Le chef du gouvernement Ali Laaridh s’est entretenu ce jeudi 1er août avec les membres du comité administratif de l’UGTT, qui a appelé trois jours plus tôt dans un communiqué à la dissolution du gouvernement Laaridh. D’après Sami Tahri, le secrétaire général adjoint de la centrale syndicale :
Suite à notre entretien d’aujourd’hui, l’évaluation de la situation par le chef du gouvernement tend à atténuer la gravité de la situation en expliquant cela par le contexte actuel et régional. M. Laaridh a présenté son point de vue en précisant la “possibilité” d’un gouvernement d’union nationale. A vrai dire, il n’y a pas eu vraiment de rapprochement entre nos positions respectives. nous-a-t-il déclaré.
Dissolution du gouvernement, l’UGTT a ses raisons
Suite à l’assassinat politique le 25 juillet de Mohamed Brahmi, député et leader nationaliste, et au massacre de huit membres des commandos de l’armée dans le massif montagneux de Chambi quatre jours plus tard, le comité administratif de l’UGTT s’est réuni le 29 juillet 2013, sous la présidence de son secrétaire général, Houcine Abassi. Un communiqué a été publié faisant état de :
- L’échec total dans le traitement sécuritaire avec l’augmentation du nombre des crimes organisés, de la violence des milices, des assassinats politiques ;
- Le manque de confiance dans l’Assemblée constituante, dû au retard de sa rédaction et de la création d’instances garantissant la transition démocratique ;
- L’usage excessif du “référent de la majorité” aux dépens du principe de consensus ;
- La préméditation du parti au pouvoir pour contrôler les appareils de l’Etat et ses institutions, nuisant à son caractère républicain ;
- L’apparition de groupes terroristes qui s’attaquent aux libertés, mettant à l’écart le rôle de l’Etat et des institutions, où la violence est devenu un outil pour le contrôle politique et social. Cela est aussi dû au trafic d’armes et au silence complice vis-à-vis du phénomène des discours de haine traitant les Tunisiens de « mécréants » ;
- L’incapacité de l’Etat à garantir une immunité économique avec la régression de la consommation, de l’exportation, de la valeur du dinar et la prolifération du travail informel ;
- Le traitement inapproprié de la police des différentes manifestations (Siliana, 9 avril, des diplômés chômeurs, …) ;
- L’aggravation du sentiment de dépression chez le citoyen et l’augmentation des prix, du chômage et du favoritisme partisan lors des recrutements ;
- Le silence du gouvernement au sujet des dissensions religieuses (par exemple : Palais Abdellia, attaque de l’ambassade des Etats-Unis à Tunis, attaques ciblées contre les journalistes et interdiction de nombreuses manifestations culturelles) ;
- L’entrave des appareils sécuritaires par la création d’une police parallèle, avec absence de lois garantissant et protégeant les agents de forces de l’ordre et d’une volonté politique qui leur permette d’accomplir leur devoir ;
- L’entrave au dialogue national et la trahison vis-à-vis des accords au sujet de la constitution en faisant prévaloir une vision partisane.
L’UGTT demande la dissolution du gouvernement, Laaridh refuse, et la Troika est d’accord pour un gouvernement d’union nationale
Dans un contexte très tendu, la centrale syndicale a proposé une initiative aux différents acteurs de la scène politique, appelant à :
– Finaliser la rédaction de la constitution
– Sa révision
– Préparer une loi électorale dans un délai de 15 jours
– Adopter une loi organique pour permettre à l’ANC de valider le comité d’experts, la loi électorale et la composition de l’ISIE.
Néanmoins, cette initiative reste sans écho du côté d’Ennahdha. Par ailleurs, d’après Samy Razgallah, membre du bureau politique du parti Ettakatol, “il est important de mettre en place un gouvernement d’union nationale pour sortir de la crise”.
Pour le CPR, il y a une grande possibilité pour qu’il y ait prochainement un remaniement ministériel. Le député Omar Chetoui, du même parti, nous a informé qu’une réunion a eu lieu hier, mercredi 31 juillet, entre les leaders de la Troïka, vers 15h.
