Nawaat, cible du harcèlement de la présidence de la République

Nawaat condamne fermement le harcèlement du directeur de sa rédaction et l’intention manifeste des autorités à s’acharner contre ses journalistes. Nous considérons ces procédés, indignes, comme une menace sérieuse contre la liberté d’expression et le droit de s’organiser. Nous nous engageons auprès de nos lecteurs et de l’opinion publique de ne jamais céder face aux pressions et à l’intimidation. Nawaat a résisté à la répression de la dictature et résistera davantage sous la protection de la Constitution tunisienne, des conventions internationales ratifiées, de la loi et, surtout, des tribunaux tunisiens. Et c’est sous la protection de ces mêmes tribunaux que nous continuerons à publier des leaks, y compris provenant de la présidence de la République, si l’occasion se présente.

Le nouveau studio de Nawaat : son contexte et ses coulisses [avec vidéos & images].

Dans un contexte économique difficile pour les médias, comment renforcer les capacités de Nawaat par l’acquisition d’un studio de production professionnel, tout en gardant son indépendance ? Et s’agissant de la presse citoyenne plus précisément, l’équation est plus difficile encore. Car comment concilier entre la nécessité d’avoir une telle presse citoyenne, vigoureuse et pertinente avec des bilans comptables ? Comment assurer la pérennité économique d’un projet citoyen dont la vocation première n’est pas de vendre, mais de produire une information libre et indépendante, quoi qu’il en coûte, disponible par ailleurs sous licence Creative Commons ?

Après une lenteur insupportable et non moins mystérieuse, retour à la normale sur le site de Nawaat

Durant ces derniers jours, les lecteurs qui nous consultent à partir de la Tunisie ont dû souffrir d’une lenteur insupportable. Il convient d’insister lourdement que cette lenteur ne provenait en aucun cas ni d’aucune façon de nos serveurs. Depuis les 12 années d’existence de Nawaat, nous sommes parvenus à forger une solide infrastructure que nous moniterons en permanence. Tous nos voyants étaient au vert. Pour écarter tout doute, nous avons procédé à un audit intégral de toute notre infrastructure matérielle et logicielle, mais en vain. Aucune anomalie détectée expliquant cette lenteur infernale qui frappait nos visiteurs depuis la Tunisie. Car, faut-il préciser qu’il n’y avait aucune lenteur pour ceux qui accédaient à Nawaat depuis l’Étranger…

Des groupes de défense de la liberté d’expression vivement préoccupés par les attaques perpétrées à l’encontre des médias indépendants en Algérie

Les organisations signataires exhortent les autorités algériennes à mettre un terme aux attaques de plus en plus fréquentes à l’encontre de journalistes et de médias critiques et à aligner la législation relative aux médias sur les garanties constitutionnelles et les obligations internationales de l’Algérie en matière de droits humains.

Loi sur la «réconciliation économique» : donner un blanc-seing à la corruption et aux malversations financières, une priorité pour la transition démocratique ?

Tunis, 1er juillet 2016. Un an après l’initiative présidentielle proposant le projet de loi relatif à la réconciliation économique, et malgré la forte opposition suscitée part la société civile et l’opinion publique, le projet de loi vient d’être inscrit en priorité à la Commission de la législation générale au sein de l’Assemblée des Représentants du Peuple. Il est donc permis de s’interroger sur les priorités nationales en matière de reformes institutionnelles nécessaires à la transition vers la démocratie et l’Etat de droit.

Arab NGOs Warn against “Regional Media Freedom Mechanism” Project under the umbrella of the Arab League

Les organisations arabes des droits humains soussignées, dénoncent l’obstination de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) à aller de l’avant, conjointement avec l’Union des journalistes arabes, dans l’établissement d’un « Mécanisme régional spécial pour la liberté d’information dans le monde arabe », sous le parapluie de la Ligue des États arabes.

Communiqué du Comité de soutien à Fakhri El Ghezal, Atef Maâtallah & Ala Eddine Slim

Le comité de soutien de Fakhri El Ghezal, Atef Maâtallah et Ala Eddine Slim considère que ces 32 jours passés derrière les barreaux sont 32 jours de trop. Chaque minute d’incarcération d’un consommateur ou d’un détenteur de cannabis est une minute de trop. Nous pensons à nos amis Adnène Meddeb et Amine Mabrouk, incarcérés depuis des semaines, condamnés pour intention de consommation à cause d’un paquet de feuilles à rouler dans un coffre de voiture.

Projet de loi de réconciliation : Le cabinet de BCE consulte

Selon le site AfricaIntelligence.fr Le cabinet de Béji Caid Essebsi mène une consultation auprès d’experts et soutiens potentiels pour « assurer l’adoption de la loi de “réconciliation” pour les crimes économiques et financiers ». Ainsi, le 9 septembre, le directeur de cabinet de “BCE”, Ridha Belhadj, aurait discrètement reçu trois visiteurs.

Nawaat dénonce le harcèlement de nos confrères Marocains par les autorités marocaines

Notre confrère Abdessamad Aït Aïcha de l’Association Marocaine pour le Journalisme d’Investigation (AMJI) devait être parmi nous, du 26 août au 07 septembre 2015, pour un stage au sein de notre média Nawaat. Or, le jour de son départ de l’aéroport de Casablanca, il a été empêché de prendre son vol pour Tunis, sans justification légale. Le harcèlement dont fait l’objet notre confrère M. Abdessamad Ait Aicha s’inscrit manifestement dans un mouvement plus large qui touchent nos confrères Marocains dont, récemment, la condamnation de Hicham Mansouri –lui aussi de l’AMJI – à une peine de 10 mois d’emprisonnement à l’issue d’un procès monté de toutes pièces.

Communiqué de Presse – Tunisie : Retirer ou amender la loi sur la sécurité

Les législateurs tunisiens doivent abandonner les dispositions problématiques d’une nouvelle loi sur la sécurité, ont indiqué aujourd’hui 13 organisations non gouvernementales dans une déclaration conjointe. Les dispositions du projet de loi, qui sont incompatibles avec les standards internationaux des droits humains et avec la Constitution tunisienne, pourraient incriminer le comportement des journalistes, des lanceurs d’alerte, des défenseurs des droits humains et de tout individu qui critique la police, et permettent également aux forces de sécurité d’utiliser la force létale lorsque celle-ci n’est pas strictement nécessaire pour protéger des vies humaines.

Tunisie: ARTICLE 19 appelle à la libération du blogueur Yassine Ayari

ARTICLE 19 dénonce la condamnation du blogueur Yassine Ayari à un an de prison ferme rendue hier par la justice militaire, en raison de la publication sur les réseaux sociaux de déclarations considérées comme diffamatoires à l’égard de l’armée nationale tunisienne.
ARTICLE 19 demande l’annulation de la condamnation ainsi que la libération immédiate du blogueur.

Inscrivez-vous

à notre newsletter

pour ne rien rater de nawaat.org