Une affiche de l’action citoyenne “Je nettoie ma rue et je la maintiens propre” a suscité la polémique sur facebook. Des internautes, et pas que des femmes, ont trouvé que la représentation d’une soubrette sexy flanquée d’un balai était résolument sexiste et inappropriée!
Affaire Ahlem : Les avocats de la défense déposent une requête en suspicion légitime
Après la condamnation inattendue d’Ahlem à deux ans de prison ferme pour délit d’adultère, les avocats de la défense ont décidé de déposer une requête en « suspicion légitime », contestant, ainsi, l’impartialité des magistrats chargés de l’affaire au tribunal de première instance de Grombalia.
جهاز أمن الدولة : رواية غير رسمية
المتحف الوطني لجهاز أمن الدولة هو من بين الأعمال الفنية العديدة التي أنجزتها الكاتبة المسرحية والمخرجة المصرية ليلى سليمان مع المخرج والممثل البلجيكي رود جيلنس. وقد طلب منظمو “دريم سيتي” من الفنانين إعداد عمل للدورة الخامسة من هذه التظاهرة الثقافية (4-8 نوفمبر2015). التقت نواة بليلى سليمان للحديث عن مشروع الرواية الفنيّة لجهاز أمن الدولة الذي كان ينشط تحت نظام بن علي
Zones interdites : Ces barbelés qui rognent nos libertés!
Dans la ville, chevaux de frise et fils de fer barbelé ont poussé comme des champignons autour des grandes surfaces de consommation et des bâtiments officiels, venant redoubler les barrières de police, les contrôles de sécurité et les caméras de surveillance.
L’appareil sécuritaire de l’État: un récit officieux
Le Musée national de l’appareil sécuritaire de l’Etat est l’une des œuvres artistiques que la dramaturge-metteure en scène égyptienne Laila Soliman et l’acteur-metteur en scène belge Ruud Gielens ont créés ensemble. Les artistes ont été sollicités par les organisateurs de Dream City afin de créer un projet pour la cinquième édition de la manifestation (4-8 Novembre). Nawaat a rencontré Laila Soliman pour parler du processus créatif à l’origine de cette œuvre. Un aperçu sur le récit officieux de l’appareil de sécurité de l’Etat qui opérait sous le régime de Ben Ali.
Histoire d’un désamour
Les faits remontent au samedi 5 décembre 2015. A 20h30, une brigade de huit policiers encercle le quartier où réside Ahlem et fait irruption dans son domicile. Les voisins ont cru à une descente antiterroriste.
Morts suspectes en détention : le traitement partial et partiel d’Al Hiwar Ettounsi
La mort suspecte de Sofiane Dridi et Kaïs Berrhouma remet la torture et l’impunité à la Une de l’actualité. Sur la chaîne Al Hiwar Ettounsi, l’émission J8 s’est emparée de ce sujet très sérieux pour nous livrer un traitement médiatique partial et partiel à la mesure du déni général du phénomène tortionnaire.
Abrogation de l’article 230 : Les deux discours de la machine pénale
L’outrage aux bonnes mœurs et à la pudeur est un bel objet anthropologique. Ce chapitre qui réglemente la sexualité dans le Code pénal n’a quasiment pas évolué depuis 1913. Livré à l’appréciation des policiers, des juges et des politiques, il continue à mobiliser deux discours incompatibles, mais complices : le discours du droit positif et le discours de la chariâa. Le débat forcé sur l’article 230 en est un exemple édifiant qui catalyse les ambiguïtés de la sécularisation tunisienne.
Le prix Nobel de la paix ouvre la voie à un outsider du monde arabe
Contre toute attente, le prix Nobel de la paix est allé, cette année, au « Dialogue national » tunisien. Un Quartet qui réunit le syndicat des travailleurs (UGTT), le syndicat des patrons (UTICA), la ligue des droits de l’homme(LTDH) et l’ordre des avocats (ONA). Consensuel pour les uns, par défaut pour les autres, le vote du jury d’Oslo ouvre, en tout cas, la voie à un outsider du monde arabe.
Numérique et régulation de l’audiovisuel : le spectre de la discorde
Le numérique chambarde tout. A commencer par le champ d’intervention des divers acteurs concernés. La guerre des communiqués entre le ministre des Technologies de la Communication et de l’Economie Numérique, le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) et le parti Afek Tounes, est venue, brutalement, remettre à l’ordre du jour la nécessaire refondation de la régulation audiovisuelle.
