Dès 2011, la parole s’est libérée dans le monde arabe, et le soutien à la cause palestinienne en a été le principal bénéficiaire. En Tunisie, il s’est transformé en un enjeu électoral majeur. L’ordre nouveau mis en place par Kais Saied représente-t-il réellement une amélioration par rapport à la période antérieure pour la cause palestinienne ?
La Méditerranée face aux frontières: stratégies migratoires européennes et montée des violences xénophobes en Tunisie
Dans le cadre d’un Projet trinational «Transmed – Penser la Méditerranée ensemble», des jeunes chercheur.e.s de Tunisie, de France et d’Allemagne, expriment leur solidarité avec les Subsahariens en Tunisie, et dénoncent la politique européenne de migration qui porte atteinte aux droits humains. Lettre ouverte.
Tribune : Contre l’expulsion injuste de Meherzia Trabelsi
Nous, artistes et acteurs culturels, dénonçons l’expulsion injuste et violente de Madame Meherzia Trabelsi de son logement. Logement qu’elle occupe depuis plus de 70 ans, dans lequel elle a vu naître et élever ses enfants.
Données personnelles: Réponse des membres de l’IVD aux accusations de Gaddes
Il est regrettable qu’une question qui représente un enjeu majeur pour les garanties de non répétition des violations du passé, comme la question de la préservation de la mémoire, devienne prétexte à règlements de comptes et de remise en cause de l’expérience tunisienne en justice transitionnelle. Cette tentative de disqualification des travaux de l’IVD à laquelle s’est prêté le président de l’Instance nationale de protection des données personnelles (INPDP) Chawki Gaddes ne peut que paver le chemin aux multiples projets de « réconciliation » qui nous sont resservis aujourd’hui encore, en guise d’alternative au processus de redevabilité judiciaire en cours. Mais le plus grave est que l’argumentaire avancé par M. Gaddes se base sur des contre-vérités dont nous allons ici démontrer le caractère fallacieux.
Lettre ouverte au Président de la République : Appel à la constitution d’un conseil scientifique national
Monsieur le président de la République,
Nous, les soussignés, scientifiques tunisiens de différentes disciplines, appelons par cette lettre à la constitution d’un conseil scientifique national susceptible de conseiller les autorités nationales en temps de crise.
Droit de réponse de la société Express Logistic
À la suite de la parution de votre article du 22 Janvier 2018 sur votre journal électronique, la société Express Logistic réfute catégoriquement les faits calomnieux et diffamatoires rapportés par votre rédacteur en chef et par votre journal.
L’arabe dialectal tunisien s’achemine vers la créolisation
Une vidéo de Nawaat dans laquelle une pharmacienne de Tataouine s’exprime à propos du mouvement de protestation d’El Kamour constitue un excellent échantillon sur le processus de décomposition de l’arabe dialectal tunisien. Il s’agit d’une évolution dramatique, à mon sens, du parler tunisien qui se dirige immanquablement vers la créolisation, c’est à dire un langage où se mélange sans harmonie aucune, deux langues, en l’occurrence, le parler tunisien tel qu’il était pratiqué par nos aïeuls jusqu’à la fin des années 1970, illustré à merveille par le compteur populaire feu Abdelaziz El-Eroui, et le français.
100.000 enfants déscolarisés par an en Tunisie, une catastrophe majeure
L’échec scolaire, ou encore la déscolarisation, l’abandon, la déperdition ou le décrochage scolaire, est le fait pour les enfants ou les adolescents entre 6 et 18 ans d’abandonner leurs études scolaires pour une raison quelconque. Les raisons de la déscolarisation sont nombreuses, elles peuvent être sociales, familiales, financières ou personnelles. Ce phénomène a touché, d’après une étude réalisée par Khaled Boughzou, de l’Université de Tunis 1, 100.000 jeunes pour la seule année scolaire 2012/2013. Durant l’année 1984/1985, la déscolarisation n’avait touché que 26.000 jeunes et en 1994/1995, elle avait atteint 57.613 élèves.
“Yamma lasmar Douni” : la crise de la lutte contre le racisme anti-noir en Tunisie.
