Le désespoir d’un ex-salarié de Tunisie Recyclage

Lors de la rédaction d’un précèdent article sur la situation écologique en Tunisie, nous avions déjà remarqué la pénibilité du travail dans le secteur associatif lié à la question environnementale. En effet lors de notre visite à l’association Tunisie Recyclage, un des salariés de l’association se plaignait déjà, à demi-mots, des conditions de travail précaires. A cette époque, celui-ci ne voulait pas témoigner de peur de perdre son pain, lui qui est marié et père d’un enfant.

Fonds Monétaire International/Tunisie : Rapport sur les réformes fiscales à mener (2eme partie)

La réorganisation de l’administration fiscale repose sur plusieurs axes, à savoir la réforme du dispositif du recouvrement des impôts intérieurs, le renforcement des services centraux de la Direction Générale des Impôts (D.G.I), l’unification de l’administration fiscale des grandes entreprises, et enfin l’unification de l’administration fiscale des autres contribuables.

La Tunisie dans le noir : l’information en clair-obscur

Le 31 août dernier, tout le pays a été plongé dans l’obscurité, à la suite d’une gigantesque panne de courant. Ce blackout était supposé provenir de la centrale électrique de Ghannouch, à Gabés. Encore une fois, cet incident pose plus d’une question, non seulement sur les investissements réalisés dans le domaine des infrastructures énergétiques, mais aussi et surtout sur la gestion de ce moment de panique qui, en plus de plonger les citoyens dans le noir, les plonge dans la confusion.

Réforme de la réglementation et aide financière : l’Allemagne au centre de la croissance des énergies renouvelables en Tunisie

Quelle que soit la nature et l’ampleur de leur impact sur le projet de loi concernant les énergies renouvelables, la DII et la GIZ -les deux principaux intéressés à l’élargissement du marché des énergies renouvelables en Tunisie – semblent promouvoir des réformes qui menacent le rôle actuel de la STEG dans le domaine de la production et de la distribution d’énergie.

L’UTICA, premier parti politique de Tunisie ?

Depuis quelques semaines le patronat tunisien occupe la scène médiatique d’une façon inhabituelle. Exit les Mehdi Jomaa, Amel Karboul et autres Houcine Abassi. C’est désormais, la controversée Wided Bouchamaoui et son organisation patronale, qui ont la part belle dans l’ensemble des médias. Il semble qu’une nouvelle politique plus agressive de l’Union Tunisienne de l’Industrie du Commerce et de l’Artisanat (UTICA) s’est mise en place.

Suspension de 157 associations : quand Mehdi Jomaa préfère les lois liberticides au détriment de la justice

En agissant de la sorte, Mehdi Jomaa et sa cellule de crise, retombent dans les travées d’un passé récent au cours duquel la présomption a force d’accusation. Pire encore, la loi liberticide de 1975 utilisée ici nous rappelle encore une fois combien les bribes du passé peuvent être vivaces et leur utilisation, oh combien dommageable pour notre processus démocratique en bas âge au sein duquel l’appareil judiciaire, force vive de toute démocratie, est malgré lui mis en retrait.

L’initiative US sur la gouvernance en matière de sécurité : la Tunisie en point de mire

La Maison Blanche a publié, le 6 août dernier, un communiqué de presse relatif à la mise en place par les Etats-Unis d’Amériques d’un nouveau projet appelé « Initiative sur la gouvernance en matière de sécurité » qui ciblera six pays africains : le Ghana, le Kenya, le Mali, le Niger, le Nigeria et la Tunisie. L’initiative US propose une approche globale visant à améliorer la gestion du secteur sécuritaire et les capacités à faire face aux menaces.

