Le récent soulèvement du peuple algérien, commencé le 22 février 2019, a ébranlé durablement le système politique algérien. Mais il a aussi mis sur le devant de la scène la question de l’utilisation du dialecte algérien.

Le récent soulèvement du peuple algérien, commencé le 22 février 2019, a ébranlé durablement le système politique algérien. Mais il a aussi mis sur le devant de la scène la question de l’utilisation du dialecte algérien.
« La terre parle arabe », dit une vieille chanson égyptienne. Un adage qui pourrait être remis en question dans le monde arabe avec la vive concurrence des langues étrangères et l’émergence de langues natives réclamant davantage de reconnaissance, comme le berbère dans les pays du Maghreb.
La derja tunisienne et l’arabe littéraire paraissent de prime abord en concurrence. Cependant, le différend est bien plus profond, et revêt des enjeux à la fois culturels, politiques, et historiques. Il ne s’agit pas uniquement de questionner l’usage de l’une ou de l’autre. Mais plutôt de s’interroger : pourquoi utiliser l’une aux dépens de l’autre ? Qu’est-ce qui incite à utiliser l’une et à abandonner l’autre ? Nawaat a tenté d’apporter des éléments de réponse.
*Ce dossier de publication entre dans le cadre des activités du réseau de médias indépendants sur le monde arabe. Cette coopération régionale est réalisée par Al-Jumhuriya (Syrie), Assafir Al Arabi (Liban), Mada Masr (Egypte), Maghreb Emergent (Algérie), Mashallah News (Liban), Nawaat (Tunisie), 7iber (Jordanie) et Orient XXI (France).
Arabiser ou ne pas arabiser les enseignes ? Une question qui a très vite pris la voie du débat identitaire. La genèse de la circulaire sur laquelle se base cette décision montre que l’instrumentalisation politique de la question linguistique ne date pas d’hier.
Après une mission d’observation sur l’île de Pantelleria, le bateau Oloferne, qui conduit la première action de Boats 4 People est arrivé le mercredi 10 juillet 2012 au port de Monastir. Au même moment, deux délégations de Boats 4 People se déplaçaient en Tunisie.
Les familles des migrants Tunisiens disparus et le groupe des femmes activistes Italiennes qui les ont soutenu à travers la campagne « D’une rive à l’autre, des vies qui comptent » organisent le Jeudi 12 Juillet à 10h un sit-in à place de la Kasbah de Tunis
M. Zitoun, conseiller au sein du Premier Ministère et de ce fait ministre lui-même, exige de moi que je parle arabe car, selon lui, je travaille pour un média arabe. Le fait est que je travaille pour un média à l’image des tunisiens : polyglotte…