Un producteur Tunisien voulait, apparemment manifester son intérêt à la question du racisme anti-noir et participer, en conséquence, à la lutte contre ce phénomène pervers dans notre pays. La présence des noirs dans le clip représente à peine 15% du temps, si ce n’est moins. Sachant que le clip, si nous avons bien compris, veut mettre en valeur la diversité et bien évidement une égalité entre tous, le résultat est plutôt : « Egaux mais pas trop ». Par Maha Abdelhamid*
Pour la liberté de la vie en couple en Tunisie
Si l’Etat n’est pas dans l’obligation de contrôler la vie privée des citoyens, encore moins de surveiller leurs organes génitaux, il est toutefois de son devoir d’œuvrer afin de permettre aux citoyens des deux sexes de vivre une vie affective et sexuelle normale, harmonieuse et épanouie dont ils seront les seuls responsables.
« Fausse couche » : réaction du Théâtre national tunisien
Réponse du Théâtre National Tunisien aux articles de Thameur Mekki et Shiran Ben Abderrazak concernant la censure du titre arabe du spectacle “Fausse couche”.
La révolution Tunisienne, six ans après
Une chose est sûre, avec la révolution, les langues se sont déliées, le caché refait surface et à notre stupéfaction, nous découvrons que les enfants peinent à aller à l’école dans certaines régions reculées du pays. Nous constatons aussi que c’est dans les régions les plus mal scolarisées que végète le terrorisme, une plaie qu’il convient d’éradiquer avec intelligence, dans le cadre de l’état de droit et dans le strict respect de la constitution, sous peine de perdre nos maigres acquis démocratiques.
Témoignage : Sousse, le 6 janvier 2011
Nous étions entre mille et deux milles étudiants, rassemblés derrière les remparts de la faculté des lettres et des sciences humaines de Sousse. La révolution s’était déjà déclenchée et l’émotion atteignait des sommets après l’annonce du décès de l’homme immolé. Chacun de ces deux milles était prêt à devenir un kamikaze. Devant nous quelques dizaines de policiers armés, rangés en lignes et colonnes, attendaient depuis très tôt les ordres.
Lettre de l’An 2016 à l’An 2017
L’être humain va annoncer ta naissance par les plus belles fêtes, les plus délicieux des gâteaux et les plus fraîches des boissons. Il va féliciter ton arrivée par la lumière et la musique, il va te porter sur ses épaules et te faire danser, il va stimuler ton désir par tous les caprices inattendus, mais je te demande de ne pas céder à ces jeux car, aux premiers dénuements qu’il rencontrera, il va t’insulter et t’injurier comme un bâtard qui ne mérite pas la vie et il attendra avec impatience ta mort.
La société Promosport pourra-t-elle échapper à la faillite ?
Considérée un temps comme une poule aux œufs d’or, la société Promosport a hélas perdu de sa superbe. Sa gestion approximative, ses scandales réguliers et son absence de communication ont fait fuir de nombreux parieurs. Au dernier concours du samedi 26 novembre 2016, un peu plus de 145 000 bulletins de jeu ont été validés alors qu’ils étaient pratiquement deux fois plus nombreux jusqu’à l’année dernière.
Les Investisseurs sont là ? Les résistants aussi. La néo-colonisation ne passera pas
Dans un pays ravagé par le clientélisme, la corruption et les crimes économiques de tous genres, le gouvernement appelle les capitaux du monde à investir dans tous les secteurs stratégiques et sensibles : des ressources naturelles aux télécommunications en passant par l’agriculture et l’eau.
Dialogue sur la jeunesse, ce que doit Youssef Chahed à la jeunesse
Une jeune étudiante et un avocat jeune commencent à parler de la politique, de passé et surtout de l’avenir. De cet échange, émane un texte écrit à quatre mains, une sorte de manifeste de la jeunesse tunisienne, avec tous ses soucis et ses espérances. Dialogue.
ENDA Tamweel réagit à notre enquête sur les micro-crédits
[NDLR] Nous avons choisi de publier le droit de réponse pour permettre aux intéressés, en l’occurrence Enda, d’expliquer leur point de vue. Ceci étant dit, ce droit de réponse n’altère en rien la substance de nos propos, mais au contraire les confirme. Notre article ne venait pas défendre ou condamner des intérêts en particulier mais avait pour objectif de soulever un débat public sur les effets pervers inhérents à tout système et d’analyser la contribution réelle des IMFs à éradiquer la pauvreté et à permettre une meilleure circulation des capitaux en faveur des plus démunis.