La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures. Noam Chomsky.
Nizar Bahloul devrait vraiment contempler cette phrase car, volontairement ou involontairement, il est passé maître dans l’art de la propagande. En effet, Nizar Bahloul est loin du journalisme où c’est uniquement la vérité, l’intégrité et la loyauté aux citoyens qui dictent la ligne éditoriale, mais il est plutôt dans le cas où l’on vient avec un parti pris et un socle de croyances dogmatiques que l’on s’efforce de justifier en tordant, en déformant et en triant sur le volet les faits.
Sur son journal « Businessnews », qui aurait dû être plus justement appelé « PropagandeNews », lui et son équipe, à force de nous chanter les louanges de Béji Caid Essebsi (BCE) et de Nidaa à longueur de journée, par moment, on ne peut s’empêcher de se demander si l’on n’est pas sur la page officielle de la compagne électorale de BCE ! D’ailleurs, durant les trois dernières années, il n’y a jamais eu aucun article qui dit du bien de la Troïka. Absolument aucun !
Et c’est pareil pour Moncef Marzouki. On ne lui accorde même pas le bénéfice du doute sur tout ce qu’il a fait et tout ce qu’il a dit. Par contre, on n’est absolument pas gêné d’effacer et d’occulter systématiquement et méthodiquement ses longues années de militantisme contre la dictature, pour ne s’attarder que sur des détails qui, une fois pris dans leur contexte, sont extrêmement insignifiants. A ce point Moncef Marzouki est un schizophrène qui, après avoir passé sa vie à combattre la dictature et à prêcher la démocratie, deviendra lui-même un dictateur et un extrémiste une fois au pouvoir ? Allons Nizar Bahloul; donnez-moi un peu de répit !
Le comble de l’ironie c’est qu’au lieu de se lamenter sur le fait que nous avons raté une occasion historique pour jeter les bases d’une vraie tradition démocratique dans notre pays, Nizar Bahloul s’adonne à ses impulsions propagandistes et essaye longuement de nous justifier pourquoi BCE avait raison de refuser le débat avec Marzouki. En venant de la part d’un journaliste qui aurait dû faire preuve d’un meilleur jugement, cette prise de position est doublement écœurante et choquante et elle devrait, à elle seule, suffire pour le disqualifier à jamais du camp des journalistes impartiales et intègres.
En effet, de par sa mission et sa vocation, un vrai journaliste ne peut, en aucun cas, être du côté de ceux qui s’opposent au débat et à la discussion et il ne doit jamais adopter la rhétorique politicienne derrière laquelle se cache tel ou tel candidat, et ce, quelles que soient les circonstances.
Pour revenir sur le « pourquoi » de ce refus, qui a été farouchement défendu et justifié par Nizar Bahloul, il est évident que l’explication avancée est basée sur un argument totalement fallacieux. En effet, pour échapper à cet exercice démocratique et par crainte d’y laisser quelques plumes, BCE s’est contenté de faire le parallèle entre [Marzouki vs BCE] et [Le Pen vs Chirac]. Le problème c’est qu’au mieux il s’agit là d’un mauvais exemple pour ne pas dire que la comparaison est fondamentalement erronée.
En 2002, la démocratie française était déjà bien rodée et donc, le fait de « zapper » un débat était beaucoup plus une manœuvre électorale de la part de Chirac qu’autre chose. Par contre, dans notre cas, la démocratie est toujours un « work in progress » dont on n’est même pas certain qu’il verra le jour. Justement, devant le retour en force des ex-RCDistes, beaucoup de citoyens, y compris moi-même, ont des craintes légitimes que cette longue et douloureuse période de gestation se solde par une démocratie mort-née. Ainsi, contrairement au contexte français de 2002, l’urgence en Tunisie est d’instaurer les traditions démocratiques et c’est pourquoi il aurait été plus patriotique (puisque Mr Bahloul nous donne des leçons de patriotisme !) d’organiser cette rencontre, ne serait-ce que pour jeter les bases du débat démocratique et pour créer un précédent.