La face cachée du nouveau projet MENA de la Banque Mondiale

Dans le cadre de leur nouveau projet « Intégration au Moyen Orient et en Afrique du Nord » (I Mena), le groupe de la Banque Mondiale a lancé un appel à contribution concernant les diasporas tunisiennes et libanaises qui s’installent dans leurs pays d’origines. La BM entend, ainsi, se pencher sur la meilleure manière de mettre à profit les ressources, les connaissances et les expériences de ces diasporas pour la croissance économique, dans leurs pays respectifs.

Centre d’appel de l’ISIE : une mesure bienvenue, mais non sans une com’ dépourvue de couac.

Le délai d’inscription des citoyens sur les listes électorales est dans sa dernière ligne droite. Celle-ci prenant fin le 22 juillet 2014 à 18h, nous nous avons songé à Nawaat qu’il était également utile de participer à encourager tout un chacun à s’inscrire pour exercer ce droit des plus fondamentaux et pour lequel des décennies durant, tant de Tunisiens se sont battus pour que ce droit de vote soit librement exercé. En effet, face à la relative faiblesse du nombre de nouveaux inscrits sur les listes électorales et dont Nawaat a déjà dressé le constat récemment, nous avons choisi d’explorer le centre d’appel […]

Média et partis politiques : une connivence parfois dommageable !

Cicéron l’avait malicieusement souligné : « Il faut se faire des amis dans toutes les catégories sociales », dès qu’il s’agit de campagnes électorales. Cet adage a finalement bien été retenu par le Parti Al Joumhouri. En organisant, le 09 juillet 2014 à l’hôtel Africa, une conférence sur l’enseignement en Tunisie, Al Joumhouri semble avoir fait sien du conseil du philosophe romain.

A quand l’adaptation du Code Pénal Tunisien au statut de la Cour Pénale Internationale ?

A travers des vidéos publiées sur les réseaux sociaux, comme celles d’Abu Hamza El Mouhamadi et de Abu Anas Al Tunisi, HRW a pressé les autorités tunisiennes à adopter une loi sur les Crimes de Guerre, à intégrer le statut de la Cour Pénale Internationale dans sa législation nationale et enfin à prendre toutes les mesures nécessaires afin d’arrêter et de traduire en justice les ressortissants tunisiens impliqués dans des crimes de guerre ou contre l’humanité en Syrie et en Irak, conformément au Statut de Rome, ratifié par la Tunisie. Selon le ministère de l’Intérieur tunisien, quelques 2400 ressortissants tunisiens sont impliqués dans le Jihad en Syrie et en Irak.

Nawaat au ministère de l’Intérieur pour une interview à propos de la police de proximité.

À peine sortis du ministère en question, que l’on s’est égaré dans une ruelle adjacente. Soudain, un policier enrage en nous voyant perdus dans les parages du ministère, nous tenant des propos vulgaires, insultants et menaçants. Ne prêtant même pas attention à nos excuses et à nos questions afin de quitter cette lugubre ruelle. L’air hargneux et la bouche écumeuse, il ne cessa de nous sommer violemment de déguerpir. Comme quoi, il n’aura fallu que quelques instants à une seule personne pour ruiner un travail et un discours […]

Rapport de l’International Crisis Group : Eloge du consensus ou la démocratie atone !

Si le rapport de ICG vise, à court terme et sans le dire clairement, la bipolarisation à l’anglaise ou à l’américaine de la scène politique tunisienne, cela nous semble une grave erreur d’appréciation du contexte politique tunisien, risquant d’encourager vers une pente dangereusement “atone”. Et de ce point de vue, nous avons plutôt tendance à faire davantage confiance dans la sagesse, parfois maladroite, il est vrai, des forces politiques tunisiennes qu’à celle ayant inspiré le rapport en question. Et, en définitive, l’ultime garde-fou, en l’occurrence l’opinion publique tunisienne, celle-ci semble avoir toujours réussi, à ce jour, à faire prévaloir cette forme de sagesse collective à chaque étape qui fut cruciale durant ce sinueux chemin de la transition démocratique tunisienne. Ça n’a pas toujours été facile, mais elle y parvient.

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