Après les attentats de Paris et la décapitation du jeune martyr Mabrouk Soltani, le terrorisme frappe encore au cœur de Tunis. Mardi 24 novembre 2015, dans une ruelle perpendiculaire à l’avenue Mohamed V, un bus de la garde présidentielle avait explosé, vers 17h, au moment où il s’apprêtait à quitter les lieux. Alors que les regards étaient braqués sur les chaines TV tunisiennes, le lieu de l’attentat a enregistré plusieurs dépassements. Les forces de l’ordre ont agressé et humilié les journalistes, en leur interdisant d’exercer leur travail.
La liberté de la presse : un droit des citoyens
En Tunisie la liberté de la presse et la liberté d’expression ne sont toujours pas garanties. Et chaque jour est une bataille. Si ce ne sont pas des dirigeants mis à la tête de médias publics sans concertation, ce sont des violences à l’égard des journalistes, des restrictions dans la pratique professionnelle, des blogueurs et artistes victimes du système judiciaire.
L’observatoire du CTLP : 6 mois d’existence et déjà incontournable
Ahlem Bousserwel de l’Observatoire du Centre de Tunis pour la Liberté de la Presse : “Il y a une culture de la violence qui se développe …”
Des journalistes interdits d’entrer à la conférence de presse du ministère de l’Intérieur
Le Centre de Tunis pour la Liberté de la Presse (CTLP) a publié un communiqué pour déplorer l’interdiction du Ministère de l’Intérieur à des journalistes pour couvrir la conférence de presse au sujet de l’assassinat de Chokri Belaïd.
Violences à l’égard des journalistes : le rapport du CTLP
Le SNJT et RSF s’occupaient déjà de recenser les actes de violence et les agressions à l’égard des journalistes. Le Centre de Tunis pour la Liberté de la Presse (CTLP) s’y met aussi, espérant ainsi que le fait de multiplier les voix permettra de faire baisser ce type d’acte.