Cela étant dit, peu importe ce que Nizar Bahloul et les Nidaaistes disent, il est clair qu’en refusant le débat, BCE prouve, une fois de plus, qu’il n’a rien compris à la démocratie et qu’il ne fait que se cacher derrière l’image que lui a soigneusement toiletté Karoui&Karoui. Quant à Nizar Bahloul, fidèle à ses convictions et à sa ligne éditoriale propagandiste, il a sauté sur l’occasion pour enfoncer davantage le clou tout en ratant une occasion pour nous montrer qu’il lui reste quand même les réflexes d’un vrai journaliste impartiale.
Mais malheureusement, en ces temps de clivages et de polarisations politiques, il me semble que Nizar Bahloul, motivé et habité par je ne sais quelle cause, n’est même pas intéressé par le journalisme impartial et équilibré. Peut-être que pour lui ce genre de journalisme est beaucoup trop ennuyeux et qui, par-dessus tout, ne permet pas de générer des revenus via les « Ads » publicitaires. En effet, il ne faut pas perdre de vue que Businessnews est, avant tout, une entreprise qui cherche forcément à maximiser ses profits. Ainsi, le sensationnalisme journalistique, qui y est pratiqué à tout-va, apparaît comme la stratégie commerciale optimale adoptée par Nizar Bahloul pour capter des parts de marché. Après tout, le client (lecteur) est roi et le but est de satisfaire par tous les moyens ce client (lecteur) avide d’arguments populistes bien « packagés » qui résonnent parfaitement avec ses croyances politiques.
Quoi qu’il en soit, en Tunisie post révolutionnaire, Nizar Bahloul a parfaitement le droit de pratiquer le journalisme qui lui convient. Toutefois, il est important de rappeler que, ce droit, il ne l’a pas obtenu en servant de Pluvian d’Egypte pour les Taycoons de l’ancien régime, mais plutôt grâce aux sacrifices des centaines de martyres qui sont tombés pour qu’il puisse jouir de ce droit.
Donc, Nizar Bahloul, par pitié écrivez ce que vous voulez mais épargnez-nous le discours qui monopolise la patrie et le patriotisme. D’abord, à ce que je sache, vous n’êtes pas le gardien ni de l’une ni de l’autre et ensuite cela nous rappelle trop les pratiques des RCDistes et de ZABA que j’imagine vous connaissez assez bien !
C’est l’avis d’un simple citoyen qui est, selon la logique de Nizar Bahloul, hautement non patriotique !
Nizar Bahloul et son équipe et surtout RBH et leur caricaturiste dérapent totalement. Le site n’a plus d’objectivité. C’était mieux il y’a une année ou deux. Ils étaient toujours contre la troïka, invitaient toutes les figures de Nesma comme Hattab, Joudi et Saidan mais il y’avait de temps un temps un article qui sent l’objectivité par exemple ceux de Marouan Achouri mais depuis les tentatives de putsch contre l’ANC, le site connait une escalade de haine contre tous ceux qui ne partages par leur position (je ne veux pas parler de vision, idées ou principes, ils sont loin de ça et travaillent je pense pour des donneurs d’ordre.). Bref j’ai commenté sur ce site pour plusieurs années mais voila qu’après les élections du 26.11, ils ont commencé à me censurer systématiquement (4 commentaires censures en une journée, tous critiquent Nidaa et BCE). On dirait qu’ils ne veulent que les bandaras à BCE sur le site.
Mais pour être fair, Nizar Bahloul et Businessnews ne sont pas les seuls, regardez Kapitalis, African Manager, Tunisie Numerique, Assabahnews, Echourouq tous font la propagande pour le même chef, est-ce KL dont on parle beaucoup ? Peut être que c’est un maitre qui réside a Abou Dhabi, je ne pense pas que notre KL en Tunisie a suffisamment d’argent pour nourrir toutes ces bouches. C’est pour cette raison qu’on est classés 133 pour la liberté de la presse et si BCE gagnera, nous disputerons la dernière place avec la Corée du nord.
