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Banques internationales, pépinières de ministres tunisiens

La nomination de Marouane Abbassi, ancien fonctionnaire de Banque Mondiale, à la tête de la Banque Centrale de Tunisie ne constitue pas un précédent. Après le 14 janvier 2011, les centres de décisions financières et économiques de l’État ont été particulièrement attractifs pour les anciens employés des institutions financières internationales, les plus concernées par la mise en œuvre de programmes de réformes structurelles.

البنوك الدولية، محاضن للوزراء التونسيين ومحافظ البنك المركزي

لم يكن تعيين ممثّل البنك الدولي في ليبيا، مروان العبّاسي، محافظا على البنك المركزيّ في 15 فيفري الجاري سابقة في تاريخ التسميات الحكوميّة على رأس المؤسّسات الماليّة والاقتصاديّة الوطنيّة بعد 2011. فموظّفون سابقون في البنوك الأمريكيّة أو البنك الإفريقي للتنمية أو البنك الدوليّ استطاعوا خلال السنوات السبع الماضية أن يتقلّدوا مناصب على رأس الوزارات الاقتصاديّة والمؤسّسات الماليّة في البلاد، تزامنا مع تطبيق برنامج الإصلاحات الاقتصاديّة الذّي سطّرته الهيئات الماليّة الدوليّة.

حصيلة السنة البرلمانية: ربع القوانين المصادق عليها تتعلق بقروض أجنبية

صادق مجلس نواب الشعب في السنة البرلمانية الأخيرة التي انتهت منذ أسبوعين على 39 قانونا منها عشرة قوانين متعلقة بالقروض والمسائل المالية، الأمر الذي يكشف طبيعة الأولويات المُدرجة على لائحة عمل المجلس والتي فرضتها الحكومة نظرا لكون القروض المصادق عليها كانت في شكل مشاريع قوانين، وقد ساعد على تمرير تلك المشاريع التحالف السياسي القائم بين كتلتي الأغلبية في البرلمان (حركة النهضة ونداء تونس).

Réhabiliter les semences paysannes : un acte de résistance

Nous constatons que les variétés végétales inscrites au catalogue officiel, en 2014, sont pour la grande majorité hybrides et proviennent de géants de l’agroalimentaire, tels que Monsanto (27% du marché mondial), Synganta (9%), le groupe Limagrain (5%), ou encore l’entreprise japonaise Sakata (1,5%) . Selon l’Association pour le Développement Durable (Médenine), l’usage de ces semences ne cesse d’augmenter : Il était de 35% en 1975, de 58% en 1994 et de 75% en 2004.

Sous le soleil de Tunisie : accroitre la production d’énergie solaire pour l’autoconsommation et l’exportation

Au cours des dernières années, les partenariats dans le secteur de l’énergie, en Tunisie, se sont souvent caractérisés par une opacité grandissante. Entre manque d’informations, absence de rapports détaillés et défaut de couverture médiatique, c’est tout un secteur qui vit, aujourd’hui, dans une certaine forme de fantasme, plus ou moins avérée.

visualisation : Portefeuille actif par secteur des principaux partenaires de la Tunisie en 2013

Le secteur des « réformes » a bénéficié massivement du financement des bailleurs de fonds, à savoir : la Banque Africaine de Développement (à hauteur de 40%), la Banque Mondiale (à hauteur de 70%), l’Union Européenne (à hauteur de 55%) et à un degré moindre, l’Agence Française de Développement (à hauteur de 25%). Appuyant le Partenariat Public/Privé, ces quatre entités semblent mettre tous les atouts de leurs cotés afin que les réformes qu’ils préconisent servent leurs intérêts.

iBDA : nouveau visage du Social Business en Tunisie

Depuis quelques temps déjà nous assistons, en Tunisie, à l’apparition d’un nouveau modèle de développement, le social business ou « entrepreneuriat social ». Dans ce cadre, plusieurs événements ont déjà été organisés comme le Forum Tunisien sur l’Entrepreneuriat Social et l’Impact Investing, le Forum Social Mondial 2013 ou encore le MED’ESS 2013, préconisant une économie solidaire.

Banque Africaine de Développement : Tunisie in a B.A.D. way ?!

Ce plan s’inscrit donc dans la continuité des reformes préconisées par le FMI. Il apparaît clairement que depuis le Partenariat de Deauville, ce dernier joue le rôle de chef d’orchestre dans les plans stratégiques des autres institutions économiques internationales. Tant au niveau macroéconomique à travers l’Union Européenne que microéconomique à travers la Banque Africaine de Développement, le FMI impose, directement et indirectement, ses réformes à une Tunisie à la croisée des chemins.