Les chiffres des féminicides sont inquiétants, avec en moyenne une femme tuée par mois. Lors du premier trimestre de l’année 2023, neuf féminicides ont été recensés.
En parallèle, la représentation des femmes dans les conseils élus est de plus en plus restreinte. Ainsi, on assiste à la mise en place de conseils à majorité masculine, ce qui risque d’affecter les lois et les prises de décisions.


Violences faites aux femmes en Tunisie : Précarité de l’ultime refuge

Le nombre de femmes victimes de violences a plus que doublé en 2022. Dans 74% des cas, l’époux est l’auteur des violences. Certaines victimes finissent par quitter leur foyer avec leurs enfants. Avec pour seul refuge : les centres d’hébergement des femmes violentées. La gestion de ces centres est complexe, et nécessite un budget conséquent et une vision politique. Deux conditions qui ne sont pas toujours au rendez-vous.


Féminicides en Tunisie : Un fléau, au-delà des faits divers

Chaque mois, plus d’une femme en moyenne, est assassinée par son partenaire en Tunisie. Lors du premier trimestre de l’année 2023, 9 féminicides ont été recensés. A chaque fois, ces meurtres engendrent une mobilisation aussi bien de la part des féministes que de l’Etat. Des victimes vite oubliées en attendant d’autres.



Femmes et travail en Tunisie : persistantes discriminations

Les femmes tunisiennes représentent 60% des diplômés universitaires. Mais sur le marché du travail, elles sont désavantagées par rapport aux hommes. Encore cantonnées dans les tâches domestiques, elles subissent de nombreuses discriminations freinant leur ascension professionnelle. Un focus s’impose en cette Journée internationale des travailleurs.


Entre conservatisme et précarité: L’avortement en Tunisie, un droit en péril

Plus de 17 mille avortements ont été effectués en 2021 dans les structures de santé publiques en Tunisie. On assiste à la « banalisation » de l’IVG, déplore les responsables de l’ONFP. Légalisé en 1973, le droit à l’IVG est menacé, alertent les associations. Entre manque de moyens et conservatisme rampant, ce droit est ébranlé.


Droits des femmes en Tunisie : CEDAW réduite à néant

A l’approche de l’examen par le Comité CEDAW de l’état des lieux des droits des femmes tunisiennes, les féministes craignent l’enterrement définitif de cette convention. La Tunisie a levé depuis 2011 ses réserves sur la CEDAW. Mais cette décision politique n’a pas été suivie par des réformes législatives.


Violences faites aux femmes : Fictions légales et réalité sociale

Les violences envers les femmes ont franchi un seuil inquiétant. En moyenne, une femme est assassinée chaque mois par son époux. Il existe pourtant une loi, en l’occurrence la loi 58 de 2017, qui est censée endiguer ces violences. Encore faudrait-il avoir la volonté politique et les ressources pour l’appliquer.


Mariage de Tunisiennes à des non-musulmans : Le calvaire se poursuit

Applaudie par les féministes, l’annulation en 2017 par le président Béji Caïd Essebsi de la circulaire de 1973 interdisant aux officiers d’état civil d’établir des contrats de mariage entre des Tunisiennes, présumées musulmanes avec des non-musulmans s’avère ineffective. Des notaires et des mairies appliquent toujours la charia islamique en la matière.