En fait BUSINESS NEWS, c’est beaucoup de business et pas de news… mais alors là du tout !!! J’avais commenté il y a longtemps de cela quelques articles lamentables où Nizar Bahloul tirait à boulets rouges sur tous ceux qui ne partageaient pas sa ligne éditoriale, et débitait ses élucubrations à mille lieues du journalisme sérieux et objectif. Il se trouve que des Nizar Bahloul, il y en a une tonne aujourd’hui dans le panorama médiatique tunisien; ces types là sont loin d’être une race en voie d’extinction… loin s’en faut !!! Ces pseudo-journalistes sont de simples marionnettes entre les mains de faucons qui contrôlent à distance le paysage médiatique et politique du Pays et travaillent sur des agendas bien précis.
A quand la révolution du secteur journalistique????
Et vous alors !!vous êtes des anges intègres bien sûr, et puisque vous citez Chomsky je vous rappelle ce que disait Pascal “celui qui veut faire l’ange fait la bête”; votre ligne éditoriale est tout sauf BCE et vous continuez à publier des articles qui diabolisent BCE alors même que le peuple a tranché et a donné la première place à Nidaa Tounes; drôle de conception de la démocratie dont vous vous gargarisez.
@W: le problème n’est pas que Nidaa est obtenu la première place mais de ce demander pourquoi et comment. Et en ce qui me concerne, la propagande, le mensonge et faire peur ne peuvent pas être légitime.
BN est une mascarade, j ai publie un commentaire qui a ete censure de la maniere suivante:
commentaire”…, Je dois choisir entre un Marzouki impulsif colereux et un Sebsi opprtuniste senile…”
BN publie”…je dois choisir entre un Marzouki impulsif colereux et **** ”
Donc le principe de censure de BN nest pas base sur l’ethique professionelle mais sur le principe de “non critique de Sebsi ” et du “Denigrement systemtique de Marzouki”
C’est une honte une disgrace totale.
@ Tounsi
Et vous pensez sérieusement que c’est un commentaire ce que vous avez écrit ? Pour moi , c’est de l’insulte pure et dure; un peu d’autocritique ne vous fera pas de mal.
Il fallait qu il censurent tout le commentaire s’ils etaient par principe contre les “insultes” comme vous dites, et non pas faire du sur mesure.
Pour votre gouverne, il n’y a absolument aucune insulte dans le vocabulaire choisit ie:
senile, opportuniste, colereux, impulsive, ceux sont la des qualificatifs utilises pour decrire une situation bien determinee… il faut appeler un chat un chat.
La réponde de Mr Bahloul qu’il a posté sur facebook:
“C’est une opinion. Opinion de qqun qui n’a rien compris au journalisme puisqu’il nous demande d’être impartiaux ce qui n’existe nulle part dans le monde. Qu’il nous cite un journal politique impartial ! Il a juste une opinion du journalisme qui ne se base sur aucune réalité. Sachant que le monsieur ou la dame n’a pas le courage de signer son papier, et qu’il ou elle, le publie dans un site financé à fonds perdus par un étranger, je pense qu’il ne mérite même pas de réponse.”
Evidemment qu’il n’a rien à dire, surtout par rapport à la partie où il justifie la position de BCE vis-à-vis du débat !
@Forza:
Vous avez parfaitement raison. Il y a tant d’autres sites qui se sont spécialisés dans la propagande (Kapitalis, Tunisinumérique, etc.). Mais aucun d’eux n’arrive à la cheville de “PropagandeNews ” en termes de propagande et en termes de trafic.
Trafic de quoi?
Moi je lis ce journal,je sais qu’il a un positionnement politique clair; il considère que BCE est le plus apte à diriger le pays durant cette période trouble, c’est un avis respectable que je partage avec d’autres tunisiens, le parti de BCE a recueilli le plus de voix aux dernières législatives; vous et Nawaat vous avez choisi de soutenir Tartour dont le parti a été laminé aux dernières élections c’est votre droit d’en faire la propagande comme vous dites; on verra dimanche ce qu’en pense les tunisiens.
