In this city, to breathe is to inhale a toxic cocktail of sulfuric acid, carbon dioxide, ammonia and heavy metals. Today, the possibility of breathing air that does not kill has become a collective dream for the residents of Gabes.
In this city, to breathe is to inhale a toxic cocktail of sulfuric acid, carbon dioxide, ammonia and heavy metals. Today, the possibility of breathing air that does not kill has become a collective dream for the residents of Gabes.
تفكيك وحدات المجمع الكيميائي بڨابس، مطلب شعبي يناضل من أجله الڨوابسية منذ 2011 وحتى قبل الثورة، وحدات ملوثة سممت الهواء وقتلت البحر وخلفت ضحايا سواء بسبب الاختناق المباشر أو الأمراض كالسرطان وهشاشة العظام وضيق التنفس، إلغاء للحياة حرم الناس من البحر صيدا واستجماما وتسبب في تدمير الثروة السمكية واختلال التوازن البيئي.
Dans cette ville, respirer c’est inhaler un cocktail toxique fait d’acide sulfurique, de dioxyde de carbone, d’ammoniac et de métaux lourds. Signe des temps : le simple fait de pouvoir respirer un air qui ne tue pas est devenu un rêve collectif.
لا يكاد يمر أسبوع في ڨابس دون تسجيل كوارث بيئية صادرة عن منطقة الصناعات الكيميائية الخطرة، التي حولت الواحة البحرية الوحيدة في العالم إلى مقبرة نفايات سامة. تلوث لم يسلم منه لا الانسان ولا النبات والحيوان، لوث الهواء والبحر والسماء وأجبر المواطنات والمواطنين على العودة إلى الاحتجاج والشوارع، بعد أن صمّت السلطة آذانها وتجاهلت لسنوات استغاثاتهم وأمراضهم وآلامهم.
Alors que le gouvernement tunisien s’engage de pied ferme dans la course à l’hydrogène vert, présentée comme une opportunité à saisir, c’est un tout autre son de cloche qui se fait entendre au niveau local.
Le théâtre engagé ou contestataire prospère en Tunisie. Il s’impose par ses performances artistiques, mais surtout par le choix de thématiques sociales trop souvent passées sous silence. Et voici qu’une pièce centrée sur la cause écologique brûle les planches.
فازت مسرحية ”بخَارة“، للمخرج التونسي الشاب صادق الطرابلسي، بالتَانيت الذهبي للدورة 25 من مهرجان أيام قرطاج المسرحية التي أسدل ستارها يوم 30 نوفمبر 2024. عمل فني يسافر بالجمهور إلى المدن التونسية التي خنقها التلوث، دون تحديد مكانها، ويكاد يأتي على الأخضر واليابس عليها. فهل الحديث هنا عن ولاية قابس أو صفاقس أو مدينة أخرى؟ أم أن المخرج يتحدث عن البلاد برمتها تاركا للجمهور والنقاد مهمة التأويل بعد التفاعل مع تقنيات الإضاءة والمؤثرات الصوتية وابداع الممثلين على الركح.
Une marche vers la zone industrielle de Gabès a eu lieu vendredi 30 juin 2017, échéance retenue pour l’arrêt du déversement de phosphogypse dans la mer. Le même jour, la décision du gouvernement est tombée : les usines polluantes du Groupe Chimique Tunisien seront délocalisées d’ici 8 ans et demi. Sur place, qu’en pensent les acteurs des mouvements sociaux ?
À l’exception de deux victoires des habitants de Kerkennah contre la société Petrofac et l’expérience, jusqu’à maintenant unique, des oasis de Jemna, les mouvements sociaux, et surtout les sit-ins des chômeurs, sont de plus en plus isolés. Essoufflés par le silence des autorités locales et nationales, la criminalisation de la contestation et les compagnes médiatiques de dénigrement, la majorité des mouvements sont dans l’impasse et frôlent le désespoir. Réunis par le FTDES dans un congrès national les 25 et 26 mars à Nabeul, plus de 200 participants ont débattu des perspectives des luttes sociales.
À 370 kilomètres de Marrakech, siège officiel de la COP22, l’expression « changement climatique » sonne différemment. Ici, à Tanger, au bord d’une mer qui croise l’Atlantique et la Méditerranée, où l’Europe est à portée de vue, l’Odyssée des alternatives Ibn Battûta jette l’ancre et fête sa dernière escale aux élans contestataires. Algériens, Marocains, Tunisiens, Espagnols, Français et Italiens, se sont réunis dans un seul but : s’approprier le combat climatique avant qu’il ne soit trop tard.
For its stopover in Tunisia, the Ibn Battuta Odyssey of Alternatives, a mobilization across the Mediterranean which culminates at the COP22 in Marrakech, set up camp in Gabes, although the boats had docked in Bizerte. Three days of exchanges and debates concerning an environmentally- and socially-destructive economic model and potential alternatives drew attention to the deplorable environmental situation in Gabes, and were marked by heightened tension following the death of a STEG worker who was asphyxiated by the fumes of the industrial zone. Report.
L’Odyssée des alternatives Ibn Battuta a débarqué en Tunisie entre le 27 et le 31 octobre 2016. Pour la clôture de l’escale tunisienne, les organisateurs avaient prévu un concert de HK et Les Saltimbanks. La police locale en a décidé autrement. Le concert a été annulé. Nicolas Peillet, membre de l’Odyssée résume pour Nawaat l’escale tunisienne.
L’escale tunisienne de l’Odyssée des alternatives Ibn Battûta, une mobilisation itinérante à travers la Méditerranée pour rejoindre la COP22 à Marrakech, a eu lieu à Gabès, bien que les bateaux aient accosté à Bizerte. Ce temps d’échanges et de débats autour d’un modèle économique polluant, humainement destructeur et autour des alternatives a permis de braquer l’attention sur la situation environnementale déplorable de Gabès, dans une période tendue, marquée par la mort d’un ouvrier de la STEG asphyxié par des émanations de la zone industrielle. Reportage
تعرضّت الندوة دولية حول البيئة التي تمّ برمجتها في مدينة قابس خلال الفترة الممتدة بين 27 و 30 أكتوبر 2016 إلى عراقيل عديدة دفعت بالمنظمين والمشاركين إلى اللجوء لعقد اجتماعاتهم ومتابعة نشاطاتهم إلى أحد الساحات العامة وسط مدينة قابس. الندوة التي تأتي في سياق الاستعدادات لمؤتمر الأطراف للتغير المناخي في دورته 22 (cop 22)، تمّ افتتاحها في أجواء من التوتّر والاحتقان الشعبي بعد وفاة عون الصيانة بالشركة التونسية للكهرباء والغاز بقابس عبد القادر الزيدي، مساء يوم الأربعاء 26 أكتوبر الجاري إثر تعرّضه للتسمم والاختناق بسبب انبعاث غازات صناعية سامّة.