Que reste-t-il de nos espoirs ?

Au-delà de ce que nous pouvons penser du président Kaïs Saied, de ses velléités autoritaires et populistes, de ses fuites en avant…, onze ans après les évènements de janvier 2011, il est nécessaire que nous dressions un diagnostic des années passées afin d’essayer de circonscrire les dysfonctionnements, les maux et les dérives qui ont préparé le terrain à l’avènement de cette figure politique hors du commun.

Des amendements du Code électoral aux conséquences incalculables !

Des partis de gouvernement affolés devant la montée des candidats néo-populistes, des amendements au Code électoral qui risquent de faire sombrer le pays dans une grave crise institutionnelle, une classe politique de plus en plus désavouée, un climat de confiance délétère…, et des voix appelant au report de la date des élections : la crédibilité et l’intégrité du processus électoral devant conduire aux élections présidentielles et législatives vers la fin 2019 risquent d’être mises à mal.

Le «débat public» en cours, avant-goût de la campagne électorale de 2019

Depuis quelques temps, tout esprit éclairé et clairvoyant ne peut qu’être indigné par l’indigence et l’insignifiance du « débat public » qui agite les sphères du pouvoir, des élites, des médias : Pour ou contre la décision du limogeage des ministres de l’Energie et de l’Intérieur, sans que le commun des Tunisiens n’apprenne les véritables raisons de ces limogeages et à qui profite véritablement ces évictions ? Pour ou contre le maintien de l’actuel chef du gouvernement à son poste ? Pour ou contre les conciliabules et tergiversations au sein du parti au pouvoir ? Pour ou contre l’alliance avec Ennahdha ?….etc

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