La fausse bataille du JT de 20 heures
Ce 25 août, à la fin du JT de la Wataniya I, Zina Khemiri annonce qu’elle ne présentera plus le 20 heures. La déclaration fait boule de neige sur les réseaux sociaux, transformée en démission par les médias dominants. Même les médias étrangers relayent sans vérification la fausse nouvelle.
القاضي أحمد صواب المستقيل من لجنة المصادرة: “قانون المصالحة ينسف الحدّ الأدنى من العدالة الانتقاليّة”
برّر القاضي أحمد صواب، في لقاء خاصّ مع نواة، قراره الإستقالة من لجنة المصادرة، التي أُحدثت إبّان الثورة، بأنّ اللجنة تتعرّض إلى “هجمة ممنهجة بتواطئ من الدولة”. وأوضح أنّ مشروع قانون المصالحة مع رجال الأعمال، الذي أعلن عنه رئيس الدولة إثر مجزرة سوسة، “ينسف الحدّ الأدنى من العدالة الانتقاليّة”.
Dans La Presse de Tunisie, la propagande se lâche !
C’est à donner la nausée ! Depuis que l’état d’alerte a été décrété, une forte poussée propagandiste s’est déclarée dans les médias. Le cas de La Presse est déroutant. Ce journal qui accouchait, un certain 30 janvier 2011, d’un exaltant « mea culpa », cède à nouveau le pas aux inflexions honnies d’un « journalisme mauve » pour lequel patriotisme rime avec unanimisme. Du coup, les discours réactionnaires se lâchent sans honte ni complexe !
Sousse Attack: Security failures compounded by officials’ outlandish versions
The facts are clear. The trial concerning the assassination of Chokri Belaid has been deferred, not a single terrorist crime has been tried, and the attack in Sousse has exposed security and political failures. Four years after the Rouhia case, it seems that the more insecurity has grown, the more opaque the security institution has become.
Attentat de Sousse : Des défaillances aggravées par les versions hurluberlus des officiels !
Les faits sont têtus. Alors que le procès de l’assassinat de Chokri Belaïd vient d’être reporté et qu’aucun crime terroriste n’est prêt d’être jugé, l’attaque de Sousse révèle son lot de défaillances sécuritaires et politiques. Quatre ans après les affrontements de Rouhia, il semble que plus l’insécurité s’amplifie et plus l’institution sécuritaire s’opacifie.
Interview avec Edgar Morin : « L’espoir n’est jamais une certitude » !
En ces temps d’indigence, quoi de plus salutaire que la voix lucide d’Edgar Morin pour dessiller nos dénis. L’auteur de La Méthode est venu nous rappeler que « tout ce qui ne se régénère pas dégénère », la démocratie en l’occurrence. Car « si elle n’est pas vitalisée par la diversité des opinions et le choc des idées, la démocratie devient synonyme de médiocratie ». En fait, comme tout système, la démocratie se nourrit d’antagonismes tout en les régulant. Ainsi parla Morin, face à un public tunisien venu nombreux détremper son désarroi dans la complexité décomplexée.
National Security : Are Tunisian Media Resigned to Normalization?
With war waged against terrorism, questions of ethics and deontology have faded into the background. In the meantime, media treatment of the Bardo Attack is a textbook case of politicization that allows us to measure the ambiguity of relations between media and power. The trigger effect of security discourse has mobilized judiciary and police organs born and bred under a dictatorship that was immune to the threat of terrorism. To what extent can regulations contain this return to normalization?
الأمن القومي ووسائل الإعلام التونسية: هل التطبيع مع السلطة قضاءٌ وقدر؟
في ظلّ الحرب المفتوحة على الإرهاب، صارت التجاوزات المهنيّة والأخلاقيّة لوسائل الإعلام لا تُعدُّ ولا تُحصى. إلاّ أنّ التناول الإعلامي لاعتداء باردو يمثّل حالة تصلُح للدرس، لأنّه يكشف درجة الإلتباس في العلاقات بين وسائل الإعلام والسلطة. إذ عبّأ الخطاب الأمني المُنطلق من عقاله أنماط ذهنيّة قانونيّة وبوليسيّة تكوّنت طيلة عقود، في حضن ديكتاتورية حصّنها التهديد الإرهابي. وهنا يطُرح السؤال التالي: كيف يستطيع “التعديل” احتواء هذه العودة إلى “التطبيع”؟