Yassine Ayari, ce formidable révélateur

En photographie argentique, on appelle révélateur le bain chimique dans lequel on plonge un cliché pour faire apparaître l’image. Depuis dimanche, ce procédé a été appliqué à la classe politique tunisienne et le résultat est d’une netteté ahurissante. En effet, jamais le résultat d’une circonscription à l’étranger n’aura été aussi riche d’enseignements.

Affrontement Guellali/Laamari : de la responsabilité des médias

Je dois vous avouer que j’ai cessé de regarder la télévision depuis plus d’un an et je ne m’en porte que mieux. Il m’arrive néanmoins de visionner quelques extraits d’émissions qui font réagir ma communauté d’amis réels ou virtuels. C’était le cas des numéros du talk-show Klem Ennes du 8 et du 22 novembre 2017 dans lesquels le chroniqueur vedette s’en est pris à Amna Guellali, directrice du bureau de Tunis de Human Rights Watch.

Samia Abbou, ce danger pour la transition démocratique

Depuis quelques jours, les gardiens du temple du modernisme ont trouvé une nouvelle idole en la personne de Fadhel Abdelkefi. En effet, depuis l’échange tendu qu’il a eu avec la députée Samia Abbou, nos chers démocrato-modernisto-progressistes ne jurent plus que par le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, qui assure également l’intérim à la tête du ministère des Finances.

Sondages d’opinion, mesures d’audience : le feuilleton n’a que trop duré !

Pour ce premier papier, j’avais l’intention de dresser le bilan du premier mois de l’opération « mains propres » jusqu’à ce qu’un extrait vidéo me fît changer d’avis. Makki Helal, le présentateur vedette du 20h d’Attessia TV, y annonce la fin contrainte du journal télévisé de la chaîne. Le journaliste, peu habitué aux coups d’éclat, imputait l’arrêt du programme phare de la chaîne aux pertes financières dues, selon lui, aux taux d’audiences manipulés par les sociétés de sondages.

Lettre ouverte à Taoufik Ben Brik : quand vous utilisez votre militantisme pour dénigrer pèle-mêle Ghannouchi et les gens de Sidi Bouzid et Kasserine

La lecture de ce pamphlet m’a rappelé les sordides articles de presses de bas étage sous l’ancien régime où des pseudos-journalistes, n’ayant comme talent qu’une vulgarité à toute épreuve, portaient atteinte à l’honneur d’une des femmes les plus respectables de Tunisie, Mme Sihem Ben Sedrine. Elle, au moins, a su garder sa dignité avant et après la chute du dictateur. A méditer…

Inscrivez-vous

à notre newsletter

pour ne rien rater de nawaat.org