Face au verrouillage imposé au niveau de toutes les institutions, la presse n’a d’autres choix que de s’appuyer, dans ses comptes-rendus, sur des bruits de coulisse ou des sources «anonymes». Les journalistes n’acceptent plus cette situation.
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Face au verrouillage imposé au niveau de toutes les institutions, la presse n’a d’autres choix que de s’appuyer, dans ses comptes-rendus, sur des bruits de coulisse ou des sources «anonymes». Les journalistes n’acceptent plus cette situation.
Comme au temps de Bourguiba et de Ben Ali : la chape de plomb qui s’est abattue sur le pays pousse de plus en plus de militants à s’exiler. Comment font-ils pour rester mobilisés ? Quel rôle peuvent jouer les organisations et partis tunisiens depuis l’étranger ?
Accablées par les incendies et abandonnées par l’Etat, elles n’ont jamais voulu se laisser abattre pour autant. Au contraire, elles prennent part, avec joie et dévouement, à toute action visant à redonner vie aux forêts : leur monde.
Malgré un bilan chaotique, l’actuel patron des patrons s’entête à tout verrouiller. Quitte à sacrifier son organisation. Il compte sur la complaisance, incertaine et calculée, du pouvoir pour rebondir. Mais à quel prix ?
La crise qui mine la centrale syndicale est loin d’être circonscrite. Les fractures sont telles que les protagonistes ne s’en cachent plus. Une aubaine pour le pouvoir qui rêve de faire disparaitre tous les corps intermédiaires.
En Tunisie, les régimes politiques ont beau changer, les violences policières persistent. Une poursuite ou une descente policière se termine trop souvent par la mort tragique d’un civil. Et les coupables sont couramment couverts par la justice. Le permis de tuer en toute impunité sera-t-il un jour retiré ? Tour d’horizon.
Le théâtre engagé ou contestataire prospère en Tunisie. Il s’impose par ses performances artistiques, mais surtout par le choix de thématiques sociales trop souvent passées sous silence. Et voici qu’une pièce centrée sur la cause écologique brûle les planches.
La politique du président Kais Saied, salué par l’extrême droite italienne pour ses « exploits » en matière de lutte contre l’immigration, repose sur une stratégie qui vise plusieurs objectifs à la fois. Voici comment le pouvoir fait d’une pierre deux coups.
Avec un bilan qu’il sait catastrophique, le gouvernement peine à trouver des ressources suffisantes pour redresser la barre. D’où ce ronron budgétaire qui annonce de nouvelles années de vaches maigres. Pris au piège de son souverainisme, il n’a plus d’autres choix que de continuer à quémander toujours plus de prêts.
Tiraillés entre l’exil de plus en plus dur, et les craintes justifiées d’un retour au bercail, de nombreux Tunisiens en France vivent dans le désarroi. Ils ne perdent pas espoir pour autant. Ils se mobilisent, échangent entre eux et s’entraident, en attendant des jours meilleurs.
Le journalisme n’est pas un crime, tant que le pouvoir n’en décide pas autrement. Des décrets et des lois promulgués à tour de bras nous rappellent les années de plomb. Et voici la porte de la prison grande ouverte à toutes les plumes et à tous les esprits, qui ne gravitent pas dans l’orbite d’un pouvoir irascible.
Après quinze ans d’interruption, la centrale syndicale affûte ses armes. Acculée sur la scène politique, l’UGTT veut à tout prix gagner la nouvelle bataille des prochaines négociations sociales, qui s’annoncent décisives.
L’UGTT a déserté la rue, et ses dirigeants autrefois tonitruants optent pour la discrétion. Selon un haut responsable du syndicat, le retour des restrictions sur les libertés, et les pressions exercées sur les partis politiques, les organisations et les associations, font planer un réel danger.
Après sa réélection, le président Kais Saied devient l’unique acteur sur l’échiquier tunisien, dictant à lui seul, les priorités. Face à une opposition atomisée, Saied accélère la mise au pas de la vie politique déjà entamée lors de son premier mandat. Mais la jeunesse apporte une lueur d’espoir en réoccupant le terrain de la lutte pour les droits et les libertés.
La crise interne de l’UGTT s’est aggravée sous les coups de boutoir du pouvoir, visant à réduire l’influence de la principale force syndicale du pays. On l’a vu avec les campagnes de harcèlement et de dénigrement lancées contre des syndicalistes. Et voilà que s’y ajoutent les pressions émanant de l’opposition syndicale.
Face à l’amnésie qui gagne des pans entiers de la société civile et aux fourvoiements du pouvoir, des témoignages de blessés de la révolution rappellent la dure réalité de ces citoyens, livrés à eux-mêmes et poussés dans certains cas au suicide.
Les prix des fournitures scolaires ne cessent de flamber. Les Tunisiens sont de plus en plus nombreux à se rabattre sur les marchés informels, où les prix restent relativement accessibles. En témoigne cet afflux impressionnant de citoyens au Souk Boumendil, à l’occasion de la rentrée scolaire.
L’odeur des hydrocarbures incite des gouvernements financièrement asphyxiés à se plier, sans rechigner, aux lubies des Al Saoud, en échange d’une hypothétique aide financière. Et c’est ainsi que Tunis garde le silence, quand certains de ses citoyens sont emprisonnés à Riyad. Difficile donc, de repousser sous le tapis, les faits dénoncés par le film «The Goat life ».