Législatives 2022: Les femmes, rares et indéfinissables

A peine 15% des candidats aux législatives de 2022 sont des femmes. Dans la sphère politique, la participation féminine se raréfie. Les candidates ont toutefois « le mérite » de se présenter aux élections malgré les obstacles, estime Torkia Ben Khedher, vice-présidente de la Ligue des électrices tunisiennes (LET). Reste que l’identité politique de ces femmes est difficile à cerner.

Tunisie-Examen périodique universel: Statu quo de tous les dangers

La situation des droits et libertés en Tunisie sera passée à la loupe par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, aujourd’hui, à Genève. Les autorités tunisiennes ainsi que des organisations non-gouvernementales ont fait état de la situation dans des rapports détaillés soumis au Conseil. Ces rapports contradictoires sur de nombreux points, reflètent de nouveaux enjeux autour des droits et libertés en Tunisie.

Foyers publics en Tunisie: Etudiants au pied du mur

Plus de 65 mille étudiants sont hébergés dans des foyers publics en Tunisie. Toutefois, c’est trop souvent le parcours du combattant pour en bénéficier. Nombreux sont les étudiants dans des situations de précarité. Leurs besoins les plus élémentaires, à savoir le logement ou l’alimentation, ne sont pas garanties convenablement. Le manque de moyens humains et financiers aggrave leur désarroi.

Feminist outcry against Tunisia’s electoral law

The new electoral law unilaterally decreed by president Kais Saied spurred outcry among women’s rights advocates in Tunisia. In protest of the new legislation, a feminist movement formed of nine associations staged a sit-in before the Independent High Authority for Elections (ISIE). As these activists voice demands for absolute parity between men and women in the public sphere, the president’s backwards approach to equality threatens to reverse women’s political gains.

Sub-Saharan migrants in Tunisia: Marginalization of a replacement workforce

Some 57 thousand sub-Saharan migrants are currently living in Tunisia, according to the United Nations Department of Economic and Social Affairs (UNDESA). To make ends meet, many of them take on precarious, underpaid jobs as builders, servers and agricultural workers. This demographic of foreign workers has replaced a Tunisian workforce that has shown itself reluctant to such economic activities. In the meantime, Tunisian legislation has failed to address what is becoming a dire socio-economic dilemma, as the absence of clear policy leaves free rein to all sorts of abuses against migrant workers.

Tunisie. Tollé féministe contre la loi électorale

La nouvelle loi électorale édictée unilatéralement par le président de la République, Kais Saied, a soulevé un tollé auprès des défenseuses des droits des femmes. La dynamique féministe, regroupant plusieurs associations, a organisé, le 7 octobre, un sit-in devant l’ISIE en signe de protestation. Elles revendiquent une parité intégrale entre les hommes et les femmes dans le champ public. Et voici que Saied entend faire table rase de leurs acquis politiques.

Sea in danger, contaminated by human and industrial waste

Stretching across a distance of 1,300 kilometers, the Tunisian coastline is one of the country’s most treasured riches. And pollution threatens to destroy it. Every year, the Ministry of Health publishes a list of beaches where swimming is prohibited. The most obvious culprit is the National Sanitation Utility (ONAS). Water analyses indicate the presence of significant levels of fecal matter in the sea. But the government’s laissez-faire policies offer no incentive for industrial facilities to limit the pollutants they release into the environment.

Enfants abandonnés en Tunisie : Prise en charge précaire

De la petite enfance jusqu’à l’adolescence, on recense chaque année des centaines d’enfants abandonnés ou risquant l’abandon. Les sources de vulnérabilité sont diverses et multiples : naissance hors mariage, violences et traite, perte de soutien familial, etc. La prise en charge de ces enfants est dispersée entre différentes structures étatiques ou associatives. Leur point commun : un manque de moyens pour assurer une prise en charge adéquate pour tous les enfants et adolescents.

Migrants subsahariens en Tunisie: Marginalité d’une main d’œuvre de substitution

Environ 57 mille migrants subsahariens résident en Tunisie, d’après les estimations du département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (UNDESA). Pour subvenir à leurs besoins, ils se livrent à des travaux peu rémunérés et précaires. Ils sont maçons, serveurs, ouvriers agricoles. Ils se substituent à une main d’œuvre tunisienne qui boude ces emplois. Cependant, la législation tunisienne fait fi de cet enjeu socio-économique de plus en plus pressant, laissant libre cours à toutes sortes d’abus, faute d’une politique claire.

Minorités en Tunisie : Le cimetière de Borgel, une mémoire en perdition

Borgel est la dernière demeure de grands noms de la chanson tunisienne, comme Habiba Msika et Cheikh El Afrit. Divisé en une partie dédiée aux juifs et une autre aux chrétiens, le cimetière abrite aussi les dépouilles de personnalités laïques, cantonnées dans un carré séparé. Et ces hauts lieux de la mémoire tunisienne attestent de l’évolution de la présence des minorités en Tunisie.

Mer en péril: Attention excréments et déchets industriels

La bande côtière de la Tunisie s’étendant sur 1.300 km est l’une des premières richesses du pays. Une ressource mise en péril par la pollution. Chaque année, le ministère de la Santé publie une liste de plages interdites à la baignade. L’ONAS est pointée du doigt. Des analyses révèlent la présence  de germes fécaux à des concentrations importantes. Et le laisser-faire n’incite guère les unités industrielles à limiter leurs rejets polluants.

Instances indépendantes : Sort suspendu au verdict de Saied

Consacrées dans la Constitution de 2014, la plupart des instances constitutionnelles indépendantes ont été enterrées dans la nouvelle constitution. Parmi les cinq instances constitutionnelles de la Constitution de 2014, seule l’ISIE a survécu. La constitution de Saied prévoit, en revanche, la création d’un Conseil suprême de l’éducation. Le sort des instances suspendues, ainsi que celui des droits et libertés qu’elles sont censées renforcer, sont tributaires des desseins du président de la République. Toutefois, elles n’ont pas attendu le règne de Kais Saied pour connaitre des crises menaçant leur mission et parfois même leur existence. Et la situation des autres instances publiques indépendantes n’est guère plus enviable.

Reportage à Nabeul : Le tissu économique et social décousu du secteur textile

Le textile joue un rôle économique et social majeur en Tunisie puisque le tiers des entreprises industrielles du pays relèvent de ce secteur, comptant 185 milles travailleurs. Et les femmes constituent leur écrasante majorité. Mais malgré sa position stratégique, le textile connait de nombreux dysfonctionnements mettant en péril l’existence des entreprises et la dignité de ses employés.

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