@W
:D
Trafic internet ou trafic Web … c.a.d audience.
Concernant une éventuelle victoire de BCE, Dieu nous en garde, elle sera, à mon avis, la victoire de l’RCD et de la contre-révolution.
Et si les tunisiens le veulent vous dites que Dieu l’a voulu j’espère!
C’est vrai que BusinessNews a plus de visiteurs et de commentateurs actives mais je pense que nous partageons l’avis qu’un site qui se respecte devraient publier les avis des différentes parties même s’il a sa politique éditoriale, par exemple Le Figaro est un journal de droite mais il publie aussi des points de vue de socialistes.
Je trouve encore plus scandaleux que des journaux étatiques comme La Presse font la propagande pour Essebssi. Lotfi Ben Sassi par exemple utilise ce journal pour publier ses caricatures de haine contre Marzouki et la troïka en général. Sa dernière caricature est dirigée contre Mr. Abbou seulement parce que ce dernier a mis en doute les ressources de financement de Nidaa. Mr. Ben Sassi est payé par le contributeur surement pour ne pas faire de la propagande politique. La meme chose s’applique au journal Assabah qui appartient a l’état du fait de la confiscation des biens de Sakhr Almatri et où est la neutralité de l’administration et des entreprises étatiques ?
@Forza
Je suis totalement d’accords.
Comme je l’ai dit dans mon billet, Nizar Bahloul a le droit de penser et d’écrire ce que bon lui semble. Le problème, c’est lorsqu’il abuse du “cherry picking” et qu’il occulte les faits tout en gonflant des détails et des rumeurs afin d’influencer l’opinion publique. Ces pratiques le rendent mécaniquement un propagandiste et non pas un journaliste. D’ailleurs il ne le nie pas dans son commentaire que j’ai posté ci-dessus.
S’agissant des journaux publiques, je crois que les pauvres souffrent d’une sorte de conditionnement de Pavlov. A force de pratiquer “Ettbendir” pendant des décennies ils sont devenus accros. Et les vieux réflexes ont rapidement refait surface à la première occasion qui s’est présentée. Pour ceux là malheureusement on y peut rien. Seul le passage du temps peut en venir à bout.
c’est un site de propagande, ils ne sont pas de vrais journalistes; ils usent de techniques de manipulation telles que l’omission (dans l’information, pour tromper les lecteurs), le dénigrement, le mensonge, les distorsions (faire croire que ce qui arrive a comme cause ceux qui sont actuellement au pouvoir). ils ne sont intéressés ni par la vérité, ni par le rôle d’informer, ni par le débat… ils sont par dessus le marché non démocratiques, puisqu’ils utilisent la censure…
Il n’est nullement dans mon intention de défendre BusinessNews, mais je vais le faire quand même, n’en déplaise à certains!
Commençant par le commencement, dans l’absolu, vos critiques sont justifiées, sur ce point nous sommes tous d’accord, et il serait malhonnête de penser le contraire, après on pourra discuter sur le fond, et, le degré d’engagement !
Ces reproches on peut les faire à d’autres aussi, Kapitalis, Leaders, etc…,pour ne citer que ceux-l; vous l’auriez compris, tous, ont adopté le même comportement, répondre présent, lorsque le pays est menacé par “mille et un dangers”, notre Tunisie est sous perfusion intensive, et les principes de neutralités perdent leur sens dans les circonstances actuelles, et ce raisonnement simple, et, simpliste, est d’une puérilité morbide, car, et un rien, peut faire basculer le pays vers l’inconnu ! résidant dans la région parisienne, je ne devrais pas dire, ce qui semblerait être un “non sens”; pourtant, je le dis, et je le redirais encore, s’il le fallait; je trouve même que l’attitude de ces magasines, est, d’un rare courage, car, ils risqueront fort bien d’y laisser leur crédibilité dans la balance, à méditer, et comme le disait l’humoriste Gustave Parking lorsqu’il balance une vanne à son public…, je vous laisse réfléchir là-dessus, et c’est tout ce que je vous demande à toutes et tous !
