire Amina” est devenue le casse-croûte quotidien de certaines personnes qui ne se reconnaissent qu’à travers toute action haineuse envers les musulmans. A force de passer son temps d’haïr, ces gens oublient même de réfléchir.
samir vous avez parfaitement raison. les sbires de ghannouchi sont de sortie, et vu l’actualité leurs discours sonnent comme les klaxons des voitures de location lors de la veille d’un mémorable 14 janvier. ils ignorent le sens de la liberté et ils ont toujours besoin d’un maitre et dans ce cas d’un gourou.
qu’ils continuent dans leur délire cela na va que cristalliser chez certains l’idée que la Tunisie ne peut pas supporter ces énergumènes.
Note à Samir =
Tu viens juste de confirmer que tu as “la tête d’un turque”, que tu es complètement bouché….
Rien à faire !
Je suis turc ( Daoulette ou Doulet’), et c’est mon vrai nom !
Vraiment heureux qu’Amina ait, enfin, été libéré ;-)
Avec un peu plus de pression populaire contre ces connards d’islamistes, elle sera sûrement relaxée !!!
Il reste à soutenir Mejri Jaber et les démocrates, humanistes qui militent pour sa libération, et pour l’instant, pour que Marzouki lui accorde la grâce présidentielle.
Karim, Marzouki avait gracié, entre autres, des salafistes criminels notoires, ça avait du te faire plaisir, non ?