Cannabis users in Tunisia are facing a wave of repression that the country “has not seen since the Ben Ali era,” as one activist puts it. And President Kais Saied’s war on drugs serves as pretext for the reemergence of a police state.

Cannabis users in Tunisia are facing a wave of repression that the country “has not seen since the Ben Ali era,” as one activist puts it. And President Kais Saied’s war on drugs serves as pretext for the reemergence of a police state.
أربعون سنة سجنا كان الحكم الاستئنافي الصادر يوم 5 مارس في حق الوكيل بالحرس الوطني، قاتل زوجته رفقة الشارني باستعمال مسدسه الوظيفي. جريمة هزت الرأي العام وطرحت استفهامات جدية حول تعاطي السلطات مع جرائم العنف المسلط على النساء. للوقوف على مجريات المحاكمة وابعادها، حاورت نواة الأستاذة منية العابد محامية الضحية.
Les pratiques sexuelles controversées de certains hommes du milieu du cinéma et de la télévision sont notoires. Certains d’entre eux ne s’en cachent même pas. « On voyait des réalisateurs d’un certain âge sortir avec des filles très jeunes. Ce genre de choses étaient banalisées chez nous », confie une actrice tunisienne.
”هذه الحياة لا تليق حتى بكلب“. هكذا علّقَ واحدٌ من آلاف السودانيين الذين وصلوا إلى تونس في الأشهر الأخيرة، وأقاموا مخيّمهم في منطقة البحيرة 1. تعكس الصورة هناك تناقضا صارخا بين مشهد الخيام المصنوعة من الألواح القصديريّة والأغطية البلاستيكيّة والبطانيات البالية وبين المباني الفارهة والحديثة في المنطقة.
Les consommateurs de cannabis en Tunisie font face à une répression « jamais vue depuis l’époque de Ben Ali », alerte un militant. La guerre contre les stupéfiants annoncée par Saied est le prétexte d’un retour en force de l’Etat policier.
مخرج وكاتب سيناريو وممثّل وصاحب فضاء لرتيستو. برز بشكل كبير على الساحة الفنيّة من خلال أعمال مسرحية عديدة من بينها ”الفيرمة“ و”وزن الريشة“ اللّتين يتمّ عرضهما حاليا في عدد من المسارح. لتسليط الضوء على تجربته، حاورت نواة المخرج المسرحي غازي الزغباني للحديث حول أعماله الفنية التي جسدت الواقع التونسي بتجليّاته السياسية المختلفة.
“Even dogs deserve a more decent life,” says a young Sudanese man, one of thousands who have arrived in Tunisia in the past months. In Tunis’ northern suburb of Lac 1, a makeshift camp has sprung up, a sprawl of sheet metal tents, tarps and used blankets spread across the ground. The contrast with the neighborhood’s ostentatious architecture is glaring.
Une coalition de la société civile tunisienne a organisé, le vendredi 9 février, une rencontre d’une grande ampleur pour alerter l’opinion publique sur l’abrogation imminente du décret-loi 88 régissant les associations. Dans ce cadre, Nawaat a interviewé Clément Nyaletsossi Voule, le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’association.
« Cette vie n’est même pas digne d’un chien », lance l’un de ces milliers de Soudanais ayant débarqué en Tunisie ces derniers mois. Un camp est érigé au Lac 1. Des tentes de fortune faites de tôles, de bâches et de couvertures usées jonchent le sol. Le contraste avec les bâtiments clinquants des alentours, est criant.
بعد جولة في المهرجانات الدولية، تعرض قاعات السينما المحلية الفيلم الروائي التونسي”وراء الجبل“. فيلم يطرح إشكاليات متعددة ويستفز العقول للتفكير خارج السائد. لنقاش هذا العمل الفني وواقع السينما التونسية اجمالا، حاورت نواة مخرج الفيلم محمد بن عطية.
“I regret the day I threw a rock at a police officer,” says a resident of Mellassine. 13 years after the revolution, public resentment toward the police is no less palpable in a neighborhood rife with drug trafficking, crime and misery. For many young men and women here, the only apparent escape route from their daily struggle is one heading overseas.
Mutation forcée, octroi de privilèges injustifiés, magistrats rétrogradés, des postes vacants, le pouvoir judiciaire vit « le pire moment de son histoire », dénonce un organe représentatif des magistrats. Le projet “tyrannique” de Saied se précise davantage.
« Je regrette le jour où j’ai lancé une pierre sur un policier », lance un habitant de Mellassine. 13 ans après la révolution, les ressentiments envers les policiers ne faiblissent pas pour autant. Plaque tournante du trafic de drogues, la cité s’enfonce dans la délinquance et la misère. L’étranger semble la seule porte de sortie.
Les enfants tunisiens sont vulnérables et exposés à de multiples violences. En témoigne, le dernier rapport des délégués à la protection de l’enfance, publié fin décembre. En 2022, les délégués ont reçu 8 mille 135 signalements d’enfants victimes de violences, contre 7 mille 100 en 2021.Nawaat a interviewé Moez Cherif, le président de l’Association tunisienne de défense des droits de l’enfant pour plus d’éclaircissements sur la situation des enfants en Tunisie.
Fleeing persecution in their countries of origin, LGBT migrants set off in the hopes of finding safety elsewhere. During their journey across country borders, they are exposed to extreme violence, and sexual abuse in particular. Their ordeal continues when they arrive in Tunisia, where they are confronted with other forms of abuse. For these individuals, the future does not lie in Tunisia. But their safe passage to another country requires the support of the UNHCR.
وجد خطاب الكراهية إزاء المهاجرين من أفارقة جنوب الصحراء أرضية خصبة بسبب الخطاب الرسمي العنصري، وتعزّز هذا السلوك بممارسات اجتماعية تعزّز الوصم والاعتداءات ضدّ النساء المهاجرات. في هذا الإطار، حاورت نواة الباحث في الحضارة الاسلامية رضا كارم مؤلّف الورقة البحثية بعنوان: ”تمثلات الرجال التونسيين لأجساد المهاجرات السوداوات: الجندر و العنصر و الجنسانية“.
Les chiffres sur les violences contre les femmes explosent. Dans les faits, en moyenne une femme est assassinée chaque mois par son époux. Les migrantes sont également exposées à toutes sortes de violences (sexuelles, économiques…) en Tunisie.
Fuyant les persécutions, les migrants LGBT quittent leur pays en quête de sécurité. Tout au long du trajet migratoire, ils sont exposés à une extrême violence, notamment sexuelle. Une fois en Tunisie, ils sont de nouveau confrontés à d’autres formes d’abus. Pour eux, l’avenir est ailleurs. Encore faut-il qu’ils aient le soutien du HCR.