Ennahdha a fini par accepter un remaniement ministériel sous forme d’un “gouvernement d’union nationale”. Il est possible que les deux partis Tayyar El Mahaba (ex-Al Aridha) et Al Moubadara (L’Initiative de Kamel Morjane, ex-ministre sous Ben Ali, se proclamant destourien), fassent partie de la nouvelle composition du gouvernement. nous a-t-il affirmé
Le député Chetoui nous a également annoncé que les présidents des blocs et des commissions se réuniront demain vendredi 2 août à l’Assemblée constituante pour discuter de la reprise des travaux à l’ANC le lundi 5 août, après la fin de la période de deuil suite au massacre de huit membres de commandos à Jebal Chambi.
L’UGTT FAIT UNE GROSSE ERREUR D’ANALYSE POLITIQUE !
Son choix est la dissolution du gouvernement avec le maintien de l’ANC !
Or l’ANC est toujours dominée par Ennahdha !!
L’UGTT, sait-elle que le centre du pouvoir n’est pas le gouvernement ?
L’UGTT, sait-elle que le centre du pouvoir c’est l’ANC, qu’elle persiste à vouloir maintenir avec une “feuille de route claire” … sur laquelle s’assoiront les nahdhaouis à nouveau pour reprendre de plus belle leur cirque !!
L’UGTT, sait-elle que le véritable centre du pouvoir est “le majless ech’choura” qu’Ennahdha place au dessus de l’ANC !!!
Alors naïve l’UGTT ???
Parfois on se le demande !
Les cadres de l’UGTT comprennent-ils ce qu’est la politique ?
A moins que Houcine Abbassi a des accointances avec Ghannouchi !!!!
Il ne reste aux tunisiens que TAMARROUD, pour se faire respecter et signifier clairement la fin de leur mandat à tous les constituants et à ceux sortis de leur rang pour former le gouvernement et donner un président à la République !
Mandat et légitimité donné par le peuple, sont terminés le 23 octobre 2012 !!
L’histoire du “vide et du chaos” n’est qu’une supercherie de Ghannouchi pour faire peur et jouer la montre … pour conserver le pouvoir !!
Apparemment il n’a pas fréquenté longtemps l’école M. Barnat, avec toutes les fôtes (sic) qu’il y a dans son petit commentaire. Pourtant, ses “articles” sont sélectionnés par l’Ods… Mais il est vrai, cet hebdo est tombé trop bas depuis belle lurette.
Intéressant. Rachid Barnat, l’islamophobe du courrier des lecteurs du Nouvel Observateur et de Kapitalis qui passe maintenant à Nawaat? Une fusion prochaine Kapitalis-Nawaat?
Ya wildi rahom Kleb w 5omeg …. Ken il kidhb w tbal3it… Zayed wild el far yatla3 7afar
ماهو قلتلم موش خارج… لصق
واذا ميش يصير تغيير يحطوه
وزير داخلية او وزير دفاع
أو رئيس حكومة
أو وزير داخلية او وزير دفاع
أو رئيس حكومة
أو وزير داخلية او وزير دفاع
أو رئيس حكومة
الخ…
Je suis du même avis que M.R.Barnat avec le commentaire ci-dessus. Comme le parti prédominant dans l’ANC ,avec ses collabosde la troika décident de tout ce qui les arragent et bloquent le reste,ainsi l’ANC est devenu l’outil d’une autre forme de dictature camouflée,donc elle a perdu sa vraie raison d’être. N’en parlons pas du Gouvernement qui est totalementsous la cape d’Ennahdha.D’ailleurs ,c’estpour celAqu’ils ne le lacheront plus.
[…] de l’Union fédérale tunisienne du travail.” Or le point principal de l’initiative de la centrale syndicale était la dissolution du gouvernement, notamment le changement du chef de gouvernement Ali Laaridh, […]
[…] 20 جويلية 2013 : الهيئة الإدراية للإتحاد تطالب بحل الحكومة. […]
[…] 20 جويلية 2013 : الهيئة الإدراية للإتحاد تطالب بحل الحكومة. […]
[…] d’un parallèle historique avec la situation d’Ennahdha, qui a été obligée, par le « Dialogue national » en 2013, de faire un « changement de positionnement » pour ne pas subir le même sort […]