La magistrature est dans la ligne de mire du président de la République. Ce dernier ne mâche pas ses mots envers les magistrats, leur reprochant une complicité avec les corrompus de tous bords. Accusés de favoriser l’impunité, les magistrats se défendent en pointant à leur tour du doigt l’ingérence des politiques dans leur sphère. Une guerre ouverte sur fond de réformes impérieuses sciemment annihilées.
La Tunisie a enfin une instance pour réguler le pouvoir judiciaire et remplacer l’ancien Conseil Supérieur de la Magistrature mis en place par le dictateur déchu Zine El Abidine Ben Ali.
De l’illégalité du Conseil Supérieur de la Magistrature : Réponse au droit de réponse du ministère de la Justice à propos de l’article “Tunisie : Selon le Tribunal Administratif, le Conseil Supérieur de la Magistrature est illégal”
Bien que le ministre de la justice actuel Noureddine Bhiri savait que le Conseil Supérieur des Magistrats était illégal et ce depuis le 3 février 2011, il n’a pas hésité à le remettre en place.