JCC 2018: «Brotherhood» de Meryam Joobeur, difficile filiation

Sur fond de drame familial, « Brotherhood » de la réalisatrice tuniso-américaine Meryam Joobeur oppose un père à son fils aîné, un revenant du djihad à la paternité naissante. À défaut de nous tenir en haleine, l’idée n’en reste pas moins intéressante. Après avoir remporté le prix du meilleur court-métrage au festival international du film de Toronto, « Brotherhood » est en compétition officielle des courts-métrages de fiction aux Journées Cinématographiques de Carthage 2018.

Exposition: «Graines de pensée» de Farah Khelil, réfléchir le regard

Entre les documents d’une histoire personnelle et les supports intermédiaux d’une histoire de l’art occidental, Farah Khelil choisit de rebattre les cartes de la représentation. Dans son exposition « Graines de pensée », elle invite à une pratique réfléchie du regard où les images, pas plus que les objets, n’ont pas le dernier mot. L’exposition se poursuit à Selma Feriani Gallery, jusqu’au 28 octobre 2018.

Dossier : Jaou Tunis 2018, de l’art et de son ballon dégonflé

Alors que Jaou Tunis 2018 vient de refermer ses quatre pavillons, le constat s’impose cette fois-ci sans appel : le ballon aura été bel et bien dégonflé. Pourquoi dès lors s’y intéresser ? Parce qu’avec sa cinquième édition, cette manifestation est devenue symptomatique par certains aspects d’une situation problématique des arts visuels en Tunisie, du discours dont on les drape ainsi que des conditions de leur exposition.

Hommage : Sophia Baraket, fondu au noir

L’une de ses dernières photos capte un jeu d’enfant. Mais à côté du jeu, il y a le temps que demande l’enfant terrible tapi en elle. Maintenant que le sablier est renversé, persiste sur la rétine ce bout de vie qui nous rapproche de Sophia Baraket, décédée dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 juillet 2018, à mesure que le temps nous sépare d’elle. Hommage.

Jaou Tunis 2018 : Pavillon « Feu », métaphores ininflammables

Avec un corpus de pièces inégalement intéressantes en soi, mais rentrées au forceps dans un propos thématique qui les décontextualise, le deuxième pavillon de Jaou Tunis 2018 rate son coche. Se voulant fidèle à l’élément feu, l’exposition réduit ses œuvres à des métaphores ininflammables. Elle se poursuit dans l’imprimerie Cérès, jusqu’au 27 juillet 2018.

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