Avant de prendre les rênes du pouvoir et sur les conseils de son ami Richard Pearl, le Premier ministre turc Erdogan s’était rendu en 2003 à Washington pour présenter ses lettres de créance. Aujourd’hui c’est à Rached Ghannouchi de quémander l’accord américain pour jouir en toute tranquillité du pouvoir tunisien.
Par Fatma Benmosbah Le 14 novembre une délégation composée des membres de l’AJC – Comité juif américain – est arrivée… Lire la suite
La montée en puissance du Qatar sur la scène politique arabe n’est plus à démontrer. Le minuscule émirat dont la population ne dépasse pas celle d’un quartier du Caire ou de Bombay est sur tous les fronts. Après avoir pris part à la répression de la révolte bahreïnie, il a été le seul pays arabe à apporter un soutien militaire et matériel à l’insurrection contre Kadhafi. Après avoir proposé sa médiation au Yémen, donné sa bénédiction à la Tunisie de Ghannouchi, opéré un rapprochement avec les Frères musulmans d’Egypte, le voilà qui, aujourd’hui, conduit l’orchestre dans la partition syrienne et, selon certaines sources, préparerait un changement en Algérie ?
Parlant de l’importance des médias, autrefois on disait « Donnez-nous un journal, nous vous donnerons un parti ». Pendant longtemps les médias ont joué un rôle essentiel dans la vie des partis, souvent porte-paroles de leurs direction, parfois détracteurs de leurs actions […] Aujourd’hui, le principe est devenu « donnez-nous un média capable de toucher le public, nous vous donnerons une opinion publique capable de se mouvoir à droite ou à gauche » [..]
Le discours d’Obama n’est en rien historique. C’est bien plus un discours en dehors de l’histoire d ans lequel l’orateur montre à quel point il n’a pas encore pris la mesure des bouleversements en train de s’opérer dans le monde arabe. Le15 mai, lors la commémoration de la Nakba, une large frange de la population du Moyen-Orient lui a envoyé un message fort à travers lequel elle lui a laissé entendre que sa façon d’aborder les problèmes du monde arabe et particulièrement le problème palestinien est très loin de rencontrer le consensus attendu.
Mon cadeau aux pourris du RCD qui n’ont pas voulu intégrer que la révolution du 14 janvier s’est faite pour se débarrsaser d’eux et qui continuent à croire qu’ils ont encore une chance de reprendre le pouvoir. Pendant 23 ans et même plus, ils ont pillé le pays et imposé la loi du silence. Ils nous ont écartés de toute forme de vie politique, sociale, religieuse…
Le feu des révolutions arabes ne cesse de se propager, provoquant sur son passage des incendies à travers républiques, monarchies,… Lire la suite
Les révélations de John J. Mearsheimer et Stephen M. Walt dans leur ouvrage intitulé « le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine » ont levé le voile concernant l’influence de l’AIPAC et, de manière générale, le lobby sioniste sur la politique américaine. D’autres sources ont abondé dans ce sens pour décrire comment le lobby, et son « Campus Watch », véritable organisme de flicage et de chasse aux sorcières anti-antisionistes, ont réussi à s’implanter et à sévir dans la plupart des campus américaines.
Le 8 mars a été déclaré par toutes les nations, Journée internationale de la femme. Mais combien sont-elles dans le monde à savoir que cette journée est celle de leur fête ? En Tunisie, nous avons procédé autrement ! Au cas où certaines n’auraient pas profité du 8 mars, elles se rattraperaient le 13 août, décrété Journée de la femme tunisienne. C’est même un jour férié.
Alors que pour les uns, le départ de Ghannouchi aura marqué la fin de la Révolution, pour les autres la journée du 27 février 2011 sera au contraire le véritable point de départ de la Révolution. Du passé, table rase sera faite Plus que tout autre symbole de cette rupture, le départ de M. Ghannouchi va marquer un bouleversement en profondeur de l’histoire du pays.
Le vent de la liberté qui souffle sur les pays arabes ne semble pas encore avoir atteint les côtes syriennes.… Lire la suite
Après le 14 janvier, le 16 février sera la seconde date que le peuple tunisien retiendra comme un tournant important… Lire la suite
Le 27 janvier, M. Ghannouchi a annoncé le remaniement ministériel demandé par la majeure partie de la population qui exigeait… Lire la suite
De plus en plus nombreuses sont les voix qui s’élèvent chaque jour pour prôner un arrêt immédiat des manifestations et une reprise du travail pour relancer l’économie qui, déclarentils est au bord du gouffre. Aujourd’hui en Tunisie, tout le monde est économiste et les discussions vont bon train, au grand bonheur de l’équipe gouvernementale qui a trouvé là une excellente occasion de détourner l’attention des citoyens de leur révolution.
Le peuple a réussi à faire chuter Ben Ali. Mais la révolte gronde encore. Depuis une semaine, les manifestations se poursuivent à travers tout le pays. Leurs revendications ? Le départ de Ghannouchi, et de tout le gouvernement de coalition qu’il vient de former en attendant des élections libres qui devraient se dérouler dans quelques mois.