@james TK: où est le courage dans le fait de se mettre du côté du plus fort au détriment de la vérité?
Ce n’est se mettre du côté du plus fort mais du côté de la Tunisie vendu par le troîka à un islam qui n’est pas le nôtre, à une tenue vestimentaire qui n’est pas la nôtre et un langage qui n’est pas le nôtre. Voilà la Vérité que défendent ces journaux.
@W:
Voilà qui est intéressent! Vraiment intéressent car comme trop rarement on peut sentir de l’honnêteté dans votre commentaire. Pourriez-vous juste nous dire quel est NOTRE Islam est quel est celui de la Troika? Comment un tunisien doit il s’habiller et puis quand vous dites langage vous voulez dire langue? Et si c’est le cas quelle(s) langue(s) doit on parler en Tunisie?
@ W
Vous ne faites que confirmer ma thèse:
http://nawaat.org/portail/2014/12/04/qui-vote-pour-nidaa/
Ce que tu dis là, n’a aucun sens ! Si tu parler de vérité, soit, mais alors donnes tes arguments, qu’on puisse les comparer, et les disséquer !
Je vais t’en donner moi des vérités, que j’avais déjà dites à plusieurs occasions; ce que je vais avancer ici, comme faits avérés, c’est du béton, c’est vérifiable, et, incontestable, ouvrez juste vos yeux !
1-Au lendemain du 14 janvier 2011, il y a eu deux gouvernement de suite : Ghannouchi 1, et, Ghannouchi 2, en à peine 40 jours !
2- Béji Caïd Essebsi a été nommé chef gouvernement le 27 février 2011, la situation était chaotique; problèmes de sécurités, montée de la criminalité, barrages sur les routes dans toute la Tunisie, même les habitants des petits villages sont sortis, pour manifester leur mécontentement, saccages et vols dans les sociétés et commerces en tout genre, destruction méthodique des institutions de l’État, postes de police, gendarmeries, gouvernorats, et même des écoles, des biens d’autrui, grèves dans beaucoup d’entreprises, notamment les éboueurs, violence généralisée, des Sit-In dans tout le pays, et à tous les étages, des entreprises qui employaient des milliers d’employé(e)s ont baissé pavillon, nos frontières sont devenues comme du gruyère, guerre en Libye, les salafistes de tous poils ont commencé à entrer en scène, l’Africa, Zied Krichen, Nessma…, et la liste n’est exhaustive ! Et puis, il y avait le spectre qui hante l’esprit de tout tunisien et tunisienne, celui de la guerre civile, qui, menaçait d’éclater à tout instant, dans une atmosphère lourde et chargée, même à Paris, je ne dormais pas la nuit, je passais un temps fou pour m’informer, minute par minute, car, c’est le seul sujet qui m’inquiétait le plus, à l’époque on évoquait un scénario à la libanaise…etc; et, tenez-vous bien, que demanda-t-on à Béji Caïd Essebsi, tout simplement qu’il ramène au pays un peu de calme, et, préparer les élections, et, rien d’autres; résoudre tous les problèmes socio-économiques n’était pas de son ressort, il n’avait, ni le pouvoir, mais encore moins les moyens dans ce chaos; nul ne peut contester les réussites réalisées en matière de sécurité, et d’ailleurs, personnes ne les avait contestées ! Reste les élections, à l’origine elles devaient se tenir au plus tard fin juillet; or, la constituante a élu l’ ISIE le 9 mai 2011, et c’est à cette institution qu’incombe toute la charge de l’organisation; et dès les premiers jour elle a annoncé qu’il était impossible de les organiser dans les délais prévus( moins de trois mois), pour des raisons multiples et variées, (locations des locaux, recrutement de plus de 100 000 personnes pour les différentes tâches, le matériel, les urnes, l’encre, les imprimés, les inscriptions…etc…etc), et, elle a fort logiquement repoussé la date au 23 octobre 2011, c’est à dire moins de six mois; certains, à l’assemblée n’était pas contents, et ont voulu faire porter la responsabilité de ce retard à BCE, mais bon, ça n’a pas marché, et non pas insisté, car il n’a aucun pouvoir légal pour aller dans un sens, ou, dans l’autre, il doit exécuter ce que l’assemblée décide, c’est ce qu’il a fait; d’ailleurs je dois rappeler à certains, qu’ils a signé de ordonnances qu’il ne cautionnait pas, notamment celle qui excluait les anciens dirigeants de la Tunisie, sous Bourguiba, et, sous Ben Ali, il n’avait aucun pouvoir de s’y opposer, trois ans après, l’histoire lui donne raison ! La suite, tout le monde la connaît, réussite total des premières élections libres et transparentes, sous le ciel bleu de ce pays, et une satisfaction générale, à l’intérieur, comme à l’extérieur, puis, quelques semaines plus tard, une passation de pouvoir, qui a fait le tour de toutes les télévision du monde, et a, ébahie, toutes les chancelleries des grandes nations !
