La loi de lutte anti-terrorisme du 25 juillet 2015 apporte certes en apparence son lot de nouveautés en matière de crimes liés aux nouvelles technologies, mais plusieurs de ses dispositions contiennent des lacunes, comme les vagues définitions, les privilèges d’immunité accordés aux investigateurs, les atteintes aux droits fondamentaux tels que le droit à la vie privée ainsi que le droit d’accès à l’information, et l’exclusion de l’instance de protection des données à caractère personnel de la composition de l’ultra-commission de lutte contre le terrorisme.
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Lutte contre le cyberterrorisme : Halte à la dérive !
Il est vrai qu’aux yeux de plusieurs, Internet est le grand danger et la première source de propagation de cette vague terroriste, que le fait de tenir un discours défendant les valeurs universelles des Droits de l’Homme dérange, alors que la plupart de ceux qui s’y opposent, sont ceux qui se détachent de leurs responsabilités éducatives.