Ala Eddine Slim 11

Cinéma : Tlamess, une histoire de regards haptiques en marche

Ala Eddine Slim choisit de taire les voix qui indiquent les rapports humains, pour permettre au discours de se poursuivre. La communication entre les personnages n’existe que par un battement de paupière. La promenade dans Tlamess est ce qui rythme la vision et organise le film. Ce long-métrage de fiction a remporté le premier prix au festival du film arabe de Zurich, tenu du 19 au 29 novembre 2020.

“Tlamess” d’Alaeddine Slim : Le cinéma en puissance

Tlamess est parsemé de références mythologiques et filmiques mais toujours pour les dépasser et en faire autre chose : de Kubrick à Hitchcock au Stalker de Tarkovski, dans cette grotte où l’élément aquatique accompagne la poésie de l’instant sans oublier la boussole et les espaces de The last of us (le film précédent de Alaeddine Slim). Ce film tunisien vient de remporter le premier prix au festival du film arabe de Zurich, tenu du 19 au 29 novembre 2020.

In a town where « nothing has changed »: Documentary Film Festival of Redeyef

This year’s Documentary Film Festival of Redeyef (RFDR) takes place December 20-24, in the town whose name is almost synonymous with Tunisia’s phosphate industry and its deleterious effects on the surrounding populations and environment. Although the mining basin revolt of 2008 is considered a precursor to the Tunisian revolution in 2011, in 2017 residents affirm without hesitation that here in Redeyef, « nothing has changed ». Now in its fourth year, the RFDR, funded by the Rosa Luxembourg Foundation, is pushing to establish a perennial film festival here, a so-called difficult terrain that is parched for sustainable cultural outlets.

The Tunisian body, on and off screen

The body in cinema was the theme of the 17th edition of Cinéma de la Paix? organized by the Tunisian Federation of Film Clubs (Fédération Tunisienne des Ciné-Club, FTCC) in Tunis. March 8-12, at the Quatrième Art theater downtown, cinephiles, directors, students, FTCC members old and new filled café tables and spilled out into the street, clutching programs and caricatures sketched out by an on-site cartoonist. On Sunday evening, a musical performance by Pardon My French marked the end of the festival, five days of reflections and discussions on what the body in cinema reveals about society.

JCC 2016 : « The Last of us » d’Ala Eddine Slim : le cinéma reconquis

Sur fond de migration clandestine, « The Last of Us » [آخر واحد فينا ]brouille les cartes du réel et de la fiction. Il dessine en creux la rupture du contrat social, en ramenant l’ordre des existences à la loi du plus fort. Mais en plongeant son protagoniste dans un état de nature où l’homme serait un loup pour l’homme, Ala Eddine Slim ramène la politique à sa fable la plus originaire. Et c’est par là qu’il nous fait franchir le seuil d’une véritable expérience sensorielle. « The Last of Us » a reçu le prix de la première oeuvre de la 27ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage

Communiqué du Comité de soutien à Fakhri El Ghezal, Atef Maâtallah & Ala Eddine Slim

Le comité de soutien de Fakhri El Ghezal, Atef Maâtallah et Ala Eddine Slim considère que ces 32 jours passés derrière les barreaux sont 32 jours de trop. Chaque minute d’incarcération d’un consommateur ou d’un détenteur de cannabis est une minute de trop. Nous pensons à nos amis Adnène Meddeb et Amine Mabrouk, incarcérés depuis des semaines, condamnés pour intention de consommation à cause d’un paquet de feuilles à rouler dans un coffre de voiture.

Loi 52 : Libération de Ala Eddine Slim, Fakhri Al Ghazel et Atef Maâtallah

Lundi 21 décembre en fin d’après-midi, la Cour d’appel de Nabeul a prononcé un non lieu pour vice de procédure dans l’affaire des trois artistes détenus depuis le 19 novembre. Atef Maatallah plasticien, Fakhri El Ghezal, photographe et Alaeddine Slim, cinéaste avaient été condamné le 8 décembre en première instance à un an de prison et à 1000 dinars d’amende pour possession de stupéfiants.

Les prisonniers #52 ne baisseront plus les bras

Sous couvert d’état d’urgence, la police tunisienne s’attaque à la jeunesse. En seulement deux semaines, cinq jeunes artistes ont été jugés d’un an de prison et d’une amende de mille dinars pour consommation de cannabis. Une mobilisation commence à prendre forme suite à ce que, certains, qualifient d’ « une nouvelle vague de répression »