Cela s’est passé en Tunisie, entre le 27 février 2011 et le 23 octobre 2011, sous la gouvernance de Béji Caïd Essebsi, avec à la clé d’énormes réelles promesses venues de l’étranger, notamment du golfe arabe et l’Europe…; ai-je besoin de vous rappeler ce que la troïka avait fait de cet élan de ” sympathie “, historique, et, sans commun, que notre pays a su provoquer chez les autres !
Je vous rappelle, en moins de huit mois, BCE, a réalisé tout ce qui vient d’être dit ci-dessus; et si vous voulez le bilan de la troïka, et ses réalisation, je ne vois aucun inconvénient pour vous le livrer, mais ce sera terrible, car, je serai dans l’obligation d’évoquer tout, de la petite à la grande; c’est une véritable mosaïque de faits presque surnaturels; cela commence par le 9 avril 2012 et jusqu’au 25 juillet fête de la république, qui concordait avec l’assassinat du martyr Hadj Mohamed Brahmi !
Trente cinq ans en France sans rentrer au pays, ceci ne m’a pas empêche d’être à jour, quotidiennement sur tout ce qui se passe en Tunisie.
Je vais quand même, revoter Béji Caïd Essebsi, il est inutile de vous dire qu’il va passer haut la main, que beaucoup de résistants de la première heure, sous Bourguiba, puis, sous Ben Ali, le soutiennent avec conviction, et, beaucoup d’ardeur, ne vous en déplaise; vous pouvez continuer vos sales campagnes de dénigrement, qui, souvent, émanent de gens, qui ont, bel et bien appartenu à la vieille machine RCDiste ?
J’ai lu ici ou là, que, l’écrasante majorité de la population, a, à un moment, ou, un autre, avait un pied au RCD, je suis incapable de les juger, connaissant ce sujet, qu’à travers mes lectures, il m’est impossible de porter une quelconque évaluation sur ces années de braise, et puis, les gens ont peut-être leurs raisons !
@james-tk
Ces monsieur n’ont rien a avoir avec le courage. Ils savent qu’ils ne risquent rien en attaquant Marzouki car ils le font depuis trois ans et il n’a jamais porté plaine. Ils sont des lèches bottes de la dictature et leurs écrits de 2010 sont encore sur Internet et témoignent de leur lâcheté et ils sont les lèches bottes de la nouvelle dictature sous Essebssi. Ils font la propagande pour ceux qui les payent et leurs donnent avantages et privilèges, c’est tout.
Il faudrait peut-être que tu lises les morceaux d’antilogies de Marzouki, sur Ben Ali, sur les pages des journaux tunisiens, c’est à vous couper le souffle ? ? ?
