Sahbi Jouini 4

Les syndicats de police ou l’ultime dérive du corporatisme

Ils étaient plus d’un millier de policiers en civil à manifester jeudi 25 février 2016 jusqu’à la tombée de la nuit sur la petite esplanade de la Kasbah, à l’appel du Syndicat national des forces de sécurité intérieure, revendiquant essentiellement des augmentations salariales, et accessoirement le départ de Habib Essid… Cette fois l’épisode divise jusque dans les rangs des dits syndicats de police. Pour comprendre comment en est-on arrivé là, une brève rétrospective de la genèse de ces organismes s’impose.

Les sages bourreaux et tortionnaires de Ben Ali reviennent pour « corriger » la révolution

Quatre ans après le départ de Ben Ali, la Tunisie n’arrive, toujours, pas à tourner la page de la dictature policière. Juste la semaine dernière, la presse nationale s’est félicitée du retour en force d’Ali Seriati, l’homme de confiance de Ben Ali et le patron de sa garde présidentielle. Lors d’une cérémonie d’hommage aux anciens cadres du Ministère de l’Intérieur, l’Union Nationale des Syndicats des Forces de l’Ordre annonce la création d’un conseil des « sages » cadres du Ministère de l’Intérieur.

قانون الزجر: وثيقة ”تغوّل أمني“ غير دستورية لضرب الإعلام والحريات

يحمل مشروع قانون “زجر الإعتداء على القوات المسلحة” في طياته جملة من الفصول التي تتعارض مع ما جاء في دستور تونس الجديد من مساواة بين جميع المواطنين وحماية للحقوق والحريات والحق في الحياة. وسنقدم في ما يلي مقارنة بين بعض هذه الفصول وبعض فصول الدستور ما يثبت هذا التعارض غير المبرّر سوى برغبة بعض الأطراف في فرض نظام بوليسي يسعى التونسيون للتخلص منه.