Cinq après la première tentative de cession de deux des cinq entreprises de médias, partiellement confisquées, aucune, à l’exception de radio Zitouna FM, n’a réussi à sortir de la confiscation pour retrouver une vie normale. Explications.

Cinq après la première tentative de cession de deux des cinq entreprises de médias, partiellement confisquées, aucune, à l’exception de radio Zitouna FM, n’a réussi à sortir de la confiscation pour retrouver une vie normale. Explications.
Le pays est-il virtuellement en phase de pré-insurrection ? Il y a tout lieu de le penser : comme en 2010, c’est la région de Sidi Bouzid qui donne le la, en bastion de l’insoumission. Un symbole aux allures de déjà-vu, et dont un gouvernement aux abois n’avait pas besoin.
Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens a tenu une conférence de presse, ce jeudi 30 Août 2012, au cours de laquelle il a dénoncé les dernières violations et la propagande orchestrée contre la liberté de la presse, notamment via les nominations gouvernementales à la tête des médias publics.
Ils sont une quarantaine, tous les journalistes de Dar Assabah, à occuper le hall d’entrée de la maison cette aprés-midi. Ils se sont réunis et crient leur ras le bol au nouveau DG, Lotfi Touati, arrivé par coup de force la semaine dernière. « Nous n’apprécions pas les décisions dont le nouveau DG nous bombarde .»
Ce mercredi midi, sur la place de la Kasbah, un nouveau sit-in avait lieu. Il s’agissait des employés et journalistes de Dar Assabah, soutenus par des citoyens, qui protestaient contre les nouvelles nominations au poste de Directeur Général (DG) et Président du Conseil d’Administration (CA) de Dar Assabah.