Surtout ne dites pas que ce n’est pas vrai, personne ne conteste le contenu de ces articles, ni marzouki, ni son entourage; regardez comment il réussi à faire le vide autour de lui,l’écrasante majorité des conseillers qui l’entourent ont démissionné,la semaine dernière, Zied Krichen, l’homme fort de cette machine de propagande du palais de Carthage, sur Leaders : Voilà pourquoi j’appelle à voter massivement pour Béji Caïd Essebsi ! Cela se passe de commentaires ?
Je veux pas aller plus loin dans les faits et détails, car, en toute honnêteté, je pense, que toutes et tous, devons accepter la nouvelle donne, et je ne vous dirai pas ” موتوا بغيضكم “, pour la simple raison, c’est que, jamais ces hideux anathèmes, et, autres, insultes, calomnies, et, quolibets du même registre ne m’avaient traversé l’esprit, c’est une une question de conviction, et je souhaiterais que ce dico serait banni, à tout jamais, du quotidien tunisien !
Vous pouvez ajouter Kapitalis, c’est du même niveau
J’ai l’impression que tu avais lu ma première intervention en diagonale ?
Faudrait peut-être la relire, Kapitalis est, bel et bien cité !
Bn doit vus remercier pour cette pub sous forme d une attaque gratuite !
NB est chez lui à BN …
S il prend position c est son droit ….et tout organe de presse a une ligne “politique”
On vous a jamais critiqué parce que vous defendez matin midi et soir un “ligne” c est votre droit et si cela m interesse je peux lire ou commenter sinon je vais voir ailleur !
Etant un lecteur de Bn et commentateur regulier ….l espace me va meme si je ne partage pas toutes les ideés “vehiculées” …j ai toujours commenté librement !
Un echange de qualité se fait au quotidien avec des lecteurs venant de tout bord…..c est un espace à saluer ….
On peut critiquer sans insulter ni faire dans la desinfo …..
Je ne suis pas l avocat de BN…mais en tant que lecteur et commentataire…j ai le droit d exprimer “une position” …
Bien Vu l’ami, surtout lorsqu’on avance des arguments, puis les défendre.
Personnellement, j’apprécie énormément les personnes, qui défendent bec et ongles, leurs idées, en tenant un discours bien construit, et cohérent dans son enchaînement, ceci est un révélateur indéniable sur l’effort qu’a fourni son auteur, même si je ne le partage pas.
The author of this article critizes business news site and its positions pro BCE, unbalanced views towards Marzouki and being a propaganda site for Nidaa Tounis. Fair enough but as the journalistcommits the same error as the journalists he is criticizing.He needs to balance also his views and present other sites that use similar tactics but on Marzouki/Islamist side. Babnet is a chief example. It is 100% pro nahda pro salafist pro political Islam. I can take any of the editorials authors change the name of BCE TO MARZOUKI and Nidaa to nahda …it is propaganda also as far I am concerned propaganda journalism is real issue in tunisia but the author lost credibility when he starts blaming others form something he is practicing …be fair… be balanced
Business news, ont serait tenté de croire que ont parle d’economie et ont l’ont peut trouvé des analyses et des sujets interessant. Et bien non, vous trouvé juste des aneries et des porteflingues qui passe leurs temps a porte sur l’estrade les successeurs du dictateur Ben ali !
Comme M. N.B. doit regretter d’avoir purgé -c’est lui qui l’a dit- les archives de son B.N. en 2011 ! Des pages lumineuses manqueront à jamais à l’histoire nationale et quelle perte pour la gloire des anciens/nouveaux Maîtres ! Puissent-ils se montrer magnanimes envers la bonne presse qui courbe l’échine.
Le 7 mars de cette même année, 2011, il a commis un fameux “Droit de réponse”, que l’on trouvera sur Nawaat -dans une affaire qui ne l’avait d’ailleurs pas grandi- et pour lequel il eut une “réponse à son curieux droit de réponse” lui rappelant certains faits et traits de ses haute vocation et digne labeur.
On peut tout reprocher à M. N.B. sauf sa constance héroïque au service de l’argent roi et du pouvoir musclé. C’est vertueux. C’est surtout rentable, après l’incurie et l’échec de ceux qui voulaient briser avec l’ancienne manière.