Tunisia’s president has accused civil society of fomenting the country’s colonization by undocumented migrants from sub-Saharan Africa. Kais Saied denounces those who wish to « change the demographic composition » of Tunisia, evoking their « violence and criminality ». His proof? Contacted by Nawaat, the Interior Ministry affirmed that it does not have statistics regarding the number of migrants implicated in criminal activities. A glimpse at the facts exposes the president’s xenophobic fiction for what it is.
Subsahariens en Tunisie : Condamnés à l’isolement
Soumis à des arrestations arbitraires, sans abri, expulsés par les propriétaires de leur logement et sans emploi, les subsahariens résidents en Tunisie sont terrorisés. Ce climat tendu s’est installé au lendemain du discours présidentiel anti-migrants donné lors de la réunion du conseil national de sécurité du 21 février. Reportage au quartier de Dar Fadhal, au nord de Tunis, connu pour son importante communauté subsaharienne.
Subsahariens en Tunisie : Les contre-vérités de Saied
Le chef de l’Etat accuse la société civile de fomenter une colonisation de peuplement menée en Tunisie par des sans-papiers subsahariens. Kais Saied dénonce ceux qui veulent «changer la composition démographique» du pays, en évoquant «la violence et la criminalité». Ses preuves ? Le ministère de l’Intérieur, contacté par Nawaat, affirme ne pas disposer de statistiques sur le nombre de migrants impliqués dans des affaires criminelles. Et les faits balayent les fantasmes xénophobes.
Violences faites aux femmes en Tunisie : Précarité de l’ultime refuge
Le nombre de femmes victimes de violences a plus que doublé en 2022. Dans 74% des cas, l’époux est l’auteur des violences. Certaines victimes finissent par quitter leur foyer avec leurs enfants. Avec pour seul refuge : les centres d’hébergement des femmes violentées. La gestion de ces centres est complexe, et nécessite un budget conséquent et une vision politique. Deux conditions qui ne sont pas toujours au rendez-vous.
Loi de Finances 2023 : Les chiffres qui éloignent Saied du peuple
« Le peuple veut » est le fameux slogan du président Kais Saied. Cette supposée volonté populaire sert d’alibi au président de la République pour accomplir son projet politique. Dans ses discours, le président déclare s’aligner sur les préoccupations quotidiennes des Tunisiens. Mais dans les faits, la loi de Finances de 2023 qu’il a dégainée, brille par ses orientations sécuritaristes.
Exploitation économique des enfants : près du souk, loin des bancs de l’école
La détérioration de la situation économique fait que de plus en plus d’enfants sont économiquement exploités. Le phénomène a connu une hausse de 185.5% en 2021 par rapport à 2020. Considérés comme des cas de traite, ces mineurs sont amenés à travailler, souvent par leurs parents. Un véritable fléau qui contribue à aggraver le phénomène rampant du décrochage scolaire.
Migration : Apprentissage de l’allemand en Tunisie, un nouveau visa
Des milliers de Tunisiens apprennent chaque année la langue allemande. Pour la grande majorité d’entre eux, un projet migratoire se profile derrière cet engouement linguistique. En 2020, l’Allemagne a promulgué une loi relative à l’immigration de la main d’œuvre qualifiée, ouvrant la voie aux travailleurs originaires de pays non-européens. A condition de maîtriser l’Allemand. Voici donc les Tunisiens se bousculer pour apprendre la langue de Goethe.
Droits humains : Interview avec Salsabil Chellali (HRW)
Human Rights Watch (HRW) a publié, le 12 janvier, son nouveau rapport annuel. Le rapport revient sur la situation politique et l’évolution des droits humains en Tunisie. Les conclusions de ce document sont affligeantes. L’état des lieux des droits et libertés s’aggrave sous le règne de Kais Saied. Pour en savoir plus, Nawaat a interviewé la directrice du bureau de HRW à Tunis, Salsabil Chellali.
L’alcool en Tunisie : Les dangers d’une politique inflationniste
L’alcool coule à flot en Tunisie. Le pays en est le plus gros consommateur parmi les Etats arabes, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’offre et la demande s’accroît. Mais le consommateur est de plus en plus lésé. La hausse des prix met en péril son porte-monnaie et sa santé.
Don d’organes en Tunisie : Des reins pas si solides
Alors que les centres de dialyse sont en crise et que les professionnels de santé multiplient les alertes, 12 mille malades souffrant d’insuffisance rénale sont habitués à subir une dialyse 3 à 4 fois par semaine pour survivre. De quoi nous pousser à nous pencher sur l’état des lieux des transplantations rénales, et du don d’organes en général.
Women’s rights in Tunisia: CEDAW decimated
As the CEDAW Committee prepares to examine the situation for women’s rights in Tunisia, feminists fear the Convention’s demise. In 2011, Tunisia withdrew its reserves regarding the CEDAW. A political decision that was not followed by legislative reform.
Entre conservatisme et précarité: L’avortement en Tunisie, un droit en péril
Plus de 17 mille avortements ont été effectués en 2021 dans les structures de santé publiques en Tunisie. On assiste à la « banalisation » de l’IVG, déplore les responsables de l’ONFP. Légalisé en 1973, le droit à l’IVG est menacé, alertent les associations. Entre manque de moyens et conservatisme rampant, ce droit est ébranlé.
Droits des femmes en Tunisie : CEDAW réduite à néant
A l’approche de l’examen par le Comité CEDAW de l’état des lieux des droits des femmes tunisiennes, les féministes craignent l’enterrement définitif de cette convention. La Tunisie a levé depuis 2011 ses réserves sur la CEDAW. Mais cette décision politique n’a pas été suivie par des réformes législatives.
Television in Tunisia: These women, enemies of women
Their names are Baya Zardi, Hanène Elleuch, Najla Ettounssia, Rania Toumi… What they share in common: a certain representation of beauty and knack for creating a buzz. And indeed, they devote themselves body and soul to this end—even when it sets them against other women.
Législatives 2022: Les femmes, rares et indéfinissables
A peine 15% des candidats aux législatives de 2022 sont des femmes. Dans la sphère politique, la participation féminine se raréfie. Les candidates ont toutefois « le mérite » de se présenter aux élections malgré les obstacles, estime Torkia Ben Khedher, vice-présidente de la Ligue des électrices tunisiennes (LET). Reste que l’identité politique de ces femmes est difficile à cerner.
Télévision en Tunisie : Ces femmes ennemies des femmes
Elles s’appellent Baya Zardi, Hanène Elleuch, Najla Ettounssia, Rania Toumi… Leurs points communs : une certaine représentation de la beauté et une langue assez pendue pour alimenter le buzz. Elles se démènent corps et âmes pour y arriver, quitte à se dresser contre leurs semblables.
Enseignement du français en Tunisie : l’omniprésence trompeuse
La Tunisie compte 6 millions 321 mille locuteurs de français, selon l’OIF. Mais la langue française connait un déclin dans le pays. Bien qu’omniprésente, elle n’est pas nécessairement maitrisée, et se fait désormais bousculer par l’anglais.
Migrants ivoiriens en Tunisie : la voie de non-retour
Les Ivoiriens constituent la communauté d’origine subsaharienne la plus importante en Tunisie. Or ils sont dans leur écrasante majorité en situation irrégulière. Une situation propice à toute sorte d’abus. Selon l’Instance nationale de lutte contre la traite des personnes (INLCTP), 80% des victimes sont de nationalité ivoirienne.