Rassemblant les associations, collectifs et mouvements des deux rives du bassin ouest de la méditerrané, l’Odyssée des alternatives Ibn Battuta a débarqué en Tunisie entre le 27 et le 31 octobre 2016. Après avoir jeté l’ancre au port de plaisance à Bizerte, les équipages des deux bateaux de l’Odyssée se sont dirigés à Gabès où ils ont assisté au Forum tunisien pour l’environnement et le climat. Le 30 octobre, les membres de l’Odyssée ont visité Jerba où ils ont constaté les dégâts causés par la mauvaise gestion de déchets dans l’île.

Pour la clôture de l’escale tunisienne, les organisateurs avaient prévu un concert de HK et Les Saltimbanks. La police locale en a décidé autrement. Le concert a été annulé.

Nicolas Peillet, membre de l’Odyssée des alternatives résume pour Nawaat l’escale tunisienne. « Entre la catastrophe écologique à Chott Salem, la pollution à Jerba et le combat de Jemna, l’Odyssée des alternatives portera la voix des tunisiens à Alger, au Maroc et à la COP22 » affirme Nicolas. L’emblème des bateaux de l’Odyssée est désormais l’effigie du jeune Abdelkader Zidi, ouvrier de la STEG, mort asphyxié par des émanations de la zone industrielle de Gabès, le mercredi 26 octobre.

Wissem Seghair et Khayreddine Debaya, membres tunisiens de l’Odyssée, ont embarqué lundi. Ils arrivent ce soir à Alger. Ils passeront, ensuite, par Oran avant d’arriver à Tanger où les équipages se dirigeront directement vers la COP22 à Marrakech.